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Voici le Bulletin de Novembre 2011
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NOUVELLES

Mondiales

La commission mondiale d’agriculture durable émet des recommandations

La commission mondiale d’agriculture durable et du changement climatique, composée de scientifiques de haut niveau en agriculture, climat, alimentation et nutrition, économie et ressources naturelles, vient de publier un rapport contenant des recommandations en matière de politique en sécurité alimentaire. La commission est soutenue par le programme de recherche sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS) du Groupe Consultatif International de Recherches Agricoles Research (CGIAR) et la Plateforme Mondiale des Donateurs pour le Développement Rural.

« Ce rapport est un appel urgent pour l’action » a dit le commissaire américain Molly Jahn de l’Université du Wisconsin-Madison. « La demande mondiale d’alimentation, de fourrage et de plantes bioénergétiques augmente ; les prix alimentaires grimpent à des niveaux historiques et des évènements climatiques extrêmes dans le monde érodent encore plus la sécurité alimentaire. La bonne nouvelle est qu’il existe des étapes concrètes, soutenues par la meilleure recherche scientifique disponible, que nous pouvons prendre maintenant ».

Les 7 recommandations pour les décideurs politiques sont :

  • Intégrer la sécurité alimentaire et l’agriculture durable dans les politiques nationales et mondiales ;
  • Augmenter de manière importante le niveau d’investissement mondial pour l’agriculture durable et les systèmes alimentaires dans les prochaines décennies ;
  • Intensifier de manière durable la production agricole tout en réduisant l’émission de gaz à effet de serre et les autres impacts environnementaux négatifs de l’agriculture ;
  • Cibler les populations et les secteurs qui sont les plus vulnérables au changement climatique et à l’insécurité alimentaire ;
  • Réformer l’accès aux aliments ainsi que les schémas de consommation pour s’assurer que les besoins nutritifs de base sont remplis et pour encourager les habitudes alimentaires saines et durables dans le monde;
  • Réduire les pertes et les déchets dans les systèmes alimentaires, en particulier celles liées aux infrastructures, aux pratiques agricoles, à la transformation, la distribution et aux habitudes des ménages ; et
  • Créer des systèmes d’information compréhensibles, partagés et intégrés qui prennent en compte les dimensions humaines et écologiques.

Le résumé présente les actions que la commission suggère de mettre en œuvre simultanément par les gouvernements, les institutions internationales, les investisseurs, les producteurs agricoles, les consommateurs, les industries alimentaires et les chercheurs.

Lisez l’article sur : www.news.wisc.edu/20040


FAO : les plantes traditionnelles doivent être protégées du changement climatique

Il y a un besoin urgent de protéger les plantes alimentaires traditionnelles et les autres variétés de plantes dans le monde du changement climatique et des autres stress environnementaux. Les pays doivent développer des politiques spécifiques pour conserver et utiliser plus largement les variétés de plantes. Le directeur général de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf, a lancé cet appel lors du vingtième anniversaire du traité international pour protéger et partager les ressources génétiques végétales.

« La conservation et l’utilisation durable des ressources génétiques des plantes pour l’alimentation et l’agriculture sont les clés pour s’assurer que le monde produira assez d’aliments dans le futur pour nourrir sa population croissante » a dit Diouf. Il a mentionné que le traité international sur les ressources génétiques des plantes pour l’alimentation et l’agriculture est un outil important pour adapter l’agriculture au changement climatique. Son fonds de partage des bénéfices soutient les fermiers et les sélectionneurs dans 21 pays en voie de développement pour adapter les plantes clés aux nouvelles conditions apportées par le changement climatique, les inondations, la sécheresse, les nuisibles, les maladies et d’autres facteurs.

« Les effets du changement climatique sur l’agriculture ne respectent pas les frontières nationales, ils couvrent la totalité des zones agro-écologiques » a dit Shakeel Bhatti, secrétaire du Traité International. « Pour cette raison, cet ensemble de projets a une approche pionnière dans l’établissement de connaissances de base dans le monde. Quelques-uns de ces projets nous aiderons à établir des priorités claires et des plans d’actions transfrontaliers pour des actions futures ».

Lisez le communiqué de presse : www.fao.org/news/story/en/item/94530/icode/.


Mettre une plante GM sur le marché

Le consultant en affaires agricoles, Philips McDougal, a rapporté les résultats d’une étude détaillée concernant les coûts de commercialisation d’une plante GM. Il a montré que le coût de la découverte, du développement et de l’autorisation d’une nouvelle plante GM avec un nouveau caractère introduit entre 2008 et 2012 était de 136 millions de dollars US.

L’étude réalisée en septembre 2011 était basée sur les informations fournies par les principaux développeurs de plantes GM : BASF, Bayer CropScience, Dow AgroSciences, DuPont/Pioneer Hi-Bred, Monsanto et Syngenta AG. Les plantes GM qui ont été commercialisées dans deux pays et qui ont obtenu l’autorisation d’importation d’au moins cinq pays sont prises en compte. Le rapport montre aussi :

  • Il faut, en moyenne, 13.1 années entre l’initiation du projet de découverte et le lancement commercial pour les plantes pertinentes ;
  • Le temps nécessaire dédié aux questions d’enregistrement et de réglementation augmente : de 3.7 ans, en moyenne, pour un évènement introduit avant 2002 et 5.5 ans actuellement ;
  • La période dédiée aux questions de réglementation scientifique, d’enregistrement et de réglementation est la phase la plus longue dans le développement du produit. Elle représente 36.7% du temps total ; et
  • Le nombre d’unités (gènes candidats, constructions ou évènements génétiques) testées pour développer un caractère tend à augmenter.
Lisez l’article sur : www.croplife.org/PhillipsMcDougallStudy.

Afrique

Les compagnies semencières kenyanes exhortées à aller vers la biotechnologie

Le rôle de l’industrie semencière est critique pour assurer la commercialisation, avec succès, des plantes GM, a dit le secrétaire kenyan de l’agriculture, le Dr. Wilson Songa, aux représentants des compagnies semencières lors d’un atelier de sensibilisation à la biosécurité et à la biotechnologie qui s’est déroulé à Nairobi les 17 et 18 novembre 2011.

Notant que la graine est sans aucun doute l’apport le plus important dans la production agricole, Songa a exhorté l’industrie semencière à prendre avantage de l’environnement favorable aux biotechnologies au Kenya pour produire et commercialiser des graines génétiquement améliorées afin de permettre au pays d’améliorer sa sécurité alimentaire. Le Kenya est actuellement engagé dans la recherche et le développement de maïs, manioc, papaye, sorgho, patate douce et coton transgénique, entre autres.

Le forum était organisé par l’association kenyane du commerce des semences (STAK) et l’association africaine du commerce des semences (AFSTA) pour informer l’industrie semencière du statut de la biotechnologie végétale moderne et de la réglementation en biosécurité au Kenya. Le secrétaire général de l’AFSTA, Justin Rakotoarisaona a exhorté l’industrie semencière à adopter la biotechnologie moderne pour rester compétitive dans le commerce des graines. Il a dit que l’AFSTA soutient l’utilisation responsable de la biotechnologie moderne pour améliorer la productivité agricole et la sécurité alimentaire en Afrique. L’atelier de travail était suivi par une quarantaine de compagnies semencières qui opèrent en Afrique.

Pour plus d’informations, contactez otunge@afsta.org.


La S&T est la principale priorité du plan national ougandais de développement

Le gouvernement de l’Ouganda a identifié les sciences et technologies comme une des quatre priorités de son plan national de développement pour 2010/11 à 2014/15. Les connaissances scientifiques devraient transformer le pays, passant d’une économie agricole à une économie industrielle.

« Les perspectives de développement de l’Ouganda sont étroitement liées à la paix, l’adoption et l’utilisation de la science et de la technologie dans les processus de développement » a dit le Dr. Peter Ndemele, secrétaire exécutif du conseil national pour la science et la technologie (UNCST) en Ouganda. Le développement et la mise en œuvre de politiques et de stratégies qui intègrent la science et la technologie dans le processus national de développement sont le mandat de l’UNCST.

Le gouvernement renforce ses capacités S&T via la création d’une masse importante de scientifiques et d’ingénieurs ainsi que d’infrastructures modernes dans les universités et les institutions de recherche. Des efforts sont aussi faits pour améliorer les partenariats privé-public et les collaborations internationales.

Lisez l’article sur : http://allafrica.com/stories/201111161054.html


Un scientifique du centre africain du riz récompensé

Un scientifique du centre africain du riz à Cotonou (Bénin) a reçu le prix 2011 pour les jeunes chercheurs agronomes de Japan International pour la supervision du développement de stratégies de gestion intégrée des mauvaises herbes pour des petits fermiers pauvres d’Afrique subsaharienne (ASS).

Le Dr. Jonne Rodenbug, ressortissant néerlandais, a pu identifier des mécanismes génétiques efficaces pour obtenir une résistance contre les mauvaises herbes parasites les plus importantes dans les systèmes de riz pluviaux et des variétés hautement résistantes et tolérantes pour une utilisation immédiate dans les champs des fermiers.

« Les résultats de sa recherche sur la résistance des variétés de riz aux mauvaises herbes parasites seront très utiles dans les programmes d’amélioration du riz » a dit Dr. Marco Wopereis, directeur général adjoint d’AfricaRice, Recherche pour le développement. « Si les fermiers pauvres pouvaient lutter contre ces mauvaises herbes via le choix des semences, ce serait une avancée majeure car, jusqu’à présent, seules les approches de gestion des cultures sont disponibles pour combattre ces mauvaises herbes ».

Plus d’informations : www.africaricecenter.org/warda/newsrel-japanaward-nov11.asp


Juma: l’Afrique doit être ouverte aux nouveaux outils de la biotechnologie

Les nations africaines doivent être ouvertes aux nouvelles technologies qui permettent aux fermiers de cultiver des plantes ayant un rendement et un contenu nutritionnel sans précédent et résistantes à des stress biologiques et physiques. Calestous Juma, directeur des innovations agricoles dans le projet africain à la Harvard Kennedy School à Cambridge (Massachusetts) a transmis cette information dans un article « Preventing hunger: Biotechnology is key » publié le 23 novembre dans la version en ligne du journal Nature.

Juma a dit que sans les avancées de la biologie moléculaire et des autres domaines scientifiques, les nations africaines seraient dans une situation bien pire que celle dans laquelle elles sont actuellement. « Pour résoudre la faim dans le monde, il faudra produire de plus de plus d’aliments. Mais exclure les options technologiques qui augmentent la productivité fera plus de mal que de bien ».

La communauté internationale, selon Juma, a besoin d’avoir une approche pragmatique « qui contient les meilleures options technologiques disponibles plutôt que de se baser sur des positions politiques idéologiques qui vont mettre en danger les personnes les plus vulnérables dans le monde. Toutes les options technologiques pour répondre aux besoins alimentaires mondiaux doivent donc être sur la table, y compris la biotechnologie agricole » a-t-il dit.

Les abonnés peuvent lire l’article sur : www.nature.com/nature/journal/v479/n7374/full/479471a.html


Un virus du manioc se répand en Afrique de l’est

La marbrure du manioc (CBSD) est sur le point de devenir une épidémie en Afrique de l’est. Des experts de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont dit que la maladie a été observée dans des zones qui n’étaient pas encore touchées et où le manioc est la principale culture alimentaire. Des peuples au Burundi, Rwanda et en Ouganda dépendent de cette culture pour leur alimentation.

« Aucune des variétés actuellement distribuées aux fermiers ne semblent être tolérante à la marbrure du manioc. Nous avons urgemment besoin d’obtenir des informations sur l’étendue et la sévérité de cette épidémie et de soutenir les investissements pour identifier des variétés tolérantes et des stratégies d’adaptation pour les fermiers » a dit Jan Helsen, chef de l’initiative régionale Manioc en Afrique de l’est et du centre financée par l’Union Européenne.

Helsen a dit que des comités nationaux de pilotage ont été mis en place pour gérer les réponses à la maladie. « Grâce à la prévoyance et au soutien scientifique de l’institut international d’agriculture tropicale (IITA), des efforts sont en cours pour comprendre l’épidémiologie de la maladie mais un soutien supplémentaire sera nécessaire pour ce travail ainsi que pour sélectionner et apporter les variétés tolérantes à la marbrure du manioc » a ajouté Helsen.

Le communiqué de presse de la FAO : www.fao.org/news/story/en/item/94313/icode/.


Une conférence agricole a pour but d’augmenter la production alimentaire en Afrique

Une conférence de haut niveau, qui a eu lieu récemment à Addis Ababa (Ethiopie), a rassemblé les principaux politiciens, académiques et représentants des organisations de fermiers et de commerce ainsi que les groupes du secteur privés. Les thèmes de sécurité alimentaire et de productivité agricole ont été discutés et les réussites sur le continent ont été partagées.

« Ce que nous voulons, c’est trouver des solutions pratiques qui mènent à une augmentation de la productivité en Afrique puis améliorer la sécurité sur le continent » a dit le directeur de la conférence, Kwadwo Asenso-Okyere, directeur du bureau régional d’Afrique de l’est et du sud de l’IFPRI.

L’évènement était sponsorisé par l’institut international de recherche en politique alimentaire (IFPRI), la commission de l’Union Africaine, la commission économique des Nations Unis pour l’Afrique et le Forum pour la recherche agricole en Afrique. Il s’est aussi concentré sur les partenariats pour assurer l’avancement et le progrès des objectifs fixés.

Plus d’informations : www.voanews.com/english/news/africa/Agricultural-Conference-Aims-to-Increase-Food-Production-in-Africa-133061308.html


Initiative africaine pour prendre la direction de la recherche sur les plantes clés

L’initiative africaine « Support to Agricultural Research for Development on Strategic Crops in Africa » (SARD-SC) a pour but d’aider l’Afrique à progresser sur sa vision de la sécurité alimentaire pour le continent en se concentrant sur un programme de recherche sur les plantes agricoles clés. L’initiative est, de manière très compétente, soutenue par des experts de l’institut international d’agriculture tropicale (IITA), le centre international de recherches agricoles dans les régions sèches (ICARDA) et le centre africain du riz (AfricaRice).

Dans une interview avec le Dr. Peter Hartmann, le directeur général de l’IITA a dit que l’initiative suit le programme établi du Programme complet de développement agricole africain sur la faim, la sécurité alimentaire, la recherche agricole et les systèmes alimentaires durables pour l’Afrique de l’Union Africaine. Cela permettra aussi un accès à la recherche du monde entier pour le bénéfice du continent africain.

Lisez l’article et l’interview : www.iita.org/news-feature-asset/-/asset_publisher/B3Bm/content/african-initiative-to-take-leadership-of-research-on-key-crops?redirect=%2Fnews


Atelier de travail sur la gestion efficace des programmes de résistance aux insectes en Afrique du sud

Un système africain agribiotech efficace et fonctionnel demande une gestion des ressources de résistance aux insectes (IRM) personnalisée et efficace ainsi qu’un appui technique pour les acteurs du continent. C’est une des conclusions de l’atelier de deux jours de formation de formateurs sur la gestion des résistances aux insectes (IRM) et des pratiques de gestion qui s’est déroulé à Pretoria (Afrique du Sud) les 27 et 28 octobre 2011. L’atelier, organisé par l’agence du NEPAD, l’ABNE, en collaboration avec CropLife International et AfricaBio, a été suivi par 44 participants dont des scientifiques, des représentants des offices de réglementation et des représentants de l’industrie de la biotechnologie venus du Burkina Faso, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, d’Afrique du Sud et d’Ouganda.

Divers acteurs du continent ont exprimé des préoccupations à propos de la durabilité de l’économie et des bénéfices environnementaux des plantes GM, à cause d’une possible évolution des résistances des insectes et des mauvaises herbes. Donc l’objectif de l’atelier était de réunir des experts africains pour identifier les écarts sur les connaissances sur la gestion de la résistance aux insectes et de venir avec programmes d’introduction de résistance efficace et à long terme. L’atelier a fourni la possibilité aux acteurs de réévaluer le risque de résistance et d’identifier les stratégies les plus efficaces pour préserver Bacillus thurigiensis (Bt) et les technologies de résistances aux insectes dans un environnement agricole africain.

Un des résultats de l’atelier a été la formation d’un groupe de travail africain sur la gestion des résistances aux insectes qui va former une ressource de base pour le suivi et la mise à jour des informations pour les preneurs de décisions et les développeurs de politique pour les programmes de gestion de la résistance aux insectes. Les experts serviront aussi de formateurs pour construire une capacité pour une gestion efficace de la résistance aux insectes au sein de la communauté agricole en Afrique. Une liste de diffusion sera créée pour le groupe afin de faciliter les échanges d’information et l’apport de services.

A la fin de l’atelier, les participant ont été d’accord sur le fait qu’il y a besoin d’un manuel africain sur la gestion de la résistance aux insectes adapté à partir du manuel existant de Crop Life International (CLI) en y incorporant, entre autres, des exemples africains. Le manuel africain sur la gestion de la résistance aux insectes devra avoir des chapitres avec des exemples de cas ou de situation spécifiques par plante, pays et zone agro-écologique. Le besoin de créer un mécanisme permettant aux fermiers africains d’accéder aux stratégies de gestion des résistances aux insectes, y compris développer des formes simplifiées et des messages destinés aux fermiers, a aussi été identifié.

Pour des informations supplémentaires, contactez le Prof. Diran Makinde, directeur du Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE) : diran.makinde@nepadbiosafety.net


Journées explicatives sur le coton BG II au Burkina Faso

La compagnie burkinabé de textile (SOFITEX), l’institut pour la recherche sur l’environnement et l’agriculture (INERA) et Monsanto ont terminé un atelier de trois journées pour expliquer et sensibiliser les fermiers cultivant du coton. Les explications en champs se sont déroulées du 19 au 21 octobre 2011 dans la partie ouest du Burkina Faso dans les villages de Natéma, Sangoulema et Boni.

Cinq jours plus tard, le 26 octobre, 212 des 281 participants de la région ouest se sont rendus au centre sud du pays dans le village de Tiakané pour visiter des champs modèles de Bollgard II (BGII) et être sensibilisés aux bonnes pratiques. Ils ont été informés de la nécessité d’observer les distances refuges imposées entre les champs de coton GM et non GM de manière à maximiser les bénéfices de la technologie Bt tout en évitant la résistance des nuisibles du coton. La visite leur a permis d’interagir avec leurs collègues fermiers, les chercheurs et les représentants du secteur privé. Ils ont été informés sur les meilleures pratiques agricoles pour le coton Bt et ont apprécié le potentiel du fertilisant, le chlorure de potassium (KCl) pour améliorer le rendement du coton et la qualité des graines.

Profitant de la présence de ceux qui ont développé la technologie, les fermiers ont demandé s’il était possible de revoir le prix de la semence transgénique. Le représentant de Monsanto pour l’Afrique de l’ouest, le Dr. Traoré Doulaye, les a assuré que Monsanto négocie actuellement avec son homologue au Burkina Faso une réduction du coût des semences.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Doulaye Traoré, Corporate & Regulatory Affairs Manager Monsanto West Africa : doulaye.traoré@monsanto.com et Cyr Payim Ouédraogo président du RECOAB Burkina et principal journaliste à l'Observateur Paalga : cyrpayim@hotmail.com.


Le ministre du Zimbabwe voit le besoin de faire la recherche en biotechnologie

L’assemblée de la chambre du Zimbabwe a ratifié une motion pour faire du pays un membre du centre international de génie génétique et de biotechnologie. Le ministre des sciences et des technologies, Heneri Dzinotyiwei, a dit que cela permettrait au Zimbabwe d’accéder au matériel de pointe sans coût supplémentaire.

« Cela signifiera que nous pourrons avoir le droit d’envoyer des scientifiques faire de la recherche en utilisant du matériel sophistiqué qui n’est pas disponible au centre » a dit le ministre. « Il n’est pas possible que le Zimbabwe puisse acheter ce matériel parce qu’il est très cher ». Il a ajouté que l’adoption des organismes génétiquement modifiés serait une opportunité pour ressusciter le secteur agricole.

L’article complet http://allafrica.com/stories/201110270305.html

Asie et Pacifique

Une méthode rapide de détection basée sur la PCR pour la maladie des raies noires du bananier en Indonésie

Une étude sur le développement d’une méthode rapide de détection par PCR de la maladie des raies noires dans les bananeraies indonésienne causée par Mycosphaerella fijiensis a été entreprise par BioTrop. La maladie a été enregistrée pour la première fois en 1964 à Fidji. La maladie cause une défoliation importante et une réduction importante de la récolte ainsi qu’un murissement inégal des bananes.

Différents spécimens du pathogène ont été collectés et caractérisés morphologiquement. Grâce aux enzymes de restriction utilisées dans les analyses RFLP comme AluI, HaeIII, et TaqI, les pathogènes M. eumusae, M. fijiensis et M. musicola ont été identifiés. Des paires de primers spécifiques aux espèces, MfijF/MfijR et MmusF/MmusR ont été développées avec succès pour détecter et diagnostiquer la présence de M. fijiensis et de M. musicola, respectivement.

Lisez le résumé de la recherche sur : www.biotrop.org/res.php?act=resdet&id=160&kat=6. Pour plus d’informations sur la biotechnologie en Indonésie, contactez Dewi Suryani de IndoBIC: catleyavanda@gmail.com.


Etude détaillée : la biotechnologie aide à améliorer l’environnement

Muhammad Awaiset ses collègues de l’institut d’information sur les technologies COMSATS au Pakistan ont publié une étude détaillée sur les récents progrès de la biotechnologie environnementale, avec un accent sur la production d’aliments, le contrôle de la pollution et la production de bioénergie.

Selon les auteurs, le succès de la génomique en biotechnologie environnementale dépendra fortement de plusieurs facteurs comme l’acceptation sociale et culturelle du changement technologique, le niveau des technologies et les investissements dans les infrastructures des pays respectifs, les conducteurs de marchés et d’autres déterminants structurels. Ils ont aussi mis en avant que les biotechnologies du futur ont le potentiel de devenir une force motrice majeure dans le domaine de l’environnement qui pourrait bénéficier tant aux pays en voie de développement qu’aux pays développés.

L’article publié dans Applied Sciences Journal est disponible : http://idosi.org/wasj/wasj14(9)11/16.pdf.

Europe

Les plantes GM comme facteur d’augmentation de croissance au niveau de la ferme

Tatjana Papić-Brankov de l’université européenne et Koviljko Lovre de l’université de Novi Sad ont publié un article sur l’impact économique de la première génération de plantes GM. Ils ont dit que la biotechnologie a été une clef déterminante pour le processus mondial en économie.

Selon le rapport, « un tiers de l’augmentation mondiale en moyenne (37%) appartient aux innovateurs (créateurs de technologie et distributeurs de semences, alors que les deux tiers appartiennent aux fermiers et aux petits consommateurs ». Ils ont dit que les plantes GM peuvent avoir encore plus d’impact au niveau de la ferme si les problèmes de production sont résolus et si les fermiers ont un accès libre aux nouvelles technologies.

Plus d’informations : www.eknfak.ni.ac.rs/Ekonomske-teme/et2011-2en.pdf#page=118


Document sur la sécurité alimentaire

La société pour la microbiologie générale (SGM), un organisme de bienfaisance enregistré a publié une prise de position sur la sécurité alimentaire. Elle a été lancée le 1er novembre 2011 à la chambre des lords, Royaume Uni.

La SGM a présenté neuf thèmes de recherche où le rôle de la recherche en microbiologie est crucial pour atteindre l’objectif d’assurer la sécurité alimentaire dans le monde. Ce sont la santé des sols et le cycle des nutriments, la dynamique plante-microbe, les pathogènes des cultures et les nouvelles méthodes.

Tout en reconnaissant que toute solution proposée pour le défi de la sécurité alimentaire demandera des équipes pluridisciplinaires et multinationales, la SGM voit la nécessité de :

  • Soutenir les programmes de recherche en microbiologie et de procurer les ressources nécessaires pour faire la recherche proposée.
  • Soutenir la formation et le développement de microbiologistes qualifiés.
  • Fournir des équipements de renommée mondiale, y compris ceux nécessaires pour l’étude des microbes chez les animaux, les cultures ou les systèmes environnementaux in situ plutôt qu’en laboratoire.
Lisez les actualités : www.sgm.ac.uk/news/PositionStatements.cfm. Téléchargez l’article www.sgm.ac.uk/PA_Forms/FoodPS_Web.pdf


Les connaissances de la science à la société : le projet KNOSOOS

Le programme environnement des Nations Unies (UNEP) a annoncé que la nouvelle plateforme Internet a pour objectif de permettre aux décideurs de comprendre la recherche scientifique dans le domaine de l’environnement. Cette nouvelle plateforme, nommée Projet KNOSSOS, est financée par l’Union Européenne. KNOSSOS est l’écho de la position de la Commission Européenne sur le futur de la science en Europe et l’affirmation du commissaire européen de l’environnement, Janez Potočnik, que « combler la lacune entre la science et la politique n’est pas une question technique. C’est une question politique, économique, sociale et culturelle. »

Le gestionnaire du projet KNOSSOS, Thierry Lucas, a dit lors du lancement : « Nous avons besoin d’une plus grande communication entre les scientifiques et les décideurs. Améliorer les canaux de communication entre les deux est le point de départ de KNOSSOS… En faisant le bilan de la recherche dans le domaine de l’environnement, l’équipe du projet KNOSSOS peut produire des lettres d’information tous les trois mois et, en combinaison avec le dialogue politique, nous pourrons établir des étapes pour combler le fossé entre la science et la politique ».

Plus d’informations sur le nouveau projet : www.unep.org/newscentre/default.aspx?DocumentID=2659&ArticleID=8931&l=en.

RECHERCHES

ANNONCES

Le site Internet sur la biotechnologie de la FAO inauguré

Le site Internet de la FAO sur la biotechnologie mis à jour vient d’être inauguré. Entre autres nouvelles caractéristiques se trouve une salle de presse, une galerie de photos et un mécanisme de recherche multilingue, permettant à l’utilisateur de chercher dans toutes les pages Internet, documents, nouveaux articles et les conférences e-mail hébergées sur le site.

Allez voir le nouveau site Internet: www.fao.org/biotech/en/ (en arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol). Envoyez vos commentaires sur le nouveau site à biotech-website@fao.orgt ou sur www.fao.org/biotech/biotech-news/en/.


Conférence mondiale du partenariat sur le manioc

« Cassava: Overcoming challenges of global climatic change » est le thème de la deuxième conférence mondiale du partenariat sur le manioc GCP21-11. La conférence se déroulera au centre Speke Resort and Conference Centre à Kampala (Ouganda) du 18 au 22 juin 2012.

Le partenariat est composé de 45 institutions de part le monde et traite de la communauté internationale de recherche et de développement du manioc. La discussion portera, pour le manioc, sur les thèmes socio-économiques, biodiversité et ressources génétiques, modification de l’amidon, génomique, marqueurs moléculaires génétiques et découverte de gènes ainsi que transfert de technologies.

Plus de détails sur : www.DanforthCenter.org/GCP21-II.


Forum biotech hébergé par la FAO

Le Forum Biotechnologie hébergé par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture est une conférence e-mail nommée « Strengthening partnerships in agricultural biotechnologies for the benefit of smallholders in developing countries: Discussing North-South, South-South, Public-Private cooperation and more » qui se déroulera du 14 novembre au 9 décembre 2011. Elle couvrira les thèmes tels que les pièges potentiels et les bénéfices des différentes sortes de partenariats ; les leçons apprises et les meilleures pratiques tirées des expériences passées ainsi que les conseils pertinents qui peuvent être fournis aux pays en voie de développement ou aux organisations nationales de recherches sur le sujet.

La conférence est ouverte à tout le monde, d’accès libre et sera modérée. Pour joindre le forum, et aussi pour s’enregistrer pour la conférence, envoyez un e-mail à mailserv@mailserv.fao.org en laissant le sujet en blanc et en entrant le texte suivant sur deux lignes :

subscribe BIOTECH-L

subscribe biotech-room1

Document Reminders

Rapport sur les résultats des symposiums internationaux COP 10 et COP-MOP 5

La Convention sur la Biodiversité a publié un rapport de 20 pages sur les symposiums internationaux COP10 et COP-MOP5 qui se sont déroulés à l’hôtel Akasaka Grand Prince à Tokyo (Japon) le 15 mars 2011. Le rapport comprend les thèmes importants qui ont été discutés durant le symposium comme la négociation et l’adoption du Protocole supplémentaire de Nagoya-Kuala Lumpur; le régime du Protocole de Carthagène et la mise en œuvre du Protocole supplémentaire de Nagoya-Kuala Lumpur ainsi que l’accès au Protocole de Nagoya et le partage des bénéfices.

Obtenez une copie du rapport : www.cbd.int/doc/reports/report-symposium-cop10-mop5-en.pdf