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Voici le Bulletin de Janvier 2014
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Les principaux modeles economiques pointent en direction de l’agriculture mondiale, du changement climatique

Une nouvelle étude, publiée dans un numéro spécial des Proceedings of the National Academy of Sciences, rassemble neuf des plus importantes équipes de modélisation économique et met l’accent sur l’agriculture pour comparer leurs résultats concernant l’avenir de l’agriculture. L’article est le produit d’une collaboration de plusieurs années entre les principales équipes de recherche dans le monde sous l’égide du projet de modèle agricole de comparaison corrélative et d’amélioration (AgMIP) et du projet de modèle de comparaison corrélative de l’impact intersectoriel (ISI-MIP).

Les résultats de l’analyse sont, entre autres :

  • L’effet moyen direct du changement climatique sur la récolte est un déclin de 17%, mais il existe des différences significatives selon les cultures, les régions et les modèles climatiques.
  • L’effet final moyen sur le rendement est un déclin de 11% si les fermiers modifient l’utilisation d’intrants et les pratiques de gestion sur les zones agricoles actuelles, étendent la production à de nouvelles zones (une augmentation des superficies mondiales d’environ 8%) et diminuent la consommation (une diminution d’environ 3%).
  • L’effet moyen sur les prix des plantes est une augmentation de 20%, mais pour quelques plantes dans quelques régions les prix ne changeront pas du tout, alors que pour d’autres l’augmentation sera de plus de 60%.
  • Les différences de résultats entre les modèles proviennent des hypothèses différentes faites pour modéliser les groupes en 3 zones : A quel point est-il facile de convertir des terres non arables en terres agricoles ? A quel point les fermiers peuvent-ils accepter une augmentation des prix avec une augmentation des rendements ? et A quel point les flux commerciaux internationaux répondent-ils aux différents effets régionaux du climat ?
Lisez le communiqué de presse de l’IFPRI : www.ifpri.org/pressrelease/major-economic-models-climate-change-and-agriculture-point-same-direction-differ-magnit.

Afrique

Projet de recherche pour renforcer l’agriculture en angola

L’Angola, le Brésil et l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) travailleront ensemble pour renforcer la sécurité alimentaire dans les pays du sud de l’Afrique en stimulant la recherche agricole et vétérinaire. Dans le cadre d’un accord de coopération Sud-Sud, les chercheurs angolais recevront une aide technique et une formation à court terme de la Corporation pour la Recherche Agricole Brésilienne (EMBRAPA), qui joue un rôle clé dans le programme national brésilien fructueux pour diminuer drastiquement la faim. Soutenu par la FAO, le projet de deux ans sera cofinancé par l’Angola et le Brésil, l’Angola couvrant le coût financier de 2.2 millions de dollars et le Brésil fournissant une contribution en nature de 875 000 dollars via le travail des experts de l’EMBRAPA. Le projet formulera une stratégie nationale pour l’innovation agricole en plus de former 60 chercheurs de l’Institut Angolais de Recherches Agricoles et 45 de l’Institut de Recherches Vétérinaires.

Lisez le communiqué de presse de la FAO : www.fao.org/news/story/en/item/212887/icode/?utm_source=twitter&utm_medium=social+media&utm_campaign=FAOnews&utm_content=ac.


L’afrique du sud lance une strategie bioeconomique

L’Afrique du Sud vient de lancer une nouvelle stratégie bioéconomique, dont le gouvernement dit qu’elle renforcera l’accès du public à la sécurité alimentaire, à de meilleurs soins de santé, au travail et à la protection environnementale. Le Ministre des Sciences et Technologies, Derek Hanekom, a lancé le 14 janvier 2014 la stratégie qui a pour objectif un développement économique, social et environnemental durable. La nouvelle politique promeut des partenariats multisectoriels et une augmentation de la sensibilisation du public sur les bénéfices de la biotechnologie – y compris l’utilisation de plantes GM. La stratégie aidera les fermiers sud-africains qui cultivent du maïs GM à économiser de l’argent pour le traitement des nuisibles et des mauvaises herbes, via de bons rendements et revenus avec les variétés améliorées de maïs.

« Nous sommes convaincus que la stratégie que nous lançons aujourd’hui répondra à toute la chaîne de valorisation, allant au-delà de la simple génération des nouvelles technologies pour s’assurer que le développement de la technologie est éclairé par les besoins du pays et du peuple et que des valeurs sociales et économiques sont produites. Si nous regardons l’utilisation durable des ressources et que nous encourageons les acteurs à travailler ensemble pour atteindre un but commun, nous aiderons à combler le fossé de l’innovation » a dit M. Hanekom.

Pour plus d’informations et pour des informations sur la manière de télécharger la stratégie complète, allez sur : www.africabio.com/index.php/news/bio-safety/south-africas-bio-economy-strategy.


Le consortium africain des plantes orphelines annonce le sequençage de 100 plantes

Le Consortium Africain des Plantes Orphelines composé de l’Université Davis de Californie, Mars Inc. et d’autres institutions, a annoncé que le génome de 100 espèces de plantes cultivées africaines sera séquencé pour obtenir des informations sur la manière d’améliorer la nutrition des familles des fermiers africains. La liste comprend l’aubergine africaine, l’okra, l’oignon, la papaye, la noix de coco, le taro, le tamarin et le melon amer. La liste complète est disponible sur www.mars.com/global/african-orphan-crops.aspx. Le Consortium a publié la liste des plantes et invite les chercheurs du monde à prendre contact et à faire des suggestions pour les besoins en recherche. Le Consortium prévoit de séquencer un génome référence et 100 lignées de chaque plante en utilisant les derniers équipements scientifiques et techniques.

Lisez le communiqué de presse : http://news.ucdavis.edu/search/news_detail.lasso?id=10804.


Les varietes de haricot resistantes aux maladies augmentent les revenus des fermiers

Les recherches du Centre International d’Agriculture Tropicale (CIAT) sur les haricots, largement connus comme “viande du pauvre”, ont conduit à une absorption massive de variétés à haut rendement, résistantes aux maladies de l’Union Pan-Africaine pour la Recherche sur le Haricot (PABRA). Les haricots améliorés, tout en renforçant la sécurité alimentaire et nutritionnelle, aident aussi les petits fermiers à augmenter leurs revenus. En Ethiopie, par exemple, la production de haricot a plus que triplé entre 2004 et 2012 et le revenu des fermiers ayant adopté les nouvelles variétés a grimpé de 120 dollars US par tonne de haricot pour atteindre 650 dollars.

Pour plus d’informations : http://ciatblogs.cgiar.org/support/cgiar-marks-a-major-funding-milestone/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=cgiar-marks-a-major-funding-milestone.


Stress biotique: du gene au champ

Un atelier de travail d’une journée « Stress biotique : du gène au champ » a été organisé par le Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie (EBIC) le 25 décembre 2013. Hébergé à l’université Misr pour les Sciences et la Technologie (MUST) à Gizeh (Egypte), il a été suivi par plus de 100 scientifiques, étudiants et acteurs.

S’adressant aux participants, le Professeur Mohammed El-Azzazi, Président de l’université, a mis en avant l’importance de faire de la recherche et de partager les connaissances. « Nous devons faire face à une révolution scientifique faite par les plantes GM", a-t-il ajouté. Le Prof. Mohamed El-Saadani, vice-président de l’université pour la recherche, a dit « les étudiants représentent la prise de décision du futur, ils doivent comprendre et digérer la nouvelle technologie pour résoudre les problèmes de demain – un des plus importants problèmes sera la pénurie alimentaire, en particulier avec le changement climatique."

Les conférenciers sont le Dr. Hala Eissa, vice-doyen de la Faculté de Biotechnologie, MUST et membre de l’équipe qui a développé le blé tolérant à la sécheresse et le blé résistant aux champignons en Egypte. Elle a montré que la recherche sur le blé a été réalisée en Egypte du laboratoire au champ avec plus de 7 années d’essais en champ. Malheureusement, les essais en champ à grande échelle sont retenus pour des raisons politiques ce qui entrave la commercialisation de ces plantes.

Pour plus de détails sur cet atelier, contactez le Dr. Naglaa Abdallah, Directeur du Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie (nabdallah@e-bic.net).


Ministre Ghaneen : aucun retour en arrière, nous autorisons les OGM

Le Ministre Ghanéen de l’Environnement, des Sciences, des Technologies et de l’Innovation, le Dr. Joe Oteng-Adjei, a déclaré que le Ghana est en train d’adopter la technologie de modification génétique (GM) pour améliorer la production agricole et le revenu des fermiers.

Le Dr. Oteng-Adjei a dit qu’avec l’adoption de la loi Biosécurité et Biotechnologie, le Ghana n’a pas d’autres options que d’autoriser les innovations GM pour relancer la production agricole avec des méthodes scientifiques. Il a dit que différents rapports des experts ont attesté que les produits GM sont sans danger et a ajouté « il y avait donc la nécessité de mettre en place l’infrastructure nécessaire pour commencer leur (OGM) commercialisation dans le pays ». Le ministre a fait cette déclaration lors de son intervention auprès de l’équipe de l’Institut Savannah de Recherches Agricoles du Conseil pour la Recherche Scientifique et Industrielle (CSIR-SARI) à Nyankpala dans la région Nord. Le ministre, accompagné par son adjoint, le Dr. Mohammed Musheibu-Alfa, participait à une visite de familiarisation à l’Institut de recherche pour comprendre ses activités, en particulier dans le domaine des produits GM.

Dans le cadre de cette interaction, une présentation sur la production du coton GM a été faite après que le ministre et son entourage ait visité une ferme cultivant la dolique GM à Nyankpala dans le district de Tolon et une ferme cultivant le coton GM à Kpalkore dans le district de Mion.

Le Dr. Oteng-Adjei a dit que les craintes exprimées par une partie du public sur la sécurité des plantes GM n’étaient pas hors de propos étant donné qu’elles sont nouvelles mais qu’elles (les peurs) ne doivent pas empêcher le pays d’adopter la technologie.

Pour plus de détails : www.citifmonline.com/index.php?id=1.1634624, ou contactez danofosu@hotmail.com.


Les decideurs politiques togolais et beninois visitent les champs de coton Bt

Les décideurs politiques, les représentants des offices de réglementation et fermiers du Togo et du Bénin viennent de terminer une visite des champs de coton Bt du Burkina Faso. Le Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE/NEPAD) et ses partenaires ont organisé une visite pour partager l’expérience de la culture du coton Bt, sa commercialisation et la législation du Burkina Faso.

Le séjour comprenait des visites de champs de fermiers durant lesquelles les participants ont découvert les bénéfices que les fermiers ont réalisé avec la culture du coton Bt. « Le coton Bt nécessite seulement deux traitements pesticides alors que le coton traditionnel a besoin de 7 ou 8 traitements » a dit Phillippe Tamini, un fermier cultivant 28 hectares de coton Bt qui se réduit de la diminution de la main d’œuvre. « Je fais environ 5 à 6 millions de francs CFA chaque année avec le coton Bt. Cette année, j’espère atteindre un rendement de 1 à 2 tonnes de coton par hectare » a ajouté M. Tamini, chargé du programme « Biosécurité environnementale » à l’ABNE. « Le Togo révise sa loi de biosécurité, alors que le Bénin qui vient juste de lever le moratoire sur les produits GM s’intéresse aux avantages potentiels que la biotechnologie peut apporter à son propre pays » a ajouté M. Sawadogo.

Les participants ont apprécié les enseignements tirés de la visite et sont déterminés à les appliquer à leurs pays respectifs pour lequel le coton est une culture très intéressante. « En tant que législateurs, nous sommes habituellement ignorants quand il s’agit de la complexité des domaines de la biotechnologie et de la biosécurité. En conséquence, nous ne sommes pas capables de prendre une décision rapide et nous sommes en retard dans le domaine de la biotechnologie. Mais avec l’information rassemblée lors de cette visite, nous pouvons faire bouger les choses plus vite, en travaillant à la révision de notre loi Biosécurité de manière à faciliter l’adoption de la biotechnologie » a dit Agbo Komlan, membre du parlement togolais.

Pour plus d’informations, contactez le Prof. Diran Makinde, directeur du Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité : diran.makinde@nepadbiosafety.net .


Les fermiers ghanéens soutiennent les technologies agricoles

Les membres de l’Association Nationale Ghanéenne des Fermiers et des Pêcheurs (GNAFF) ont annoncé leur soutien aux technologies qui bénéficieraient aux petits fermiers et aux pêcheurs dans leur pays. Les membres du GNAFF ont dit qu’ils ne peuvent pas comprendre pourquoi certaines organisations cherchent à empêcher l’adoption de la loi de Biosécurité 831 de 2011 et la loi Sélectionneurs. Selon John Dziwornu, Secrétaire Général du GNAFF, si la loi n’était pas adoptée, cela poserait plus de risques dans le pays car il n’y aurait pas de processus pour réglementer l’introduction et l’utilisation de la biotechnologie au Ghana. Il a aussi assuré au public que le GNAFF s’assurerait que le processus pour adopter de telles technologies est sûr et durable pour le pays.

Plus d’informations : www.dailyguideghana.com/?p=1916.

Amériques

Une equipe du Texas A&M developpe des fibres de coton plus longues et plus solides

Une collaboration internationale de scientifiques a compris comment faire une fibre de coton plus longue, une percée qui pourrait avoir un impact de plusieurs milliards de dollars sur l’industrie mondiale du coton. Cela aiderait aussi les fermiers cultivant du coton à repousser la compétition croissante avec les fibres synthétiques.

Les scientifiques ont utilisé un croisement génétique entre une plante à longue fibre et une plante à fibre courte, et l’ont introduit dans une région du génome qui siège directement en haut d’un des gènes phytochrome. Le phytochrome est un type de photorécepteur qui est principalement sensible à différentes longueurs d’onde de la lumière rouge. Le phytochrome régule de nombreux caractères de la plante, dont la longueur des feuilles et des tiges ainsi que la période de floraison. Les scientifiques ont ensuite utilisé une technique nommée RNA interference pour "renverser" ou interférer avec l’expression de ce gène.

Lisez le communiqué de presse de l’Université A&M du Texas : www.science.tamu.edu/articles/1157.


Une etude montre que le sorgho eloigne les nuisibles avec du cyanure d’hydrogene

Des chercheurs de l’Université Purdue ont prouvé de longue date que le sorgho dissuade les insectes de se nourrir sur ses feuilles en relâchant du cyanure d’hydrogène. Les chercheurs principaux, Mitch Tuinstra et Brian Dilkes, ont trouvé que les insectes préféraient les feuilles d’une plante de sorgho mutante qui présente une libération anormalement lente de cyanure à celles d’un type sauvage de sorgho avec une libération normale de cyanure.

Tuinstra et Dilkes ont identifié un sorgho avec un taux de libération de cyanure exceptionnellement bas. Ils ont localisé le gène responsable du défaut en utilisant le séquençage de la génération suivante, une technique qui génère au hasard de courtes séquences à partir d’un génome et qui les réassemble. La technique de séquençage a permis à Tuinstra et Dilkes d’identifier le seul nucléotide dans le génome du sorgho, qui comprend 790 millions de paires de base, qui ralenti la libération de cyanure chez la plante mutante.

Lisez le communiqué de presse de l’université de Purdue : www.purdue.edu/newsroom/releases/2013/Q4/study-sorghum-wards-off-pests-by-releasing-hydrogen-cyanide.html.

Asie et Pacifique

L’ICRISAT identifie des germplasmes resilients au climat pour l’amelioration du pois chiche

Dans une avancée majeure pour la recherche sur les plantes pour le changement climatique, l’Institut International de Recherche sur les Plantes Cultivées pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT), a identifié 40 germplasmes de lignées de pois chiche avec une résistance aux conditions climatiques extrêmes comme la sécheresse, les fortes températures et la salinité. Ces découvertes sont le résultat de 14 ans d’efforts de l’équipe dirigée par le Dr. Hari Upadhyaya, directeur de la Banque de Gènes de l’ICRISAT. Elles sont publiées dans l’article "Mini Core Collection as a Resource to Identify New Sources of Variation" présenté dans le prestigieux journal Crop Science par la Société Américaine des Science des Cultures (CSSA).

Le directeur général de l’ICRISAT, le Dr. William Dar a dit "Le changement climatique est là et il arrive. Nous connaissons des évènements climatiques extrêmes comme les fortes inondations en Inde de l’année dernière qui ont dévasté les états du nord et, récemment, le typhon Haiyan qui a ravagé les Philippines. Les découvertes de l’équipe de la Banque de Gènes de l’ICRISAT aideront les petits fermiers à combler l’important écart de récolte ». Il avertit que de tels évènements extrêmes ne peuvent qu’augmenter et nuire à l’agriculture.

Les ressources riches et diverses de germplasmes disponibles à la banque de gènes de l’ICRISAT ont aidé les sélectionneurs végétaux en Asie et en Afrique Sub-Saharienne en tant que source de caractères utiles pour développer de nouvelles variétés à haut rendement et résilientes avec une meilleure qualité pour renforcer la production de plantes alimentaires comme le pois chiche, même sous un régime de changement climatique.

Pour plus d’information, lisez le communiqué de presse de l’ICRISAT : www.icrisat.org/newsroom/news-releases/icrisat-pr-2014-media5.htm.

Europe

L’EFSA publie le rapport annuel 2013 de son reseau d’evaluation scientifique des risques lies aux OGM

Selon la stratégie pour la coopération et le réseautage avec les Etats Membres de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), le réseau pour l’évaluation scientifique des risques liés aux OGM de l’EFSA (Réseau OGM) a été lancé en 2010. Les principaux objectifs du réseau OGM sont : améliorer le dialogue entre les participants, construire une compréhension mutuelle des principes d’évaluation des risques, améliorer les connaissances sur et la confiance dans les évaluations scientifiques réalisées dans l’UE et augmenter la transparence du processus entre les Etats membres et l’EFSA.

Lors de sa réunion 2013, le réseau OGM a discuté des principes de pertinence statistique et de l’intérêt biologique, de l’utilisation des essais d’alimentation animale pour l’évaluation des risques liés aux OGM, du développement des objectifs de protection environnementale et du conseil de l’EFSA sur l’évaluation des risques environnementaux des animaux GM. Suite aux demandes de l’EFSA, le réseau OGM a apporté une contribution au rapport scientifique de l’EFSA "Considerations on the applicability of OECD TG 453 to whole food/feed testing" et au projet "Review of statistical methods and data requirements to support post market environmental monitoring of agroecosystems."

Lisez le communiqué de presse de l’EFSA www.efsa.europa.eu/en/supporting/pub/548e.htm. Lisez le rapport annuel sur : www.efsa.europa.eu/en/supporting/doc/548e.pdf.


Des scientifiques decouvrent le mecanisme des plantes pour stimuler leur croissance meme sous stress

Dans une étude en collaboration dirigée par le Centre Durham pour l’Amélioration des Techniques de Culture de l’université Durham, et incluant des experts de l’université de Nottingham, Rothamsted Research et de l’université de Warwick en Angleterre, des scientifiques ont découvert que les plantes ont une capacité naturelle à réguler leur croissance indépendamment de la gibbérelline, en particulier lors des périodes de stress environnementaux.

Ils ont trouvé que les plantes produisent une protéine de modification nommée SUMO qui interagit avec les protéines réprimant la croissance. Les chercheurs croient qu’en modifiant l’interaction entre la protéine de modification et les protéines de répression, ils peuvent supprimer les freins de la croissance des plantes, ce qui conduit à des rendements plus élevés même quand les plantes subissent un stress. La recherche a été réalisée sur l’arabette des dames, une plante modèle pour la recherche végétale qui pousse naturellement presque partout en Europe et en Asie Centrale, mais les scientifiques disent que le mécanisme qu’ils ont trouvé existe aussi dans des cultures comme l’orge, le maïs, le riz et le blé.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de l’université Durham : https://www.dur.ac.uk/dccit/news/?itemno=19773.

RECHERCHES

La proteine d’une bacterie pathogene confere une resistance aux insectes chez le tabac

Xenorhabdus nematophila est une bactérie pathogène qui secrète la protéine XnGroEL, nuisible pour la larve de sa proie. L’ingestion orale de la protéine insecticide XnGroEL est toxique pour la noctuelle du coton (Helicoverpa armigera). Elle entraîne un arrêt de la croissance et du développement de la larve. Punam Kumari de l’université Jawaharlal Nehru en Inde et ses collègues ont développé des plants de tabac transgénique exprimant la protéine via une transformation par Agrobacterium et ont testé l’efficacité insecticide de XngroEL contre la noctuelle. Des analyses variées ont confirmé l’intégration et l’expression du gène codant pour XnGroEL.

Les plants de tabac transgénique ont montré une croissance saine. Les essais biologiques ont montré une importante réduction de 100% dans la survie des larves et une réduction de 55–77 % des dommages sur les plantes par comparaison avec les plantes non transgéniques et vecteurs contrôles. En se basant sur ces résultats, XnGroEL est un nouveau candidat potentiel pour conférer une résistance aux insectes contre la noctuelle du coton.

Pour plus d’informations : http://link.springer.com/article/10.1007/s11248-013-9734-3.


Effet du maïs GM 5307 sur les organismes non cibles

Les scientifiques Andrea Burns de Syngenta Crop Protection et Alan Raybould de Jealott's Hill International ont testé les effets du maïs résistant aux insectes (évènement 5307) sur les organismes non ciblés en conditions de laboratoire. Les dix organismes non ciblés étudiés sont la coccinelle maculée, la punaise des peupliers, le staphylin, les carabes, le colin de virginie, les crevettes d’eau douce, la barbue de rivière, la souris, les abeilles et le lombric. Ces organismes ont été exposés à des diètes contenant eCry3.1Ab ou des diètes contenant des tissus de maïs GM et ont été évalués pour des effets en comparaison avec des groupes contrôles.

Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences significatives pour la survie entre le groupe contrôle et ceux exposés aux diètes contenant du maïs GM. Les concentrations mesurées de eCry3.1Ab dans les études en laboratoire étaient égales ou supérieures aux estimations les plus prudentes d’expositions environnementales. En se basant sur les résultats, la culture du maïs comportant l’évènement 5307 ne pose aucun risque écologique.

Lisez l’article d’accès libre sur Transgenic Research: http://link.springer.com/article/10.1007/s11248-013-9778-4.


Les microbes du sol alterent l’adn en reponse au rechauffement

Des scientifiques étudiant les prairies à l’université de l’Oklahoma ont découvert qu’une augmentation de 2°C de la température au-dessus du sol entraîne des changements significatifs dans l’écosystème microbien du sous-sol. En comparaison avec un groupe contrôle sans réchauffement, les plantes des parcelles réchauffées croissent plus rapidement et sont plus robustes, ce qui entraîne une augmentation de la quantité de carbone dans le sol lorsque les plantes vieillissent. Le système microbien répond en modifiant son ADN pour améliorer sa capacité à traiter le carbone en excès.

Le rapport publié par « Applied and Environmental Microbiology » est basé sur une étude de 10 ans ayant pour objectif de comprendre comment l’écosystème du sol répondra au changement climatique. La recherche était sponsorisée par le département américain de l’énergie, en collaboration avec plusieurs universités.

Lisez le communiqué de presse sur : www.gtresearchnews.gatech.edu/soil-microbes-alter-dna-in-response-to-warming/.

ANNONCES

Recherche en Genomique 2014

La conférence 2014 “Recherche en génomique” organisée par Select Biosciences LTd., présentera un programme intégré de voies conçues pour couvrir les derniers développement dans la PCR single cell, qPCR dans les diagnostics, la nouvelle génération des plateformes et les méthodes de séquençage, l’expression des gènes basée sur les microARN et l’épigénétique dans le développement. Cette conférence se tiendra au Centre de Conférence de San Francisco (Californie, USA) les 29 et 30 avril 2014.

Pour plus d’informations : http://selectbiosciences.com/conferences/index.aspx?conf=gr2014.


Selection vegetale pour la tolerance a la secheresse

Quoi: Sélection végétale pour la tolérance à la sécheresse (formation courte orientée champs)

Où : Université d’Etat du Colorado

Quand : 2-13 juin 2014

Cette formation sur la génétique, la sélection et la physiologie de la tolérance au stress de la sécheresse est ciblée pour les étudiants des cycles supérieurs en sciences végétales ainsi que pour les professionnels des secteurs publics et privés. Il fournit trois crédits transférables.

Pour plus d’informations et les détails d’inscription : www.droughtadaptation.org/summer_course.html.


4eme conference annuelle internationale sur les progres en biotechnologie

Quoi : 4ème Conférence Annuelle Internationale sur les progrès en biotechnologie

Quand: 10-11 mars 2014

Où: Dubai, UAE

Objectif : Fournir un forum stimulant ainsi que des opportunités dynamiques pour les chercheurs et les praticiens de l’industrie de partager leurs résultats de recherche et les expériences pratiques de développement sur les nouveaux défis spécifiques et les thèmes émergents.

Pour plus de détails : www.advbiotech.org/.


2nd congrès de génomique végétale

Quoi: 2nd Congrès de Génomique Végétale

Où : Londres, Royaume-Uni

Quand : 12-13 mai 2014

La conférence discutera des plateformes et des technologies souhaitables pour la recherche basée sur les plantes pour les aspects comme le développement de marqueurs moléculaires, l’amélioration de plantes/caractères, la sélection, l’hybridation, la conservation, les études d’évolution et la pathologie. Les présentations se concentreront en particulier sur les plantes, la recherche agricole et sylvicole, allant du blé, orge, maïs et riz à la pomme de terre, tomate, Arabidopsis, l’épicéa ou le frêne.

Inscrivez-vous sur : www.globalengage.co.uk/ngs/Register.html.


5ème congrès mondial de biotechnologie

Quoi : 5ème Congrès Mondial de Biotechnologie

Quand : 25-27 juin 2014

Où: Valence, Espagne

Pour plus de détails : http://www.biotechnologycongress.com/.


Symposium international sur la biotechnologie végétale

Quoi: Symposium International sur la Biotechnologie Végétale

Quand : 9 – 11 avril 2014

Où : Jardines del Rey, Cuba

Pour plus de détails : http://simposio.ibp.co.cu/.


3ème congrès mondial de biotechnologie

Quoi : 3ème Congrès Mondial de Biotechnologie

Quand: 10-12 février 2014

Où : Dubaï, UAE

Pour plus de détails : www.biotechworldcongress.com/index.php.

Document Reminders

Version audio des essais ‘découvertes’ maintenant en ligne

Les versions audio des essais du livre “Biosciences for Farming in Africa's Insights” sont disponibles sur http://b4fa.org/resources/.


L’ISAAA publie une vidéo sur l’adoption des plantes GM en Chine, Inde et aux Philippines

Une vidéo de 10 minutes basée sur le projet de recherche “Adoption and Uptake Pathways of GM/Biotech Crops by Small-scale, Resource-poor Asian Farmers in China, India, and the Philippines” renforce le récit des fermiers de trois pays sur l’adoption et la diffusion des plantes GM. La vidéo, « Cadres of Change: Transforming Biotech Farmers in China, India, and the Philippines” fournit un ‘profil humain’ à la recherche collaborative car elle est documentée par des fermiers actuels engagés dans la culture des plantes GM. Au travers des témoignages de fermiers, elle fournit des preuves concrètes des changements que les plantes GM ont apporté dans la vie des fermiers.

Visionnez la vidéo sur : www.isaaa.org/resources/videos/cadresofchange/default.asp