Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Mars 2009
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

La Chine donne 30 millions de dollars us pour améliorer l’agriculture dans les pays en voie de développement

Le ministre chinois de l’agriculture a signé un accord de coopération de 30 millions de dollars US avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) afin d’améliorer la productivité agricole dans les pays en voie de développement, en particulier en Afrique. «Cet accord historique souligne l’importance du rôle que la Chine devrait jouer dans l’arène mondiale aujourd’hui» a dit l’assistant du directeur général de la FAO, José Maria Sumpsi. M. Sumpsi a signé l’accord avec Pékin avec le vice ministre pour l’agriculture Niu Dun.

Le fonds FAO-Chine est centré principalement sur l’Afrique mais n’exclu pas d’autres régions, a dit l’agence des Nations Unies. Pékin donnera 10 millions de dollars US par an. La Chine va fournir aux pays en voie de développement des experts pour une aide technique et une formation ainsi que des intrants agricoles comme les engrais et les semences.

En 2005, la Chine a formalisé une alliance stratégique avec la FAO pour une coopération «sud-sud» dans laquelle les pays en voie de développement s’aideront l’un l’autre via le transfert de connaissances, de personnel et de technologies. La FAO a dit que plus de 700 experts chinois ont été déployés dans toutes les régions du monde, y compris l’Afrique sub-saharienne, les Caraïbes et le Pacifique depuis le lancement du programme de coopération «sud-sud».

Lisez le communiqué de presse à : http://www.fao.org/news/story/en/item/10802/icode/


l’ICRISAT et l’AVRDC s’associent pour aider les fermiers à faibles ressources

Diversifier le panier alimentaire des fermiers des pays en voie de développement en Asie et en Afrique sub-saharienne est l’objectif de l’accord de coopération entre l’Institut International de recherches sur les plantes cultivées des tropiques semi-arides (ICRISAT) et le Centre Mondial des Légumes (AVRDC). Les institutions de recherche vont joindre leurs forces pour fournir aux petits fermiers la possibilité d’améliorer leur productivité agricole et leur revenu. Ils vont aussi travailler ensemble pour renforcer la sélection végétale via l’utilisation d’outils de biotechnologie agricole. L’ICRISAT et l’AVRDC ont collaboré sur un projet pour développer des tomates résistantes à la sécheresse en utilisant des approches génétiques et moléculaires modernes. Un autre projet a pour but de développer des variétés de légumes qui correspondront aux schémas de culture de la zone soudano sahélienne.

William Dar, Directeur Général de l’ICRISAT, a dit : "De nombreux fermiers n’ont jamais la possibilité de résister aux risques ni les ressources pour chercher l’aide technique parmi les nombreuses sources. En combinant les forces de l’ICRISAT et du Centre Mondial des Légumes, les fermiers seront capables de choisir plus de plantes cultivées à cultiver durant les différentes saisons pour réduire les impacts des risques et augmenter la productivité de leurs terres».

Le bureau d’Asie du sud du Centre Mondial des Légumes a été ouvert récemment dans le quartier général de l’ICRISAT à Patancheru (Inde).

Lisez le communiqué de presse à http://www.icrisat.org/Media/2009/media6.htm


Utilisation et conservation de la biodiversité avec le changement climatique

Les fermiers et les scientifiques cherchent maintenant des moyens pour augmenter la production alimentaire au coeur du changement climatique rapide. Le changement climatique affecte tous les aspects de l’agriculture y compris les ressources en eau, les variétés des plantes à utiliser et la date de plantation. La conservation génétique des plantes cultivées nécessite aussi des stratégies drastiques et innovantes pour répondre aux besoins des agronomes. Toby Hodgkin, scientifique expérimenté et directeur du Programme mondial de partenariat à Bioversity International, a dit durant le congrès sur le climat à Copenhague, que les quatre secteurs qui doivent être réexaminés sont :

  • La conservation ex-situ dans des banques de gènes doit être largement étendue, 
  • Les divers systèmes de culture doivent être adaptés pour aider les fermiers pauvres à survivre aux changements ; la biodiversité en tant que stratégie adaptative doit être plus utilisée. 
  • La relation entre la conservation sur les fermes et les banques de gènes doit changer. 
  • L’accès à la diversité génétique, pour les fermiers et les sélectionneurs, devient primordial.

Il a aussi ajouté que «comme les changements climatiques continuent à changer la géographie de l’agriculture, nous devons mimer les systèmes naturels et utiliser la diversité des approches afin de s’assurer que les fermiers et les sélectionneurs ont la possibilité de prendre et d’utiliser le plus de diversité possible. De cette façon, nous avons une chance de créer des systèmes de sécurité alimentaire.

Lisez le communiqué de presse pour plus de détails à : http://www.bioversityinternational.org/news_and_events/news/news/article/the_use_and_conservation_of_diversity_must_change_with_climate_change.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=323&cHash=45815b1e86


Un pois magique mène à une nouvelle révolution verte dans les zones sèches

L’Institut International de Recherches sur les Plantes cultivées pour les Tropiques Semi-arides (ICRISAT) attend avec impatience l’introduction d’une nouvelle variété d’ambrevade (Cajanus cajan) nommée Pushkal, la première légumineuse commercialement disponible dans le monde. L’ambrevade est un aliment de base dans les pays des tropiques semi-arides du monde dont l’Inde, l’Afrique de l’est et du sud, les Caraïbes et Myanmar. De plus, l’ambrevade est broyée pour l’alimentation animale et les tiges séchées sont utilisées pour le fioul.

La nouvelle ambrevade hybride est résistante à la sécheresse et a un système racinaire fort qui aide à la fixation de l’azote. De plus, le nouvel hybride est très résistant aux maladies comme la fusariose causée par Fusarium oxysporum.

Pour les détails des caractéristiques du nouvel hybride, la manière dont il a été développé et les stratégies de sa distribution, lisez les communiqués de presse sur http://www.icrisat.org/Media/2009/media4.htm

Afrique

Le ministre de l’agriculture du Malawi a autorisé des variétés de maïs résistantes à la sécheresse

Les fermiers du Malawi vont prochainement récolter les bénéfices de la culture des variétés de maïs tolérantes à la sécheresse. Le ministre de l’agriculture du pays a récemment autorisé deux variétés de maïs tolérantes à la sécheresse dans le district de Balaka, une région sujette aux sécheresses dans le sud du Malawi. Les variétés développées par le ministère de l’agriculture en collaboration avec le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) peuvent tolérer les régions sèches et les sols non stériles. Les deux variétés sont à pollinisation ouverte. Elles sont aussi résistantes à diverses maladies qui frappent les cultures de maïs en Afrique sub-saharienne, dont le virus du maize streak et la maladie des taches grises (Cercospora sorghi)

Selon Africa News Science, les nouvelles variétés de maïs seront inclues dans le programme agricole national. Ce programme est connu pour avoir apporté une autosuffisance alimentaire au pays. Le secrétaire de l’Agriculture, Andrew Daudi, a dit que «les fermiers ont adopté ces nouvelles variétés et leur ont même donné des noms locaux, montrant ainsi qu’ils les apprécient, tout particulièrement ZM 309, une variété à maturité précoce, naine et résistante aux maladies. »

L’article est disponible sur http://africasciencenews.org/asns/index.php/News/Latest/administrator/index.php?option=com_content&task=view&id=1104&Itemid=2


Protocole d’accord pour renforcer la sensibilisation aux biotechnologies en Afrique signé

Un protocole d’accord a été signé entre la Fondation Africaine de Technologie Agricole (AATF) et le Centre Africain du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) afin de renforcer la sensibilisation en biotechnologie et en biosécurité ainsi que le partage des connaissances en Afrique via le Forum Ouvert en Biotechnologie Agricole (OFAB).

L’OFAB est une plateforme mensuelle qui amène les parties intéressées en biotechnologie à partager leurs expériences et leurs informations sur l’état, les tendances et les impacts de la biotechnologie sur le continent. L’acceptation du public est essentielle pour une utilisation réussie de la biotechnologie agricole moderne afin d’améliorer la production alimentaire en Afrique. Le protocole d’accord a été signé par le nouveau directeur exécutif de l’AATF, Daniel Mataruka, et le directeur du centre africain de l’ISAAA, le Dr. Margaret Karembu, à Nairobi (Kenya).

Pour plus d’informations contactez Daniel Otunge du centre africain de l’ISAAA à d.otunge@cgiar.org ou visitez http://www.ofabafrica.org.


l’IFAD fait un prêt à la Tanzanie pour le développement agricole

Le Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD), une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations Unies, a attribué 56 millions de dollars US comme prêt supplémentaire à la Tanzanie. Le programme espère améliorer la productivité agricole et les revenus en soutenant le développement des petits propriétaires agricoles.

De plus, les bénéficiaires auront accès aux connaissances, technologies, systèmes de commercialisation et infrastructures agricoles. L’accord de prêt a été signé par l’ambassadeur Wilfred Joseph Ngirwa, représentant permanent de la Tanzanie aux agences des Nations Unies (FAO, IFAD et WFP) et Lennart Båge, président de l’IFAD.

Allez sur http://www.ifad.org/media/press/2009/13.htm pour plus d’informations.


Les fermiers bénéficient des variétés améliorées de doliques

Les petits fermiers d’Afrique sub-saharienne apprécient les meilleurs rendements et l’augmentation des bénéfices dus aux nouvelles variétés développées par l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (IITA). Les fermiers ayant planté des variétés améliorées de dolique qui produisent plus de grains pour l’alimentation et le fourrage, ont vu leurs revenus augmenter de 55 %, selon l’institut basé au Nigeria. Les variétés sont aussi résistantes au Striga, une mauvaise herbe parasite responsable de pertes de récoltes pouvant atteindre 80% des rendements annuels des cultures de doliques. Dans le sol, des parties du Striga se lient aux racines des plantes cultivées et se nourrissent à leurs dépends, réduisant le rendement de manière importante et quelquefois détruisant entièrement les champs.

L’IITA a dit que les fermiers utilisant les variétés de dolique améliorées gagnaient 140 $ US de plus que les fermiers cultivant des variétés conventionnelles. Quelques 100'000 fermiers des états de Borno et Kano au nord du Nigeria et dans la République du Niger ont adopté les variétés à hauts rendements et résistantes au Striga.

Pour plus d’informations, lisez : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=2190&zoneid=342


Des tomates avec un fort taux de béta carotène pour l’Afrique de l’ouest

Le Centre Asiatique de Recherche et de Développement des Légumes et le Centre Mondial des Légumes ont publié les résultats des évaluations de 20 lignées de tomates pour l’Afrique de l’ouest. Les tests faisaient partie d’un projet financé par la Fondation Bill et Melinda Gates pour l’amélioration des légumes et des systèmes de semences afin de diminuer la pauvreté en Afrique sub-saharienne. Les essais réalisés au Mali ont montré que deux tomates CLN2366A et CLN2366B ont un rendement de 23 et 28 tonnes/hectares respectivement et poussent dans des conditions chaudes et humides. Le fruit des deux lignées est de couleur orange, une indication de son contenu élevé en béta-carotène, ce qui a été confirmé en laboratoire (10-12 fois plus que les fruits rouges normaux de la tomate).

Les lignées ont été adaptées à la saison chaude et humide de la région, elles fleurissent plus tôt et sont grimpantes. Sokona Dagnoko, un sélectionneur de légumes du centre sous régional du Bureau pour l’Afrique de l’ouest et du centre à Bamako (Mali) est optimiste et pense que la production et la consommation de tomates à contenu élevé en béta-carotène comme CLN2366 et CLN2366B aidera à lutter contre la déficience en vitamine A en Afrique de l’ouest.

Pour les détails, lisez le communiqué de presse à : http://www.avrdc.org/morenews/2009/news-03-06-2009.pdf


l’IITA développe de nouvelles techniques pour cultiver l’igname

Les scientifiques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) en collaboration avec les chercheurs de l’université d’agriculture de Tokyo et l’Institut de Recherche sur les Cultures au Ghana ont développé une nouvelle manière de multiplier et de cultiver l’igname (Dioscorea sp.), une racine importante en Afrique sub-saharienne.

Les scientifiques ont développé une technique qui élimine l’utilisation de tubercules ; de sorte qu’un plus grand nombre de plantes cultivées sont disponibles pour l’alimentation ou la vente. Le bouturage dans de la balle de riz carbonisée est utilisé pour multiplier la plante. Cela minimise les infestations de nématodes et favorise une multiplication plus rapide, meilleure et de qualité plus uniforme de la plante cultivée. Les fermiers peuvent obtenir la balle de riz carbonisée très bon marché voire gratuitement.

Hidehiko Kikuno, physiologiste végétal de l’IITA et directeur de projet a dit : «Notre but est de réduire la quantité de tubercules d’igname utilisée comme semence ainsi les fermiers auront plus d’aliments et gagneront plus d’argent». Le coût du matériel de plantation est une contrainte importante dans la culture de l’igname, l’utilisation des tubercules comme graines pouvant représenter jusqu’à 30 ou 50% des coûts de production.

La FAO estime que l’Afrique de l’Ouest produit 97% de l’igname dans le monde.

Lisez l’article à http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=2113&zoneid=81


L’Ouganda commence des essais de coton biotech

L’Organisation Nationale de Recherches Agricoles de l’Ouganda (NARO) va bientôt démarrer les essais de coton résistant à la noctuelle (BGII) et de coton tolérant aux herbicides, connu comme Roundup Ready Flex (RRF), dans les deux principales régions de culture du coton en Ouganda, un dans l’est et un autre dans l’ouest. NARO, une institution publique de recherche, est partenaire de la compagnie privée Monsanto pour accéder à l’état de l’art en biotechnologie du coton. Avec l’aide du projet Soutien pour la Biotechnologie Agricole (ABSPII), NARO a négocié un accord sous lequel il obtient l’accès aux lignées de coton biotech développées par le privé pour des tests dans les conditions locales. Les tests évalueront la technologie pour ses performances et les effets environnementaux. Toutes les procédures réglementaires et de sécurité nécessaires ont été observées et, en février 2009, NARO a reçu un permis d’importation pour les technologies BGII et RRF pour le coton transgénique.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Tilahun Zeweldu (conseiller régional ABSPII pour l’Afrique de l’est) à zeweldu@biopstra.org ou tilazew@yahoo.com


WARDA: la crise du riz peut aider les pays africains à améliorer leurs économies

La crise alimentaire mondiale qui provoqué une escalade des prix jusqu’à 1’000 $ par tonne en 2008 offre aussi aux pays africains une possibilité d’améliorer leurs économies, selon Marco Wopereis, directeur général du Centre Africain du Riz (WARDA). Parlant durant la réunion annuelle sur le riz tolérant au stress pour les fermiers pauvres d’Afrique et d’Asie du sud (STRASA), Wopereis a dit que la crise alimentaire a actuellement rendu la culture du riz plus rentable pour les fermiers. Mais il a mis en garde : si les prix ont diminué, les menaces subsistent.

L’Afrique sub-saharienne dépend encore des importations de riz en provenance d’Asie. Selon une estimation, la région dépense environ 2 milliards de dollars US chaque année pour importer du riz. Mais les pays producteurs de riz en Asie ont leurs propres problèmes auxquels ils doivent faire face. L’Inde, le Vietnam et la Thaïlande, par exemple, doivent faire face aux effets négatifs du changement climatique mondial, en particulier la sécheresse. «Cela signifie que l’approvisionnement en provenance de l’Asie pourrait ne pas être garanti dans le futur» a dit Wopereis. Il a appelé les nations africaines à agir pour devenir autosuffisantes pour la production de riz.

Allez sur http://www.warda.org/ pour plus d’informations.


Programme pour améliorer l’agriculture en Tanzanie soutenu par l’IFAD

Le Fond International des Nations Unies pour le Développement Agricole (IFAD) a prêté 56 millions de dollars US à la Tanzanie afin de soutenir les efforts du gouvernement pour encourager la croissance économique et réduire la pauvreté dans le pays en soutenant le développement de l’agriculture de petits propriétaires. Le secteur agricole en Tanzanie comprend principalement des petits fermiers propriétaires.

Selon l’IFAD, le programme devrait aider les femmes et les hommes pauvres des zones rurales vivant avec moins d’un dollar par jour à améliorer leur productivité agricole et leur revenu. Le programme va aussi aider les personnes les plus vulnérables face à l’insécurité alimentaire en leur donnant accès aux connaissances agricoles, aux technologies, aux systèmes commerciaux et aux infrastructures.

Allez sur http://www.ifad.org/media/press/2009/13.htm pour lire l’article complet.

Asie et Pacifique

Variétés de plantes cultivées adaptées aux températures pour atténuer les effets du changement climatique

L’utilisation de variétés de plantes cultivées adaptées et améliorées va fortement minimiser l’impact du changement climatique sur les cultures des zones sèches, selon une étude réalisée par l’Institut International de Recherches sur les Plantes Cultivées pour les Tropiques Semi-arides (ICRISAT). L’ICRISAT s’attend à ce que l’impact du changement climatique dans les zones semi-arides ait deux volets : une augmentation de la température mais aussi de la fréquence des sécheresses et des inondations. L’étude a révélé, cependant, que l’augmentation prévue de la température aurait des effets négatifs plus grands sur la production des cultures que sur les changements des précipitations.

Mais le futur n’est pas si sombre. L’étude de l’ICRISAT génère une «hypothèse de l’espoir”. Selon l’institution basée en Inde, «l’adoption de cultures améliorées, les pratiques de gestion du sol et de l’eau, même sous le changement climatique, entraîneront des rendements sensiblement plus élevés que ceux que les fermiers obtiennent actuellement avec leur système avec peu d’intrants».

Lisez le communiqué de presse à http://www.icrisat.org/Media/2009/media7.htm

Europe

Les membres du parlement de l’Union Européenne améliorent leur engagement pour les objectifs de développement du millénaire

Les membres du parlement de l’Union Européenne ont renouvelé leur engagement pour les objectifs de développement du millénaire, qui visent à réduire l’extrême pauvreté de moitié d’ici 2015. Les délibérations du parlement européen ont entraîné une résolution qui permettra d’augmenter et de standardiser leurs contributions financières. Avec une estimation de 1,4 milliards de personnes vivant dans la pauvreté, il y a une grosse lacune dans l’accès aux soins de santé de base et l’éducation primaire qui entraîne la mort et un cycle perpétuel de maintien de la pauvreté. Les pays membres sont ensuite invités à améliorer qualitativement et quantitativement leur aide pour les pays pauvres. Une stratégie de contrats proposés par la Commission a aussi été soutenue qui permettrait un engagement financier plus ferme et une plus grande prévisibilité pour les pays donateurs, en échange de résultats plus durables sur les projets de l’ODM dans le pays bénéficiaire.

Pour plus de détails, allez sur : http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/028-52379-082-03-13-903-20090323IPR52378-23-03-2009-2009-false/default_en.htm


Des scientifiques dans le domaine des biotechnologies se rencontrent au Vatican pour une conférence organisée

Quelques-uns des principaux scientifiques du monde impliqués dans la recherche sur les biotechnologies se sont rencontrés au Vatican à Rome en mai, selon un rapport de Nature Biotechnology. La réunion a été organisée par Ingo Potrykus, président du bureau Humanitaire Riz Doré, sur l’invitation de l’Académie pontificale des sciences. L’académie a reconnu que la biotechnologie végétale a le potentiel de bénéficier aux pauvres. Selon l’article, les participants devraient publier une déclaration définitive et travailler sur une feuille de route pour une réglementation basée sur la science pour les plantes cultivées génétiquement modifiées.

Les abonnés à Nature Biotechnology peuvent lire l’article complet à : http://www.nature.com/nbt/journal/v27/n3/full/nbt0309-214a.html

RECHERCHES

Le coton Bt ne nuit pas aux aphides du coton

Jörg Romeis de l’Agroscope ART à Zürich (Suisse) et ses collègues ont évalué les performances des aphides du coton, Aphis gossypii, lorsqu’ils sont cultivés sur trois variétés indiennes de coton Bt (Cry1Ac) et sur leurs contreparties non transformées. Bien que la transformation n’ait pas d’influence sur la table de mortalité d’un éventail d’aphides, quelques variations ont été observées parmi les trois variétés de coton. De plus, les auteurs ont examiné dans quelle mesure les aphides prennent la protéine Bt et analysé la composition en sucre du miellat des aphides pour évaluer son aptitude pour les mangeurs de miellat. Aucun des échantillons d’aphides ne contenait la protéine Bt. En conséquence, les ennemis naturels qui se nourrissent sur les aphides ne sont pas exposés à la protéine Cry. Une différence significative dans la composition en sucre du miellat d’aphide a été détectée parmi les variétés de coton ainsi qu’entre les plantes transformées et non transformées. Cependant, il faut se demander si cette variation est pertinente du point de vue écologique, en particulier si le miellat n’est pas la seule source de sucre pour les parasitoïdes qui se nourrissent dans les champs de coton.

L’étude permet de conclure que le coton Bt pose un risque négligeable pour les aphides antagonistes et que les aphides doivent rester sous contrôle naturel dans les champs de coton Bt.

L’article est publié en ligne dans PLoS ONE. Pour lire l’article complet, allez sur : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0004804;jsessionid=FC4FF3BE190D1B36FEBF697EC09312E1


Pas d’effet important sur le flux de gènes à partir des maïs biotech volontaires

Des plantes volontaires de maïs biotech MON810 ont montré qu’elles n’affectaient pas de manière importante la présence adventive d’OGM sur le rendement des maïs traditionnels. La présence de volontaires de maïs biotech dans un champ n’est pas suffisante pour atteindre le seuil de contamination de 0.9 % établi dans l’Union Européenne, ont dit les chercheurs de l’Institut Recerca y Tecnologica Agroalimentaries (IRTA) et l’università de Girona en Espagne.

C’est la conclusion d’une étude réalisée dans la région de Foixa, Girone (Espagne). Les maïs transgéniques résistants aux insectes (Bt) et traditionnels sont cultivés à l’échelle commerciale depuis trois ans (2004-06). Durant cette période, environ 30-35% du maïs cultivé commercialement dans la région est biotech.

Les chercheurs ont rapporté que les volontaires étaient moins vigoureux que les plantes semées cette saison là, la plupart ne produisant même pas un épi. Bien que la fertilisation croisée se produise, même si les volontaires ont des panicules peu développés, son niveau est faible, compris entre 3,05 et moins de 0,1% avec une moyenne globale de 0,37 ± 0,11.

Pour plus d’informations, l’article complet est publié dans Transgenic Research : http://dx.doi.org/10.1007/s11248-009-9250-7.

ANNONCES

Vidéo de l’ISAAA : «Connaissances, technologie et diminution de la pauvreté”

Cette vidéo produite par le bureau d’Asie du sud du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) présente les principales découvertes de l’État mondial des plantes cultivées biotech/GM en 2008 et répond à l’intérêt grandissant vis-à-vis des plantes biotech de ces dernières années, y compris les avancées importantes en Afrique. La vidéo discute en détail les trois questions que la société mondiale a commencé à poser concernant les plantes biotech. Premièrement, peuvent-elles contribuer à une alimentation plus abordable ? Deuxièmement, peuvent-elles aider à atténuer les changements climatiques et contribuer à la durabilité ? Et enfin, peuvent-elles contribuer à la sécurité alimentaire mondiale et à la diminution de la pauvreté ?

Visionner la vidéo à http://www.isaaa.org/Resources/videos/gs2008/default.html. Pour obtenir une copie de la vidéo, contacter le bureau d’Asie du sud de l’ISAAA à b.choudhary@cgiar.org.

Une version abrégée de la vidéo est maintenant disponible pour le visionnage sur le site Internet de l’ISAAA. Elle recueille les principales découvertes de l’État mondial des plantes cultivées biotech/GM en 2008. Cette vidéo de 10 mn est en haute résolution et peut être facilement téléchargée. Elle est disponible en ligne à http://www.isaaa.org/Resources/videos/gs2008/default.html.


Conférence de la société africaine des sciences agricoles

La 9ème conférence de la Société Africaine des Sciences Agricoles se déroulera le 28 septembre 2009 au Cap (Afrique du Sud). Le thème de la conférence sera «Science et Technologies soutenant la sécurité alimentaire en Afrique». Les aspects comme l’agronomie, l’horticulture, l’amélioration et la physiologie des plantes, les manipulations d’après récolte ainsi que les sciences alimentaires et socio-économiques rurales ou la vulgarisation seront couverts.

Allez sur le site Internet de la conférence à http://www.acss2009.up.ac.za/ pour plus d’informations ou contactez G.D. Joubert à joub@absamail.co.za


Agriculture: le moteur africain pour la croissance

L’Association des Biologistes Appliqués organise une conférence internationale qui se déroulera à Rothamsted Research, Harpenden, Herts (Royaume Uni) du 12 au 14 octobre 2009. Avec le thème «Agriculture : le moteur africain pour la croissance – les sciences végétales et la biotechnologie détiennent la clé”, le symposium international doit rassembler des scientifiques d’Afrique, d’Europe et des États-Unis pour examiner de quelle manière les nouvelles avancées dans la recherche des sciences végétales et le développement de technologies peuvent être utilisées pour le bénéfice de l’agriculture africaine.

Visitez le site Internet de la conférence à : http://www.aab.org.uk/contentok.php?id=83&basket=wwsshowconfdets


Vidéo de l’ISAAA «q&r avec clive james”

"Questions & réponses avec Clive James" donne la possibilité de faire mieux connaissance avec le Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA), sa mission, qui le finance et son rapport mondial sur les plantes biotech en 2008. Le Dr. Clive James répond aussi à quelques unes des questions les plus fréquentes sur le rôle des plantes biotech :

  • Comment les plantes biotech peuvent-elles contribuer à une alimentation plus abordable ?
  • Comment les plantes biotech peuvent-elles aider à diminuer les problèmes associés au changement climatique ?
  • Comment les plantes biotech contribuent-elles à la sécurité alimentaire mondiale et à la diminution de la pauvreté ?
  • Comment les plantes biotech contribuent-elles à la durabilité ?

Finalement, il partage aussi quelques messages importants sur les plantes biotech avec la société mondiale.

Pour visionner cette vidéo, allez sur le site Internet de l’ISAAA : http://www.isaaa.org/Resources/videos/qa_clivejames/default.html
Pour une copie de la vidéo, contactez le bureau d’Asie du sud de l’ISAAA à : b.choudhary@cgiar.org


La FAO héberge la conférence e-mail sur la biotechnologie

Le forum biotechnologie de l’Organisation de l’Alimentation et de l’Agriculture (FAO) va héberger une conférence e-mail du 20 avril au 17 mai 2009 sur «Apprendre du passé : succès et échec de la biotechnologie végétale dans les pays en voie de développement durant les 20 dernières années». Elle a pour but d’analyser les expériences passées d’utilisation des différentes biotechnologies agricoles dans les cultures, la sylviculture, l’élevage, la pêche/l’aquaculture et les secteurs de l’agro-industrie dans les pays en voie de développement ; de documenter et de discuter ce qui a été fructueux et ce qui a échoué et de déterminer et d’évaluer les facteurs clés qui sont responsables du succès ou de l’échec.

Pour joindre le forum (et aussi s’enregistrer pour la conférence) envoyez un e-mail à mailserv@mailserv.fao.org en laissant le sujet en blanc et entrant le texte suivant sur deux lignes : subscribe BIOTECH-L subscribe biotech-room4. Pour les autres activités de la FAO en relation avec les biotech, allez sur : http://www.fao.org/biotech/.

Document Reminders

Livre de la FAO sur l’impact socio-économique de la biotechnologie non transgénique

La FAO vient juste de publier un nouveau livre «Impact socio-économique des biotechnologies non transgéniques dans les pays en voie de développement : le cas de la micro-propagation végétale en Afrique”. Le premier chapitre se penche sur quelques approches utilisées dans l’évaluation de l’impact des innovations et présente une étude générale de la littérature concernant l’impact des biotechnologies non transgéniques. Le second chapitre étudie en détail l’étendue de l’utilisation de la micro-propagation au Gabon, au Mali, au Nigeria, en Ouganda et au Zimbabwe. Les découvertes des deux études de terrain sur la micro-propagation de la banane en Ouganda et sur la patate douce au Zimbabwe, ont pour but de mieux comprendre le processus d’adoption du matériel de plantation micro-propagé et son impact sur les moyens de subsistance, sont présentées dans le troisième chapitre.

Le livre peut être téléchargé gratuitement sur Internet à http://www.fao.org/docrep/011/i0340e/i0340e00.htm ou contactez charlotte.lietaer@fao.org pour demander une copie, en lui donnant votre adresse postale complète.


Compendium des plantes transgéniques

Wiley a publié un ensemble de 10 volumes «Compendium of Transgenic Crop Plants”. Edité par Chittaranjan Kole et Timothy C. Hall, l’ensemble offre une étude détaillée complète des plantes transgéniques développées utilisées dans le commerce actuellement. De plus, le compendium explore les risques et les préoccupations concernant l’utilisation des plantes GM et discute de la perception du public, des perspectives commerciales et des conséquences économiques et politiques liées à l’adoption de la technologie. Quelques 300 scientifiques ont contribué à cet ensemble.

Plus d’informations sur : http://as.wiley.com/WileyCDA/WileyTitle/productCd-1405169249.html


Livre sur l’impact environnemental des plantes GM

CAB International a publié un nouveau livre Environmental Impact of Genetically Modified Crops édité par N. Ferry et A. Gatehouse de l’Université de Newcastle. Le livre répond aux principales préoccupations concernant l’impact environnemental ainsi que la sécurité alimentaire. Il traite aussi de l’avenir de la biotechnologie agricole dans le contexte de la durabilité, de la gestion des ressources naturelles et de la population mondiale future ainsi que de l’approvisionnement alimentaire. Des détails sur les chapitres du livre sont disponibles sur : http://www.cabi.org/bk_BookDisplay.asp?PID=2087