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Voici le Bulletin de Décembre 2015
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NOUVELLES

Mondiales

L’accord de Paris sur le climat reconnaît que la sécurité alimentaire est une priorité

L’Organisation de l’Alimentation et l’Agriculture des Nations-Unies (FAO) a accueilli l’adoption de l’accord de Paris sur le climat, en disant : « Pour la première fois, la sécurité alimentaire figure dans un accord mondial sur le changement climatique ».

L’accord reconnaît « la priorité fondamentale de sauvegarder la sécurité alimentaire, d’en finir avec la faim et les vulnérabilités particulières des systèmes de production alimentaire vis-à-vis des impacts du changement climatique » et souligne le besoin « d’augmenter la capacité de s’adapter aux impacts négatifs du changement climatique et de favoriser la résilience climatique ... de manière à ne pas menacer la production alimentaire ».

Le secrétaire général de la FAO, José Graziano da Silva, a dit « En incluant la sécurité alimentaire, la communauté internationale reconnaît pleinement qu’il est nécessaire de faire rapidement attention pour préserver le bien-être et le futur de ceux qui sont en première ligne des menaces du changement climatique ».

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse de la FAO.


Lauréat du prix Nobel : les plantes GM sont cruciales pour lutter contre la malnutrition

Le lauréat du prix Nobel et biologiste moléculaire, Richard John Roberts, a dit que les aliments GM sont probablement plus sûrs que les aliments traditionnels. Il a affirmé cela dans son discours lors de la série de conférences pour le centenaire de l’Université de Mysore en Inde. Il a aussi mis en avant le potentiel de quelques plantes GM pour lutter contre la malnutrition.

« Nous pourrions faire des merveilles pour notre approvisionnement alimentaire avec les OGM » a dit Sir Roberts. Il a ajouté que la campagne contre les aliments GM « n’a pas de sens ». « Si vous ne voulez pas manger d’OGM, ne le faites pas. Mais, ne prétendez pas qu’ils sont dangereux. Ils ne le sont pas. Ils sont probablement plus sûrs que les aliments traditionnels » a-t-il dit.

Il a aussi exprimé sa déception concernant le retard dans la production de Golden Rice, qui pourrait aider à lutter contre les carences en vitamine A dans les pays en voie de développement.

Plus d’informations sur Bio SmartBrief.

Afrique

Des fermiers de l’ouest du Kenya demandent la commercialisation rapide du coton GM

Les acteurs du comté de Busia au Kenya, fermiers, égreneurs et responsables politiques, ont demandé au gouvernement de lever l’interdiction d’importation d’aliments GM et de permettre la commercialisation du coton GM.

Cette demande a été faite lors du séminaire de sensibilisation sur la biotechnologie d’une demi-journée qui a eu lieu au Centre de Formation Agricole. L’évènement était organisé par le comté de Busia en partenariat avec le Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole (OFAB-Kenya). Dirigé par leur gouverneur, Sospeter Ojaamong, un groupe d’acteurs des gouvernements tant du comté que du pays, ont argumenté que la technologie GM pourrait être la clé pour revivifier l’industrie du coton qui s’est effondrée dans le comté de Busia et les comtés voisins qui dépendaient d’elle en tant que culture de rente.

« Nous vivons actuellement une augmentation du retrait des terres arables. Par conséquent, la biotechnologie agricole devrait être au premier plan des systèmes de production agricole à cause des bénéfices qu’elle offre. La technologie peut aider nos experts à produire des graines de meilleure qualité qui vont améliorer les récoltes sur les petites terres » a dit le gouverneur. Il a reconnu l’importance des séminaires de sensibilisation sur la biotechnologie de manière à dissiper les mythes répandus par ceux qui s’opposent à la biotechnologie moderne. Les remarques du gouverneur mettent en avant les avis des autres conférenciers à la réunion, qui ont loué les impacts socio-économiques que le coton Bt a eu dans des pays comme l’Inde, le Burkina Faso, le Soudan et d’autres pays en voie de développement. Des scientifiques et des régulateurs ont parlé des bases du développement des plantes GM et mis en avant les évaluations de sécurité mises en place par le gouvernement pour assurer leur sécurité.

En plus d’exprimer le besoin d’adopter le coton Bt dans la région, les participants ont aussi contribué à des commentaires pour l’autorisation de cultures de coton Bt dans plusieurs localisations par l’Autorité Nationale de Biosécurité (NBA).

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Margaret Karembu (mkarembu@isaaa.org).


L’Autorité Nationale de Biosécurité du Kenya reçoit les commentaires du public sur la demande de libération dans l’environnement du coton Bt

L’Autorité Nationale de Biosécurité du Kenya (NBA) a officiellement reçu les commentaires du public. Elle commence une analyse de ces retours pour prendre en compte la demande de libération dans l’environnement (culture libre) du coton Bt au Kenya. Le Forum Public, qui a eu lieu le 11 décembre 2015, survenait quatre mois après que l’Organisation Kenyane de Recherches Agricoles ait rempli une demande similaire pour un maïs protégé contre les insectes dans le cadre du projet WEMA (Maïs efficace pour l’eau pour l’Afrique).

Plus de 100 acteurs, principalement des fermiers, des consommateurs, des médias et des étudiants y ont assisté. Des clarifications supplémentaires concernant la demande ont été présentées.

Les régulateurs de la NBA ont mis en avant les principaux composants de la demande et le raisonnement pour solliciter les commentaires du public ainsi que stipulé dans la Loi de Biosécurité de 2009. Intervenant lors de cet évènement, le Dr. Charles Waturu du KALRO, qui a travaillé comme chercheur principal dans la recherche sur le coton Bt pendant les 10 dernières années, a expliqué que la recherche faite au sein du Centre National de Recherches Agricoles a confirmé l’efficacité de la technologie Bt pour contrôler la noctuelle de la tomate. Il a ajouté que le coton Bt nécessiterait seulement deux traitements au lieu de 10 en moyenne pour le coton traditionnel. Donc les petits fermiers kenyans réaliseraient des économies substantielles sur les coûts de production avec le coton Bt. « Le coton Bt pourrait relancer l’industrie kenyane du textile en passant de la petite superficie actuelle de coton de 20 000 ha à plus de 350 000 ha » a dit le Dr. Waturu.

Faisant écho aux avis de nombreux participants, les fermiers étaient désireux de savoir quand le Kenya pourrait adopter le coton Bt. « Nous devrions arrêter d’avoir des arguments sans base et commencer à parler de quand nous aurons les graines de coton Bt » a dit M. Muriuki, un fermier. « Cette réunion publique est une révélation pour nous. Nous avons maintenant des connaissances adéquates et nous soutiendrons le coton Bt si il assure des emplois pour les jeunes » a dit un membre de Bunge La Wanainchi, un comité électoral qui rassemble des opinions à la base des questions nationales.

Le processus d’autorisation de la NBA pour la libération dans l’environnement prend 90-150 jours à partir de la date d’accusé de réception de la demande. Une décision est donc attendue en février 2015, suivie par des essais nationaux de performance par le Service Kenyan d’Inspection de la Santé des Plantes (KEPHIS).

Pour plus d’informations sur la demande, contactez le Dr. Will Tonui, PDG de l’Autorité Nationale de Biosécurité du Kenya à ceo@biosafetykenya.go.ke


L’Autorité Nationale de Biosécurité de Zambie lancée

Le gouvernement de Zambie a lancé l’Autorité Nationale de Biosécurité (NBA), dont l’activité principale est de réglementer les organismes génétiquement modifiés (OGM) ou produits d’OGM dans le pays. Le lancement, qui a eu lieu le 26 novembre 2015 à l’hôtel Radisson Blu, à Lusaka, a été présidé par le Ministre de l’Education Supérieure, le Dr. Michael Kaingu, qui a dit que l’Autorité Nationale de Biosécurité est maintenant totalement fonctionnelle et peut assurer que la Zambie bénéficie de la pratique et de l’utilisation sûre de la biotechnologie moderne.

« La sécurité sera maintenant assurée pour le développement, l’utilisation et la manipulation de toutes les technologies de modification de gène et la manipulation des utilisations pour les autorisations et autres questions clés de biosécurité » a dit le Dr. Kaingu. Lors d’une réunion parlementaire le 2 décembre 2015, les membres du parlement ont été informés par le Dr. Michael Kaingu, que l’Autorité surveillera la recherche sur les plantes GM. « Nous avons maintenant un schéma clair pour le développement de la biotechnologie. Nos scientifiques travaillent dur pour réglementer et développer des plantes GM et nous avons maintenant la capacité de les réglementer » a dit le Dr. Kaingu.

Il a informé les parlementaires que son ministère, en collaboration avec le ministère de l’agriculture, du bétail et de la pêche, travaille dur main dans la main pour mettre en place un cadre et une politique de biosécurité. Le ministre a indiqué que les autres ministères impliqués dans la formulation de la politique de biotechnologie et de biosécurité sont ceux de la santé, des terres, des ressources naturelles et de la protection environnementale ainsi que celui du gouvernement local et du logement.

Pour plus d’informations sur l’Autorité Nationale de Biosécurité de Zambie, contactez Doris Musonda à dorismusonda@gmail.com.


Le comité technique de conseil de l’ABNE tient sa réunion annuelle au Caire

Le Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE) est un programme pour construire la capacité des régulateurs africains pour les plantes GM via la formation, les services de conseil, les visites d’étude et l’accès à des informations basées sur la science dirigé par le Nouveau Programme Economique pour le Développement de l’Afrique de l’Union Africaine (NEPAD) dans les bureaux du programme au Burkina Faso et en Ouganda. Du 16 au 18 juillet 2015, le comité technique de conseil du programme s’est rencontré au Caire pour évaluer les progrès du programme et examiner ses plans pour donner aux régulateurs de nouveaux pays africains la capacité d’étudier les évaluations des risques et prendre en considération les demandes pour tester et déployer les technologies de plantes GM.

La réunion a été hébergée par le Prof. Magdy Madkour de l’université Ain Shams, qui est un membre du comité technique de conseil. Le programme comprenait une visite du Centre de Recherche Agricole de l’Institut de Recherche en Génie Génétique (AGERI). Les membres du comité de conseil des Etats Unis, d’Inde et d’Afrique ont rendu hommage à l’ABNE pour ses progrès dans la mise à disposition de services utiles aux membres des comités de biosécurité nationaux et des institutions et ont préconisé au programme d’aider cinq pays à atteindre le stade leur permettant considérer une demande pour un essais confiné initial en champ et à cinq autres d’atteindre le stade d’étudier une évaluation des risques pour une libération générale de plantes GM qu’ils jugent sans danger et productive pour les fermiers africains.

Le programme de l’ABNE devrait être capable de fournir un leadership dans toute l’Afrique pour s’assurer que les africains passent idéalement du stade de juste tester du matériel dans les champs à une commercialisation réelle et apporter de nouveaux scénarios positifs à tout le secteur agricole en Afrique.

Pour plus de détails, contactez le Dr. Naglaa Abdallah à naglaa_a@hotmail.com.

Amériques

Des scientifiques étudient l’ODM en tant que technologie d’édition précise du génome

Dans un article publié dans Plant Biotechnology Journal, la nouvelle technique d’édition du génome nommée Mutagénèse Dirigée sur les Oligonucléotides (ODM) a été présentée et étudiée avec une option pour accélérer le développement de caractères importants chez les plantes. Selon l’article, les oligonucléotides peuvent être utilisés pour réaliser des éditions ciblées dans l’ADN des plasmides, épisomes et chromosomes de bactéries, champignons, mammifères et plantes. L’ODM est un des nombreux outils de la technologie ‘Rapid Trait Development System’ (RTDS™) de Cibus qui offre une alternative d’amélioration rapide, précise et non transgénique pour développer des caractères agricoles afin de répondre au besoin urgent d’accélérer le développement de ces caractères chez les plantes et augmenter la productivité agricole mondiale.

Lisez l’article de Plant Biotechnology Journal et le communiqué de presse de Cibus pour plus d’information.


Les peptides détiennent des promesses pour augmenter le rendement des cultures sans augmenter les engrais

Des biologistes moléculaires de l’université Massachusetts Amherst (UMassAmherst) ont découvert un peptide "double agent" chez la luzerne qui promet d’améliorer les rendements des cultures sans augmenter l’utilisation d’engrais. L’équipe du UMassAmherst, ainsi que des collègues de la Fondation Noble, rapporte que la luzerne semble utiliser un processus avancé pour permettre des bactéries fixant l’azote, rhizobia, de travailler plus efficacement après qu’elles aient été recrutées dans le sol pour fixer l’azote dans des nodules spéciaux sur les racines des plantes.

Chez la luzerne, la transformation des bactéries est appelée différenciation. Les peptides NCR trouvés exclusivement dans le nodule, agissent sur les bactéries dans le processus de différenciation. Les chercheurs ont découvert qu’un de ces peptides, DNF4 ou NCR211, soutient les bactéries fixant l’azote quand elles sont dans la plante et bloque à l’extérieur les bactéries vivant librement. Le double effet de DNF4/NCR211 pourrait refléter un mécanisme permettant de s’assurer que le rhizobia reste dans un état bien différencié.

Selon Dong Wang, professeur de biochimie et de biologie moléculaire à l’UM Amherst, découvrir les peptides NCR211, qui entretiennent la survie des bactéries dans les cellules hôtes et qui pourrait être éteints, pourrait être un facteur clé dans les efforts futurs pour améliorer les légumineuses sans utiliser plus d’engrais, un développement important pour l’agriculture dans les pays en voie de développement.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse d’UMassAmherst.

Asie et Pacifique

Arcadia biosciences et BGI vont créer un centre de ressource génétique du riz

Arcadia Biosciences a commencé une collaboration avec BGI pour créer une librairie de ressources génétiques du riz afin d’avancer dans la recherche et le développement de cultures alimentaires. BGI et Arcadia vont créer, séquencer et caractériser des millions de nouveaux allèles de gène pour faciliter l’amélioration du riz dans le monde, en se concentrant sur les 5’000 lignées de riz de type indica d’Arcadia et en caractérisant la variation à haute densité du génome du riz.

BGI déterminera les séquences d’ADN génomique de 5’000 lignées. Les données assemblées et analysées seront librement accessibles. BGI stockera les graines de riz et distribuera les lignées aux chercheurs via la Banque Nationale de Gènes de Chine en échange de la mise à disposition des résultats des études sur les lignées. Arcadia conservera les droits sur toutes les découvertes découlant de la collaboration pour l’utilisation dans ses programmes R&D sur le riz, dont le développement de caractères pour l’efficacité de l’utilisation de l’azote et la tolérance à la salinité.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse de BGI.


Des produits chimiques aidant les plantes à se défendre elles-mêmes pourraient remplacer les pesticides

Une nouvelle recherche publiée dans Bioorganic and Medicinal Chemistry Letters a identifié cinq produits chimiques qui déclenchent les mécanismes de défense des plantes de riz pour lutter contre les cicadelles à dos blanc, un nuisible commun du riz.

Les plantes ont des mécanismes d’auto-défenses qui peuvent être mis en marche en utilisant des produits chimiques qui ne sont pas dangereux pour l’environnement ou toxiques pour les insectes ou leurs ennemis naturels. Dans l’étude, des chercheurs de l’université Zhejiang en Chine ont utilisé un système de criblage spécialement conçu pour déterminer les différents produits chimiques qui mettent en marche les mécanismes de défense des plantes. L’équipe a conçu et synthétisé 29 dérivés d’acides phénoxyalkanoïdes et en a identifié cinq qui pourraient être efficaces pour déclencher le mécanisme d’auto-défense des plants de riz.

« Nous démontrons pour la première fois que certains dérivés d’acides phénoxyalkanoïdes ont le potentiel de devenir des agents de protection des plantes contre la cicadelle au dos blanc » a dit le Dr. Yonggen Lou, un des auteurs de l’étude et professeur à l’université Zhejiang.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse d’Alpha Galileo.

Europe

La technologie CRISPR utilisée pour éditer les gènes des plantes

Des scientifiques du Centre John Innes et du Laboratoire Sainsbury au Royaume Uni ont montré que CRISPR peut être utilisé pour faire des changements ou des éditions dans les gènes spécifiques de deux plantes anglaises, une brassicacée, comme le brocoli, et l’orge. Les éditions sont conservées dans les générations suivantes. L’équipe a aussi trouvé qu’il est possible de ségréger et d’enlever les transgènes utilisés lors de l’édition de sorte que les générations suivantes des plantes ne puissent pas être distinguées dans leur construction de plantes qui ont été améliorées de manière traditionnelle.

Le gène édité chez l’orge devrait affecter la dormance du grain, un caractère agronomique important. Chez les brassicacées, le gène édité modifie la facilité avec laquelle les gousses des graines se brisent. Dans les deux cas, les plantes produites ont de petits changements, impliquant seulement 1-6 bases de la séquence ADN du gène ciblé. Ces changements sont suffisants pour empêcher le fonctionnement du gène.

Le processus d’édition impliqué introduit quelques transgènes pour cibler le gène spécifique et faire une coupure dans la séquence d’ADN. Les petits changements dans la séquence se produisent au moment où la coupure est réparée en utilisant le propre processus de réparation de la plante. Durant la recherche, les scientifiques ont identifié les descendants qui contenaient l’édition mais ne contenaient plus le transgène à l’origine de l’édition.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse du Centre John Innes.


Les souris GM révèlent le secret de l’existence sans douleur

Les personnes naissant avec une mutation rare sont incapables de sentir la douleur. Mais les tentatives de recréer cet effet avec des drogues ont été sans succès. En utilisant une souris GM pour porter la même mutation, les chercheurs de l’University College London ont maintenant découvert la clé de l’absence de douleur. Il a été montré en 2006 que le canal sodium Nav1.7 est particulièrement important pour signaler les voies de la douleur et les personnes naissant avec un Nav1.7 non fonctionnel ne ressentent pas la douleur.

Les chercheurs ont donné du naloxone, un bloqueur des opioïdes, aux souris qui n’avaient pas Nav1.7. Ils ont trouvé qu’elles étaient capables de ressentir la douleur. Ils ont ensuite donné de la naloxone à une femme de 39 ans porteuse de la mutation rare et elle a senti la douleur pour la première fois de sa vie. L’auteur principal, le Prof. John Wood, a dit "Après une décennie d’essais décevants de drogues, nous avons maintenant la confirmation que Nav1.7 est réellement un élément clé dans la douleur chez l’homme ».

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse de l’University College London.

RECHERCHES

Caractérisation du gène PLATZ du soja inductible par le stress

PLATZ, ou une séquence de plante riche en AT et protéine de fixation du zinc, est une nouvelle classe de protéine dont la fonction n’a pas encore été identifiée chez les plantes. Les chercheurs, dirigés par Hyun-A So et Su Jin Choi de l’université Dong-A en Corée du Sud, voulaient isoler, séquencer et analyser le gène PLATZ chez le soja.

L’équipe a isolé le gène PLATZ du soja (Glycine max L.), GmPLATZ1. Le gène était spécifiquement induit par la sécheresse, une forte salinité ou l’acide abscissique (ABA) chez le soja. Il a aussi été trouvé que GmPLATZ1 cible le noyau. La fonction du gène GmPLATZ1 a ensuite été étudiée via la sur-expression dans un arabidopsis GM.

La germination dans les plantes GM sur-exprimant GmPLATZ1 était fortement retardée dans un milieu complété avec du mannitol par rapport aux plantes de type sauvage (WT). De plus, le développement du cotylédon dans les plantes GM sur-exprimant GmPLATZ1 est aussi retardé en présence d’ABA. Les résultats suggèrent que GmPLATZ1 est impliqué dans les processus de développement comme la germination dans des conditions de stress osmotique chez les plantes.

Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article sur Plant Omics Journal.


La régulation négative de la cytokinine oxidase 2 augmente le nombre de talles et améliore le rendement du riz

Les cytokinines sont des hormones qui touchent la croissance et le développement des plantes. Le niveau de cytokinines dans les cellules des plantes est régulé en partie via la cytokinine oxydase/déshydrogénase (CKX). Parmi elles, CKX2 a été impliquée dans la régulation du rendement en grain du riz.

Pour réguler négativement l’expression d’OsCKX2, l’équipe dirigée par Su-Ying Yeh de l’Académie Sinica à Taiwan a choisi deux régions d’OsCKX2 dont la glycosylation est conservée pour concevoir deux gènes artificiels courts en épingles à cheveux avec l’ARN interférence (shRNA-CX3 et -CX5, représentant les régions de séquences de glycosylation 5′ et 3′, respectivement) pour la transformation par la méthode avec Agrobacterium. Pour chaque construction, cinq lignées de riz GM avec une expression réduite pour CKX2 ont été développées.

En serre, les plantes GM étaient plus vertes et plus vigoureuses et présentaient une sénescence retardée par rapport au type sauvage. Dans les expérimentations en champs, les deux ensembles de plants de riz GM produisent plus de talles et de grains par plante et ont un poids de 1000 grains plus important que le type sauvage. L’augmentation du rendement en grains est fortement corrélée avec l’augmentation du nombre de talles.

Ces résultats démontrent que la suppression spécifique de l’expression d’OsCKX2 via l’inactivation du gène par shRNA conduit à une amélioration de la croissance et de la productivité du riz en augmentant le nombre de talle et le poids des grains.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans Rice.


Les composes SINE inhibent l’expression de Xpo-1 et montrent des propriétés antitumorales dans les modèles de cancer de la prostate

Une plus forte expression de la ‘Chromosome Region Maintenance’ (CRM-1)/exportin-1 (XPO-1) a été corrélée avec un mauvais pronostic dans les tumeurs agressives, en faisant une cible thérapeutique intéressante. Les composés Inhibiteurs Sélectifs d’Exportation Nucléaire (SINE) se lient à XPO-1 et bloquent sa capacité à exporter les protéines cargo. L’équipe dirigée par Giovanni Luca Gravina de l’Université de L'Aquila en Italie a étudié les effets de la nouvelle classe de composés SINE dans les modèles de cancers de la prostate.

L’équipe a évalué l’expression de XPO-1 dans les tissus humains de cancer de la prostate et des lignées cellulaires. Six composés SINE différents ont été testés sur les cellules du cancer de la prostate représentant des états distincts de progression et de génotypes. Parmi les six, deux candidats SINE pour les essais cliniques, KPT-251 et KPT-330, ont ensuite été testés dans trois modèles cellulaires de cancers agressifs de la prostate greffé chez des souris mâles.

Il a été montré que XPO-1 était sur-exprimé dans les cancers de la prostate par rapport aux tissus normaux. Les composés SINE inhibent la prolifération et promeuvent l’apoptose des cellules tumorales, mais ne touchent pas les cellules épithéliales non cancéreuses de la prostate. Une administration orale de KPT-251 et KPT-330 chez les souris porteuses de tumeurs nues réduit la prolifération des cellules tumorales, l’angiogénèse et induit l’apoptose.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans BMC Cancer.


Cyp1b1 promeut la prolifération de carcinome des cellules rénales via l’expression de régulateurs de la division cellulaire

Il a été montré que le cytochrome P450 1B1 (CYP1B1) est sur-régulé dans de nombreux types de cancer, y compris les cellules du carcinome rénal (RCC). Des rapports ont montré que CYP1B1 peut influencer la régulation du développement de la tumeur, cependant son rôle en RCC n’a pas été bien étudié.

Des chercheurs ont d’abord confirmé que l’expression de la protéine CYP1B1 était beaucoup plus importante dans les lignées de cellules RCC par rapport aux tissus rénaux normaux. L’expression de CYP1B1 est associée avec le grade et le stade de la tumeur.

Pour déterminer la signification biologique de CYP1B1 dans la progression RCC, le gène a été éteint par ‘RNA interference’ et a subi différentes analyses. L’extinction de CYP1B1 a entraîné une diminution de la prolifération cellulaire, de la migration et de l’invasion des cellules RCC. CYP1B1 peut promouvoir le développement de RCC en induisant l’expression de CDC20, un régulateur de la division cellulaire. Les résultats montrent que

CYP1B1 peut être une cible potentielle pour une thérapie anticancerRCC.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans BMC Cancer.

ANNONCES

Congrès mondial 2016 de culture de cellules

Quoi: Congrès mondial 2016 de culture cellulaire

Où: Sofitel Munich Bayerpost, Munich

Quand: 23-24 février 2016

Pour plus de détails, allez sur le site Internet du congrès.

Document Reminders

Nouvelle base de données de séquences ADN dans les OGM

Le Centre de Recherches Conjointes de la Commission Européenne a publié JRC GMO-Amplicons, une nouvelle base de données qui contient plus de 240’000 séquences ADN qui apparaissent dans les organismes GM (GMOs). Cette nouvelle base de données facilitera les vérifications de présence d’OGM dans les aliments pour les hommes ou les animaux et dans l’environnement. Cette nouvelle base de données est actuellement la plus grande et la plus détaillée dans ce domaine. Elle pourrait être une clé pour développer de nouvelles méthodes de détection des OGM dans les aliments pour l’homme et les animaux.


La révolution OGM

Le VIB annonce la publication du livre ‘The GMO Revolution’, réalisé avec des scientifiques belges, qui offrent un aperçu de la manière dont les plantes GM peuvent être utiles pour résoudre les questions actuelles et futures auxquelles l’agriculture fera face. Le livre se concentre sur ce qui est là pour l’environnement, le fermier et le consommateur plutôt que sur la manière dont la technologie de recombinaison de l’ADN fonctionne. ‘The GMO Revolution’ donne une présentation basée sur des faits et nuancée de l’impact des utilisations GM actuelles et futures. Il introduit le lecteur à une pléthore de plantes différentes : de la pomme de terre à l’aubergine brinjal, du riz au maïs, de l’eucalyptus au coton, de la banane à la papaye.

‘The GMO Revolution’ est un livre très accessible et facile à lire. C’est un plus pour tous ceux qui veulent en connaître plus sur les plantes GM et les opportunités que la biotechnologie végétale peut offrir. Le livre peut être commandé en ligne sur bol.com, via la boutique en ligne de Lannoo Campus ou Amazon.