Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Mars 2013
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Un groupe international descientifiques a complété le génome du riz sauvage

Des chercheurs de l’Académie Chinoisedes Sciences, BGI-Shenzen, et de l’université d’Arizona ont complété leséquençage du génome du riz sauvage, Oryzabrachyantha. Dans cette étude collective, les chercheurs ont produit uneséquence du génome de référence de haute qualité. Ils ont trouvé que le génomecompact d’O. brachyanthawas est dû à la réduction au silence de rétrotransposons LTR(Long terminal Repeats) et de délétions internes massives d’anciens éléments.L’équipe a aussi trouvé que de nombreuses familles de gènes ont été élargieschez le riz.

Cette nouvelle percée fournit de nouvellesperspectives pour une meilleure compréhension des fonctions et de l’évolutiondu génome d’Oryza, la plante sauvage apparentée la plus répandue du riz(O. sativa). O. brachyantha a une résistance contre denombreux pathogènes du riz ainsi que divers stress environnementaux et possèdele génome le plus compact du genre Oryza.

Pour plus d’informations, lisez lecommuniqué de presse (www.genomics.cn/en/news/show_news?nid=99454) ou l’article de Nature Communications disponible sur leDOI: 10.1038/ncomms2596.


Partenariat FAO - CGIAR pour augmenter l’impact de leur travail

L’Organisationde l’Alimentation et de l’Agriculture des Nations-Unies (FAO) et le ConsortiumInternational des Centres de Recherches Agricoles (Consortium CGIAR) se sontmis d’accord pour travailler ensemble afin d’augmenter l’impact de leursactivités. Les parties ont signé un Protocole d’Entente qui vise à intensifierleurs efforts et apporter une contribution conjointe puissante aux besoinsmondiaux de sécurité alimentaire.

Dansle cadre de l’accord de cinq ans renouvelables, la FAO fournira au Consortiumdu CGIAR des conseils sur les priorités de la recherche agricole, en se basantsur le travail de la FAO pour les gouvernements membres, ainsi que desinformations sur les programmes prioritaires ou les activités que la FAO met enplace. Le Consortium du CGIAR, d’un autre côté, conseillera la FAO sur lepotentiel pour intensifier l’innovation en agriculture et mettre à jour lesinformations sur les programmes de recherches du CGIAR. Un domaine particulierde la coopération du CGIAR et de la FAO sera de rendre les nouvellestechnologies développées par les centres du CGIAR disponibles pour les petitsfermiers.

Lisezle communiqué de presse du CGIAR (www.cgiar.org/consortium-news/fao-and-cgiar-consortium-form-strategic-partnership/).

Afrique

Africarice : la moyenne des rendements de riz en Afriquesub-saharienne a grimpé de 30% aprèsla crise du riz

Selon le Centre Africain du Riz(AfricaRice), le taux d’augmentation de la production de riz paddy en Afriquesub-Saharienne (ASS) a grimpé de 3.2% par an avant la crise du riz (2000–2007)à 8.4% par an après la crise du riz (2007–2012) dans la région. L’étude del’AfriCenter montre aussi que la moyenne du rendement de riz en ASS a grimpéd’environ 30% de 2007 à 2012 et que cette augmentation a un rythme plus élevéque la moyenne mondiale.

Le directeur général d’AfricaRice, PapaSeck, a dit que la poussée de l’Afrique sub-saharienne dans la production et lerendement du riz est le résultat des investissements clés faits par lesfermiers, les gouvernements, le secteur privé, la communauté de la recherche etles donateurs pour développer le secteur du riz en Afrique. Les prix élevés àla fin 2007 et en 2008 avaient provoqué les émeutes de la faim dans plusieursvilles africaines. A la suite de cette ‘crise du riz’, les gouvernementsafricains, aidés par la communauté internationale de donateurs, se sont embarquésdans d’ambitieux programmes pour accroître la capacité de production de riz.

Pour connaître les réponses de laproduction nationale à ces mesures, AfricaRice a analysé les tendances de laproduction de riz sur le continent africain, en mettant l’accent sur lespériodes qui précédent et suivent la crise du riz de 2007/2008. Toutes lesdonnées ont été extraites du site Internet du Département Américain del’Agriculture (USDA).

Lisez le communiqué de pressed’AfriCenter : http://africarice.wordpress.com/2013/03/14/africarice-average-rice-yield-in-ssa-has-jumped-30-after-rice-crisis/. Plus d’information sur les analyses d’AfriCenter sont fournies sur leblog de Marco Wopereis : http://marcowopereis.wordpress.com/2013/03/13/average-rice-yields-in-sub-saharan-africa-jump-after-the-rice-crisis/.


L’UNESCO cherche laconstitutionnalisation de la biotechnologie en Afrique

L’Organisation des Nations-Unies pourl’Eduction, la Science et la Culture (UNESCO) souhaite que les gouvernementsafricains commencent à vulgariser la biotechnologie comme lameilleure voie pour stimuler le développement sur le continent. Larecommandation a été faite lors d’un séminaire international sur labiotechnologie qui a eu lieu à l’ancienne Commission du Centre Internationalpour la Biotechnologie, catégorie 2 de l’UNESCO, à l’université Nsukka duNigeria.

Le directeur des sciences fondamentalesde l’UNESCO, Maciej Nalecz, a dit que la biotechnologie permettrait à l’Afriquede dépasser la concurrence des autres continents parce que « elle a déjà ses centres, ainsi elle n’a pasbesoin de partir de zéro ». Il a ajouté que la vulgarisation et leplaidoyer en faveur de la biotechnologie sont nécessaires en Afrique pours’attaquer aux questions liées à l’agriculture telles que la sécuritéalimentaire et nutritionnelle, la résistance à la sécheresse et aux maladiesdes plantes entre autres. Pour stimuler le développement de la biotechnologie,Nalecz a exhorté les autorités à créer une infrastructure physique pour lestechnologies critiques et à l’utiliser pour soutenir l’éducation et laformation, créer l’homme directement adapté aux besoins de l’industrie pourconduire la recherche et le développement.

La conférence sur la biotechnologie amarqué le début du Centre International pour la Biotechnologie, catégorie 2 del’UNESCO, Université Nsukka du Nigeria, suite à la signature du Protocoled’Entente entre le Nigeria et l’UNESCO en octobre 2012. Le Centre pour laBiotechnologie à l’UNN a été établi pour fournir des installations delaboratoire de pointe pour améliorer la recherche, développer la recherche pourla sécurité alimentaire, développer des initiatives de recherches sur lesmaladies tropicales et fournir une formation pour les étudiants universitaires,entre autres.

Pour lire l’article, allez sur http://allafrica.com/stories/201302260333.html.


Les fermiers d’Afrique de l’est bénéficieront de la banane résistanteaux maladies

Les fermiers de la région est del’Afrique devraient bénéficier des plantules de bananiers résistantes auflétrissement bactérien qui ont été développées par des chercheurs ougandais àl’Institut de Recherches Kawanda. Les plantes résistantes au flétrissementbactérien nouvellement développées seront distribuées gratuitement aux fermiersdans toute l’Afrique de l’est et la République Démocratique du Congo. Latechnologie comprend la combinaison de gènes du poivre blanc et du bananier. Leflétrissement du bananier a affecté les rendements dans la région en réduisantainsi les prix des bananes sur le marché mondial.

Pour plus de détails, contactez ArthurMakara (arthur.makara@scifode-foundation.org). Lisez l’article original sur http://allafrica.com/stories/201303042315.html.


Les scientifiques tanzaniensdemandent une étude détaillée de la loi nationale de biosécurité

Des chercheurs en Tanzanie veulent larévision du cadre réglementaire de responsabilité civile stricte pour leurpermettre de mener des recherches sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Parlant lors du Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole(OFAB) en Tanzanie, qui a eu lieu le 28 février 2013 à la CommissionTanzanienne pour la Science et la Technologie (COSTECH), le Dr. Joseph Ndungurua présenté un article sur la biotechnologie agricole pour ledéveloppement de l’Afrique.

Le Dr. Ndunguru, virologiste moléculairedes plantes à l’Institut de Recherches Agricoles Mikocheni et principalchercheur du projet financé par la Fondation Rockefeller sur le maniocrésistant aux virus, a dit que plusieurs avancées ont été faites récemment enAfrique vers l’application de la biotechnologie. La biotechnologie végétale aété mise en avant comme ayant le potentiel de contribuer aux objectifs desécurité alimentaire et de diminution de la pauvreté. Il a dit « enTanzanie, par exemple, il s’inscrit dans l’objectif d’augmenter la productivitéagricole et d’assurer la sécurité alimentaire comme cela est stipulé dans lapolitique KILIMO KWANZA (politique ‘agriculture d’abord’) et MKUKUTA (laStratégie Nationale Tanzanienne pour la Croissance et la Diminution de laPauvreté) ».

Actuellement, l’opinion est divisée dansl’industrie du coton sur la question de la suppression de la clause deresponsabilité stricte dans le cadre réglementaire de la biosécurité pouraugmenter la production des cultures. La clause contestable dans le cadreréglementaire de biosécurité stipule que, si les OGM sont introduits, lesdéveloppeurs de la technologie, et même les partenaires du développement,seraient responsables pour tout dommage direct ou indirect.

Pour plus d’informations surl’OFAB, contactez le Dr. Nicholas Nyange, président du Comité deprogrammation de l’OFAB en Tanzanie (nnyange@costech.or.tz).


Les chercheurs collaborent pour travailler surle manioc pour les pauvres

Leschercheurs et leurs partenaires du Soutien pour la Recherche et leDéveloppement Agricole pour les Cultures Stratégiques (SARD-SC) ont commencé letravail pour améliorer la productivité du manioc de 20%. Les principaux bénéficiairesdu projet sont près d’un million de fermiers avec plus de 2 millions debénéficiaires indirects en RD du Congo, Sierra Leone, Tanzanie et Zambie.

LeDr. Chrys Akem, coordinateur du projet SARD-SC, a dit que « Le SARD-SC al’intention de lutter contre la plupart des obstacles auxquels le manioc doitfaire face en disséminant des variétés améliorées et en déverrouillant lepouvoir des cultures dans la chaîne de valorisation ». Le ministre del’Agriculture et du Développement Rural de la RD du Congo, Jean-ChrysostomeVahanwiti, a dit que le manioc est une culture de sécurité alimentaire et quela recherche pour améliorer le manioc était un développement bienvenu pour lepays et la région.

Lancéel’année dernière, le SARD-SC est une initiative de 5 ans du centre multi-CGIARmise en place conjointement par l’IITA (agence d’exécution), le Centre del’Africa Rice (AfricaRice) et le Centre International pour la RechercheAgricole dans les Zones Sèches (ICARDA). Elle est soutenue par l’InstitutInternational de Recherches en Politique Alimentaire (IFPRI). L’IITA est aussil’Agence Exécutive du projet.

Plus d’informations sur www.iita.org/news-feature-asset/-/asset_publisher/B3Bm/content/researchers-begin-activities-to-make-cassava-work-for-the-poor?#.UTVr7KJKKEt.


La Tanzanie développe 22 nouvelles variétés hybrides de céréales

LaTanzanie a développé 22 nouvelles variétés hybrides de céréales qui promettentune productivité plus élevée. Les variétés de graines nouvellement développéesde maïs, sorgho, haricot, dolique,pomme de terre, riz et orge ontun haut rendement et sont résistantes à la sécheresse et auxmaladies. Elles ont aussi une maturité précoce, qualités qui sont trèsfavorisées par les fermiers étant donné les changements imprévisibles desconditions climatiques.

Lesvariétés ont été développées par des centres publics de recherche et descompagnies privées en Tanzanie. La production de masse des graines de variétésautorisées devrait commencer bientôt pour que l’Agence des Semences Agricoles(ASA) puisse les distribuer aux fermiers avant la saison de plantation.

Le communiqué de presse est disponible à www.ippmedia.com/frontend/index.php?l=51354.


Les cultures GM sont cruciales pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique selon un expert

Aucunerecherche n’a prouvé que les plantes GM soient nocives pour la consommation, a ditle Pr. Mohammed Ishiyaku, un expert en biotechnologie, lors d’un atelier detravail pour les médias sur la biotechnologie pour les journalistes organisé parBiosciences for Farming in Africa (B4FA). Il a aussi souligné que latechnologie peut aider à améliorer l’autosuffisance et la sécurité alimentaireainsi que le revenu des fermiers. Donc, il n’est pas nécessaire d’avoir descraintes concernant les cultures GM qui sont développées en utilisant lestechniques de biologie moléculaire.

L’atelierde travail est une partie du programme de bourses de 6 mois pour lesjournalistes de B4FA. Le programme a pour but de combler le fossé entre lascience et le public via une meilleure compréhension et un dialogue sur lesdéveloppements en agriculture et en biosciences dans toute l’Afrique.

Lisez l’article original à http://allafrica.com/stories/201302251344.html.

Amériques

La tomate ‘dame de fer’ de Cornellrésiste à trois maladies fongiques

Les scientifiques de l’université deCornell menés par Martha Mutschler-Chu, professeur de sélection végétale et degénétique, ont créé une tomate qui résiste à troismaladies fongiques dont les cultivateurs souffrent depuis des années :mildiou, alternariose et septoriose. La ‘dame de fer’, croisement entre une lignéede Cornell avec trois résistances et une lignée mildiou/alternariose del’université d’Etat de Caroline du Nord, est le premier de ces hybrides à êtrecommercialisée.

En plus de la résistance au mildiou, latolérance à l’alternariose et la résistance à la septoriose, la ‘dame de fer’peut aussi résister au flétrissement dû au verticillium ou au fusarium.

Plus de détails dans le communiqué de presse : www.news.cornell.edu/stories/March13/IronLady.html.


Des chercheurs identifientle gène qui permet au maïs de croître dans de mauvaises conditions

Les variétés de maïs qui peuvent pousser avecsuccès dans des sols acides contiennent trois copies d’un gène particulier.L’expression de ces gènes permet aux plantes de tolérer l’aluminium à hautsniveaux dans les sols acides.

« Identifier les gènes qui rendentles plantes plus tolérantes à l’aluminium est très important pour les fermiersqui cultivent dans les zones où la productivité est suboptimale à cause dessols acides » a dit Matias Kirst, co-auteur et membre de l’Institut deGénétique. Les découvertes suggèrent aussi que le nombre de copies du gène peutêtre une réponse évolutive rapide aux nouveaux environnements ou au changementclimatique.

Le gène en trois exemplaires pourraitfinalement être utilisé pour améliorer ou modifier les plantes génétiquementmodifiées pour les adapter aux sols contenant des niveaux élevés d’aluminium.

Lisez le communiqué de presse de l’université de Floride : http://news.ufl.edu/2013/03/12/maize-gene/.


Potentiel des mauvaisesherbes invasives pour faire face au changement climatique

Dans une étude de scientifiques del’université de Cornell dirigés par Antonio DiTommaso, les mauvaises herbessont considérées comme les vainqueurs dans la course pour s’adapter auchangement climatique. Leur article « Predicting Weed Invasion in CanadaUnder Climate Change: Evaluating Evolutionary Potential » a été publiédans le Canadian Journal of Plant Science.

L’étude montre que dans quatre espècesdifférentes de mauvaises herbes (balsamine de l'Himalaya, abutilon deThéophraste, renouée du Japon et sorgho d'Alep) des preuves pour des réponsesévolutives potentielles au changement climatique ont été observées. DiTommaso adit que les mauvaises herbes sont essentielles pour l’agriculture et lebien-être des hommes, la protection et la restauration du sol et la chirurgiequand les zones sont des champs arrachés, brûlés ou altérés d’une autremanière. L’auteur espère que quelques-unes des stratégies qui les rendentproblématiques pourraient aider à élaborer de meilleurs systèmes de culturepour diminuer les effets du changement climatique.

Lisez l’article : www.news.cornell.edu/stories/March13/WeedsClimate.html


La couche cachée du génome révèlela manière dont les plantes peuvent s’adapter à différents environnements

Des scientifiques de l’Institut Salk desSciences Biologiques à San Diego (Californie) ont identifié des schémas dediversité épigénomique qui, non seulement, permettent aux plantes de s’adapterà des environnements variés, mais peuvent aussi bénéficier à la production descultures et l’étude des maladies humaines.

Les chercheurs ont appris que, outre ladiversité génétique trouvée dans les plantes dans le monde entier, leur compositionépigénomique est aussi variée que les environnements dans lesquels on lestrouve. L’épigénomique est l’étude des modèles de marqueurs chimiques quiservent de couche régulatrice en plus de la séquence ADN. En fonction del’endroit où elles poussent, les différences épigénomiques des plantes peuventleur permettre de s’adapter rapidement à leur environnement.

En comprenant les modificationsépigénomiques des plantes, les scientifiques peuvent être capables de lesmanipuler dans buts différents, dont les biofiouls et la créationde plantes qui peuvent résister à différents évènements stressants commela sécheresse. Cette connaissancedes changements épigénomiques dans les plantes cultivées pourrait montrer auxproducteurs ce qu’il faut améliorer et ce qui pourrait avoir un impactimportant pour identifier les plantes qui peuvent survivre à certainesconditions et s’adapter à des environnements stressants.

Lisez le communiqué de presse : www.salk.edu/news/pressrelease_details.php?press_id=600.


20 ans de recherche prouventque les plantes GM fonctionnent comme prévu

Uneétude de 20 ans de recherche sur l’équivalence de la composition des plantes GMet des plantes améliorées de manière traditionnelle a conclu que les effetsinattendus suspectés sur la composition, qui pourrait être causés par la modificationgénétique, n’ont pasété observés.

Lerapport publié dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry indiqueque tous les évènementstransgéniques évalués parla FDA américaine étaient substantiellement équivalents à leur contrepartietraditionnelle ainsi que les évènements transgéniques évalués par lesorganismes de réglementation japonais. Les études couvertes comprennent cellesportant sur un large éventail de plantes GM (maïs, soja, coton, colza, blé, pomme de terre, luzerne, riz, papayer, tomate, chou,poivre, framboise) et caractères (tolérance auxherbicides, résistance auxinsectes, résistance aux virus, tolérance à lasécheresse, tolérance au froid, amélioration nutritive etexpression des inhibiteurs de protéase).

L’étude détaillée a été réalisée par William Price, chercheur retraitéde la FDA américaine et Rod Herman, scientifique chez Dow AgroSciences. Lisezl’article : http://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/jf400135r.

Asie et Pacifique

L’IRRI travaillera avec Syngenta pour faire plus de recherches sur le riz

L’InstitutInternational de Recherches sur le Riz (IRRI) et la firme agricolemultinationale Syngenta continueront leur partenariat car les deux institutionsont signé la deuxième phase du programme Savoir-faire et Echanges scientifiques(SKEP II). SKEP II sera construit sur le succès de la première phase duprogramme et inclura plus de développement de marqueurs pour l’amélioration duriz, la recherche sur la gestion de la santé des cultures etl’élargissement de la biologie reproductive du riz, l’architecture des planteset les gènes du rendement.

Enavril 2010, l’IRRI et Syngenta ont lancéSKEP I qui se concentrait sur la caractérisation de la diversité génétique duriz, les applications de la sélection assistée par marqueurs et la manière detraiter les contraintes de la productivité du riz. Durant cette phase, 24marqueurs génétiques ont été développés pour les caractères de qualité du grainde riz et la résistance aux maladies comme le flétrissement bactérien ou desstress comme les inondations.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse de l’IRRI :http://irri.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=12484:more-rice-research-collaboration-between-irri-and-syngenta&lang=en.


Conférence internationale pours’attaquer à l’adoption des plantes GM dans les pays en voie de développement

Parmiles 17.3 millions de fermiers de 28 pays qui cultivent des plantes GM, 85%vivent dans trois pays : Chine (7.2M), Inde (7.2M et Philippines (0.375M).Ces pays représentent une richesse inégalée d’informations importantes et deconnaissances pour une meilleure compréhension de l’environnement social quifavorise l’adoption des plantes GM.

Uneconférence internationale présentant les résultats clés d’un projet derecherche « Adoptionand Uptake Pathways of GM/Biotech Crops by Small-scale, Resource-poor AsianFarmers in China, India, and the Philippines and their implications to biotech adoption particularly in developingcountries » se déroulera à l’hôtel Hyatt de Manille (Philippines) les1er et 2 avril 2013. Cette conférence sera coorganisée par la Fondation JohnTempleton, le ServiceInternational pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole(ISAAA), le Centre Régional d’Asie du Sud-Est pour les Etudeset la Recherche en Agriculture (SEARCA), l’Académie Nationale des Sciences etTechnologies (NAST Philippines) et le Projet II de Soutien pour laBiotechnologie Agricole (ABSPII).

Lepremier jour, le Dr. Randy Hautea, directeur de l’ISAAA d’Asie du sud-est,présentera une vue d’ensemble de la conférence ainsi que l’Etat mondial del’adoption par les fermiers des plantes GM. Les principauxchercheurs de chacune des trois organisations, soit les Dr. Xiaobing Wang et Cheng Xiang de Chine;Dr. Cleofe Torres des Philippines et les Dr. Charudata Mayee et Ashok Dhawand’Inde, ainsi qu’une sélection de fermiers cultivant des plantes GM discuterontdes principaux résultats de la recherche et partageront leurs expériences deculture du maïs Bt (aux Philippines) et du coton Bt (en Chine et en Inde). LeDr. Javier Verástegui, membre du bureau de l’Association Biotechnologie duPérou et le Dr. Margaret Karembu, directrice du centre africain de l’ISAAAseront les intervenants pour valider l’expérience asiatique et fournir desidées sur les perspectives de développement des autres régions en voie dedéveloppement. Une discussion ouverte sollicitera les recommandationspolitiques pour améliorer l’adoption des plantes GM dans les pays en voie dedéveloppement.

Laconférence va aussi relier les acteurs via un réseau pour encouragerl’interaction même après l’évènement. De plus, les participants visiteront uneferme de maïs GM à Concepcion (Tarlac) pour leur permettre d’interagir avec lesfermiers.

Lesparticipants de la conférence seront les acteurs de l’arène agricolereprésentés par les politiciens, les scientifiques et les chercheurs, lesprofessionnels des médias, les vulgarisateurs et les fermiers des pays en voiede développement.

Pourplus d’informations : www.isaaa.org/conference.

Europe

Partenariat Bioversity International - université belge pour soutenir larecherche sur le bananier

BioversityInternational a signé un accord avec l’université de Leuven en Belgique poursoutenir la collection mondiale de germplasme de bananier et de banane plantain.Dans le cadre de l’accord, Bioversity hébergera la collection de germplasme de Musa dans les nouveaux locaux de la KULeuven, qui maintiendra les installations connues sous le nom de Centre deTransit de la Biodiversité du Germplase de Musa.

LeDr. Emile A. Frison, Directeur Général de Bioversity International a dit quel’accord est une étape importante vers la recherche sur le bananier et que lesdeux organisations se sont engagées à améliorer et caractériser le bananier etla banane plantain pour une utilisation et conservation accrue de leursressources génétiques.

Lisezle communiqué de presse de Bioversity www.bioversityinternational.org/index.php?id=7387.

RECHERCHES

Une étude sur la levureapporte un potentiel pour de nouveaux médicaments anti-fongiques et pour luttercontre le cholestérol

Une mutation dans la levure qui fait quele gène Set1 ne code pas pour la méthyl-transférase pourrait être la clédans la production de médicaments qui pourraient réduire la production decholestérol chez l’homme. Le manque de méthyltransférase dans les plantesdiminue la production de l’ergostérol qui est similaire au cholestérol chezl’homme.

« Ainsi, si nous pouvonsactuellement concevoir un inhibiteur à cette méthyltransférase, nous pourrionspotentiellement avoir un autre médicament pour diminuer le cholestérolcellulaire ou un qui pourrait travailleren conjonction avec les actuels médicaments qui diminuent le cholestérol »a dit Scott Briggs, le co-auteur de l’article publié dans les Proceedingsof the National Academy of Sciences.

De plus, le même mutant de levure a ététrouvé sensible à un métabolite antifongique nommé Brefeldin A. « Si nousn’avons pas cette méthyltransférase, les cellules grossissent plus lentement enprésence de ce métabolite antifongique », a dit Paul South, coauteur del’article. « Cela signifie que le médicament qui inhibe laméthyltransférase pourrait aussi être utilisé comme médicament antifongique etpourrait potentiellement être utilisé comme un autre outil de lutte contre lesinfections fongiques résistantes aux médicaments ».

Plus d’informations : www.purdue.edu/newsroom/releases/2013/Q1/yeast-study-yields-potential-for-new-cholesterol,-anti-fungal-drugs.html


La protection GM contre la chrysomèle améliorele rendement en grain et l’utilisation de l’azote chez le maïs

Lesscientifiques de l’université de l’Illinois, Jason Haegele et Frederick Below,ont réalisé une étude pour tester leur hypothèse selon laquelle les hybrides Btrésistants à la chrysomèle (CRW) montrent une meilleure prise de l’azote ce quiconduit à un meilleur rendement et une plus grande efficacité de l’utilisationde l’azote par rapport aux homologues non-Bt.

En2008-2009, les chercheurs ont testé deux hybrides de maïs Bt CRW ainsi que leshomologues de maïs presque isogéniques non-Bt résistants aux herbicides (HT)avec un apport en azote de 0, 67, 134, 201 ou 268 kg d’azote/ha. La pressionminimale d’alimentation des chrysomèles a été observée sur les racines deshybrides Bt mais la production de grains était supérieure à celle des maïshomologues HT. En présence de peu d’azote, les hybrides Bt ont montré uneaugmentation du rendement en grain et une réaction à l’engrais azoté supérieurede 31%. Avec plus d’azote, les rendements tant des Bt que des HT étaientsimilaires, mais les hybrides de maïs Bt ont un rendement plus élevé avec, enmoyenne, 38% d’engrais azoté en moins. Une meilleure efficacité del’utilisation de l’azote (NUE), l’efficacité de prise de l’azote (NUpE), à destaux d’azote nécessaires pour optimiser le rendement en grain ont été observéspour les hybrides Bt en 2008 mais le NUE et le NUpE n’était passignificativement différent du maïs HT en 2009.

Leschercheurs ont conclu que la protection RW via la biotechnologie a desbénéfices agronomiques supplémentaires comme l’amélioration de la prise d’azoteet l’efficacité de l’utilisation de l’azote dans certains environnements.

Lisez l’article de Crop Scienceen accès libre : www.crops.org/publications/cs/abstracts/53/2/585.

ANNONCES

Pocket k de l’ISAAA sur lesempilements de caractères dans les plantes GM

L’ISAAA a publié un nouveau PocketK « Stacked Traits in Biotech Crops ». Il répond auxquestions suivantes sur les empilements GM : Qu’est-ce que l’empilement degènes ? Pourquoi y a-t-il un boom des empilements sur le marché desplantes GM ? Quel sera l’avenir des empilements GM ? Pour connaîtreles réponses, téléchargez une copie à : http://www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/42/.

Les Pocket Ks sont desconcentrés de connaissance, informations conditionnées sur les produits de labiotechnologie et les questions proches produits par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Agricole de l’ISAAA. Ils sont écrits dans un stylefacile à comprendre et conditionnés dans un format facile à partager,comprendre et distribuer.


Vidéo de l’ISAAA : pays avec des plantes GM de 1996 à 2012

L’ISAAA publie une vidéo de 45 secondesrésumant les pays qui ont adopté les plantes GM depuis leur commercialisationen 1996. Regardez la vidéo : www.isaaa.org/resources/videos/biotechcropcountries1996-2012/default.asp.

Pour plus d’informations sur l’adoptionmondiale des plantes GM, lisez les principaux faits dans la Brief 44 de l’ISAAAwww.isaaa.org/resources/publications/briefs/44/highlights/default.asp.


Nouvelle vidéo de l’ISAAA: graines dechangement

L’ISAAApublie une nouvelle vidéo résumant les résultats de l’étude sur l’adoptiondes fermiers à Luzon (Philippines). Elledocumente le processus au travers duquel les fermiers sont allés au fur et àmesure qu’ils ont eu des informations sur les plantes GM et ont éventuellementadopté la biotechnologie. Regardez la vidéo sur : http://www.isaaa.org/resources/videos/kernelsofchange/.Dixcourtes vidéos sont aussi produites pour discuter des divers aspects duprocessus d’adoption en détail :

Les vidéos ont été développées et produites par le Collège deDéveloppement de la Communication de l’université Philippines de Los Baños;l’ISAAA et le Centre Régional d’Asie du sud-est pour les études supérieurs etla recherche en Agriculture (SEARCA).