NOUVELLES

Mondiales

La Chine a complété la première séquence du génome du manioc

«Une équipe de recherche de l’académie chinoise d’agronomie tropicale (CATAS) a complété le séquençage en profondeur de 3 variétés de manioc en une année et obtenu un premier jet du génome complet grâce à plusieurs technologies de séquençage à haut débit » a dit Pengming, directeur de l’institut des sciences biologiques tropicales et de biotechnologie de CATAS, durant le 1er forum national chinois d’innovation agricole qui s’est déroulé à Hainan, Chine.

Le manioc, connu sous le terme “roi de l’amidon”, est une des trois principales plantes à tubercules, la 6ème culture alimentaire au monde et l’aliment principal pour 600 millions de personnes dans le monde. L’équipe de recherche a complété le séquençage en profondeur du génome de trois variétés de manioc de Ku50 (riche en amidon), W14 (ancêtres sauvage) et CAS36 (manioc sucré). Ils ont aussi complété les données du génome complet via Solexa, 454 et la BAC Blending Strategy.

Les Etats-Unis ont complété le premier jet de la séquence d’une variété de manioc. Avec la contribution chinoise, ces résultats vont clarifier les caractéristiques de base du génome de manioc et fournir un outil essentiel pour l’adoption mondiale des nouvelles technologies pour des recherches de bases et appliquées sur le manioc. Cela va aussi poser les fondations pour des recherches futures sur les mécanismes moléculaires de régulation de la conversion très efficace de l’énergie solaire pour l’accumulation d’amidon et la résistance à la sécheresse ainsi que la capacité du manioc de supporter la maigreur. La finalisation des projets de séquençage du génome entier du manioc est très importante scientifiquement pour la sécurité alimentaire mondiale et le développement des bioénergies.

Lisez le communiqué de presse http://xw.catas.cn/xw/2009V_ReadNews.asp?NewsID=10344&ClassID=4

Afrique

L’IITA a reçu 2.4 Millions de dollars pour développer des plantes de manioc résistantes aux virus

La Fondation Bill & Melinda Gates a récompensé l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) basé au Nigeria et ses partenaires l’institut de recherches agricoles (ARI) de Tanzanie et l’organisation nationale ougandaise de recherches agricoles (NARO) avec un don de 2,4 millions de dollars US pour développer des variétés de manioc résistantes à la maladie de la marbrure du manioc (CBSD). Identifié pour la première fois au Malawi, la maladie causée par un virus est responsable des sérieux dégâts dans les cultures de manioc en Afrique de l’est et du centre. Le CBSD provoque la pourriture sèche des racines tubéreuses ce qui les rend inconsommables.

Les chercheurs de l’IITA et de l’ARI ont déjà identifié plusieurs variétés de manioc qui ont un certain niveau de résistance contre la maladie. Le projet «a pour but d’identifier les marqueurs ADN associés aux gènes de résistance présents dans ces variétés et les intégrer dans des programmes de sélection du manioc via une sélection assistée par marqueurs» a dit l’IITA dans un communiqué de presse.

«Rendre le manioc résistant à la maladie est le moyen les moins coûteux et le plus durable de contrôler les effets dévastateurs du virus» a dit Morag Ferguson, chercheur à l’IITA et chef d’équipe de ce projet. Mais avec la sélection traditionnelle, il faut 8 à 12 ans pour produire des variétés améliorées. Morag a dit que la sélection moléculaire va diminuer fortement cette durée en «permettant de sélectionner plus tôt dans le cycle de sélection et en augmentant la précision de la sélection».

Allez sur http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=3152&zoneid=342 pour les détails.


Les Journalistes d’Afrique de l’est ont suivi une formation en reportage scientifique

Les journalistes des pays d’Afrique de l’est (Kenya, Ouganda et Tanzanie) ont suivi une formation en reportage scientifique, plus particulièrement sur la biotechnologie agricole. La formation qui s’est déroulée du 11 au 14 janvier 2010 à l’institut international sur le bétail et la recherche (ILRI) au Kenya, a été initiée par la fondation africaine de technologie agricole (AATF) et le centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT).

La formation a pour but de donner aux journalistes de la région, dans laquelle les projets Water Efficient Maize for Africa (WEMA) et Drought Tolerant Maize for Africa (DTMA) sont en cours, les compétences nécessaires pour parler des biotechnologies. Via des lectures, les interactions avec les scientifiques et les collègues et des visites des laboratoires locaux, les journalistes ont pu comprendre le potentiel des biotechnologies pour améliorer les moyens de subsistance. Les recherches en cours réalisées par des scientifiques en Afrique pour diminuer la faim sur le continent via les projets WEMA et DTMA et d’autres efforts locaux en cours leur on été présentées.

«Cette formation m’a permis de comprendre ce que sont les Organismes Génétiquement Modifiés (GMO)» dit Joe Ombuor du The Standard Newspaper, Kenya. «Elle a amélioré mes connaissances sur le sujet et j’ai compris que mes connaissances antérieures sur les OGM étaient complètement fausses car j’avais une perception très négative des plantes GM. J’ai obtenu des connaissances en biotechnologie». Joshua Kato, New Vision Newspaper, Ouganda, a ajouté «en tant que rédacteur scientifique, j’ai gagné en confiance pour les reportages sur la biotechnologie agricole». Tous les participants ont apprécié la possibilité de réseauter avec des collègues et des scientifiques et, globalement, ils ont réalisé qu’il est possible, non seulement de faire des reportages sur les sciences végétales de manière équilibrée mais aussi d’avoir différents angles pour parler de questions scientifiques.

Pour plus d’informations, contactez b.bitta@cgiar.org de l’AfriCenter. Pour lire un des articles rédigés par un participant, allez sur News Time Africa: http://www.newstimeafrica.com/archives/10313


Formation «intendance des biotechnologies» au Kenya

Les scientifiques kenyans en biotechnologie et les organismes de réglementation ont été formés pour l’intendance en biotechnologie dans le cadre du projet «renforcer les capacités pour une gestion sûre des biotechnologies en Afrique sub-saharienne (SABIMA)» de l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) à Nairobi du 19 au 20 janvier 2010. La formation a été facilitée par le Dr. Patrick Rüdelsheim de Perseus, Belgique, qui a une grande expérience dans le soutien réglementaire des produits transgéniques, les essais en champs et les libérations commerciales dans l’industrie acquises dans les compagnies Plant Genetic Systems N.V., AgrEvo, Aventis S.A. et Bayer.

Les participants ont été invités par le ministère de l’agriculture, l’autorité nationale de biosécurité et le KARI. Ils viennent des principaux acteurs en biotechnologie, des projets de développement de produits en biotechnologie végétale comme Water Efficient Maize for Africa (WEMA), BioCassava Plus (BC+), Virus Resistance Cassava for Africa (VIRCA), Africa Biofortified Sorghum (ABS) Sorghum et Bt Cotton.

La formation, premier de trois modules de formation, comprend l’intendance, le leadership et l’audit. Le programme «Excellence Through Stewardship» (ETS), première initiative coordonnée par l’industrie pour promouvoir l’adoption mondiale de programmes d’intendance et de système de gestion de la qualité pour le cycle complet de vie des produits GM, a été présenté aux participants. Dans leurs remarques de conclusion, Mme Jane Otadoh, chef de la branche Biotechnologie et biosécurité du ministère de l’agriculture, a noté que le Kenya a fait d’énormes progrès en biotechnologie et dans les domaines de recherches proches. «Le fait que ces projets doivent être exécutés avec prudence et responsabilité durant le cycle complet de développement du produit est très encourageant» a-t-elle conclu.

SABIMA est chapeauté par le programme «Forum for Agricultural Research in Africa» (FARA) de la Plateforme Africaine de Réglementation de la Biotechnologie et de la Biosécurité (ABBPP). Le projet est financé par la Fondation Syngenta pour une Agriculture durable (SFSA). Les pays participants sont le Burkina Faso, le Ghana, le Nigeria, le Kenya, l’Ouganda et le Malawi. Au Kenya, l’initiative est dirigée par le Dr. Simon Gichuki et le Dr. Forstine Wandera du KARI au nom du FARA.

Pour plus d’informations, envoyer un mèl au Dr. Simon T. Gichuki (stgichuki@kari.org).


Le projet WEMA atteint les parties concernées

La Fondation Africaine de Technologie (AATF) a organisé une réunion des parties concernées à l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) le 20 janvier 2010 durant laquelle les progrès du projet Water Efficient Maize (WEMA) ont été discutés. Les participants comptaient des chercheurs, des scientifiques, des académiques, des représentants des compagnies de semences, des officiels du ministère de l’agriculture et des partenaires du projet.

Durant la réunion, le Dr. Wilson Songa, secrétaire kenyan de l’agriculture, a dit que le projet WEMA est en ligne avec la Vision Kenya 2030. Le Vision recommande l’intensification de l’application des sciences et des technologies pour atteindre la productivité et les niveaux d’efficacité, en particulier dans le secteur agricole. Le Dr Ephraim Mukisira, directeur du KARI, a pressé les scientifiques d’explorer toutes les voies possibles permettant d’utiliser les outils de la biotechnologie pour répondre aux impacts du changement climatique en agriculture. L’équipe du projet WEMA a été pressée de travailler en étroite coopération avec la Stratégie Nationale de Sensibilisation aux Biotechnologies, dont la mission est de responsabiliser le public kenyan pour prendre des décisions informées sur l’utilisation et les bénéfices de la biotechnologie et ses produits via un processus de sensibilisation participative.

Pour plus d’informations, envoyer un mèl à g.wachoro@aatf-africa.org.


Projet d’aide aux petits propriétaires d’affaires agro-alimentaires en zambie

Le Fond International des Nations Unies pour le Développement de l’Agriculture (IFAD) a annoncé ses plans pour fournir un prêt de 20 millions de dollars US à un programme de la République de Zambie dont le but est de réduire la pauvreté dans le milieu rural en «stimulant le développement économique rural via la transformation des producteurs à petite échelle en fermiers de profit».

Le projet, dit l’IFAD dans un communiqué de presse, permettra aux fermiers d’accéder à la technologie pour augmenter leurs rendements et améliorer la qualité de leurs produits, améliorer leurs capacités pour des activités telles que le tri, le classement, le séchage et le stockage, prendre de meilleures décisions commerciales basées sur des informations correctes sur les marchés et obtenir des prix plus élevés et plus stables avec des contrats de culture. L’accord de prêt a été signé au début de la semaine à Rome par Lucy Mungoma, ambassadeur de la République de Zambie en Italie et Kanayo F. Nwanze, Président de l’IFAD.

Pour plus d’informations, lisez http://www.ifad.org/media/press/2010/1.htm.


Etude des impacts économiques du maïs tolérant à la sécheresse en afrique

Le maïs tolérant à la sécheresse devrait avoir un effet énorme dans les zones sujettes à la sécheresse d’Afrique. Ainsi, Tim Dalton, un spécialiste international du développement du service de recherches et de vulgarisation de l’Etat du Kansas, va réaliser des études pour calculer les impacts économiques potentiels du maïs tolérant à la sécheresse et estimer la distribution de ces bénéfices aux pays cibles. «Le maïs est une source alimentaire très importante dans de nombreux pays africains» a-t-il dit, ajoutant qu’environ 50% des calories consommées dans certains pays africains viennent de produits à base de maïs. De plus, environ 40% des zones plantées avec du maïs sont situées dans les zones sèches d’Afrique qui, sans irrigation, sont sujettes à la sécheresse.

L’effort de recherche de deux ans est financé par la Fondation Bill et Melinda Gates. Le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Mozambique et l’Afrique du Sud seront inclus pour le calcul de l’impact potentiel sur les producteurs et les consommateurs de maïs développés via le Water Efficient Maize for Africa (WEMA).

«Les données et les statistiques que nous avons collectées sur les impacts économiques du maïs tolérant à la sécheresse vont aider les politiciens et autres parties concernées à prendre des décisions informées au sujet des niveaux d’investissement et de soutien nécessaires pour aider la distribution de ces variétés et de ces hybrides» a dit Dalton.

Lire l’article sur http://www.ksre.ksu.edu/news/story/African_corn012510.aspx.


Publication d’un livre sur les succès obtenus en agriculture

Le livre «Millions Fed: Proven Successes in Agricultural Development» a été lancé à l’institut international de recherches sur le bétail à Nairobi (Kenya) le 27 janvier 2010. Il a été écrit par des chercheurs de l’institut international de recherches en politique alimentaire (IFPRI).

Les auteurs David Spielman et Rajul Pandya-Lorch ont présenté 20 études de cas documentées en Afrique sub-saharienne, Asie et Amérique du Sud d’initiatives à grande échelle qui ont eu des impacts importants à long terme. Ces études comprennent les avancées pour augmenter les rendements et la production de plantes alimentaires de base, étendre les marchés, développer une meilleure politique, conserver les ressources naturelles et améliorer la nutrition. Les études de cas ont été choisies via un processus rigoureux qui comprend un appel pour des nominations, une revue détaillée de la littérature et des interviews d’experts.

«Parmi les 300 cas de succès présentés, nous avons sélectionnés les cas les plus appropriés en utilisant un nombre de critères pour définir le succès» a dit Spielman. Cela comprend des initiatives à grande échelle, de longue durée et durables avec des preuves bien documentées qui concernent des centaines de milliers ou de millions de personnes.

Pour plus d’informations, allez sur : http://www.ifpri.org/book-5826/ourwork/programs/2020-vision-food-agriculture-and-environment/millions-fed-intiative.

Amériques

Le centre Danforth et Dow collaborent pour développer des maniocs à haut rendement et résistants aux maladies

Les chercheurs du centre des sciences végétales Donald Danforth ont conclu un accord de recherche avec Dow AgroSciences pour étudier la manière dont la propriété de Dow, EXZACTTM Precision Technology, peut aider à améliorer les plants de manioc. Dans le cadre de la collaboration, les chercheurs du centre Danforth vont générer des données montrant l’utilité de ce qui pourrait être une technologie importante dans la recherche pour développer des maniocs à haut rendement et résistants aux virus. Dow est d’accord de donner la technologie, donnant accès à la propriété intellectuelle, validée, des réactifs de haute qualité à base de zinc et les compétences via des consultations libres des scientifiques de la compagnie.

La technologie EXZACTTM, qui est basée sur les «zinc finger nucleases» (ZFN) permet d’ajouter, d’ôter ou d’éditer avec précision et efficacité les gènes à des localisations ciblées dans le génome des plantes. Cela donne un moyen de modifier des empilements de gènes, modifier les gènes naturels et une manière de produire plus efficacement des plantes avec des meilleures performances et des caractères à valeur ajoutée comme une meilleure nutrition.

Le manioc est une plante de base pour des millions de personnes vivant dans les pays en voie de développement. Sa production est, cependant, limitée par plusieurs contraintes. Les racines qui stockent l’amidon ont un contenu nutritionnel pauvre et la plante est sensible à un certain nombre de pathogènes. En Afrique, par exemple, le manioc est en danger à cause du virus responsable de la nécrose des racines comestibles du manioc (CBSD) et la mosaïque du manioc (CMD). Le CMD seul entraîne une perte de 35 millions de tonnes en Afrique, soit une perte estimée à 1 milliard par an. Le centre Danforth a pour but de développer des plants de manioc résistants à la fois à la CBSD et la CMD.

Le communiqué de presse est disponible sur http://www.danforthcenter.org/newsmedia/NewsDetail.asp?nid=187. Pour plus d’informations sur EXZACTTM, allez sur : http://www.dowagro.com/exzact/index.htm.

RECHERCHES

Les scientifiques identifient les gènes du riz qui déterminent les qualités de consommation et de cuisson

Les gènes régulant les réseaux qui déterminent les qualités de consommation et de cuisson ont été identifiés par une équipe de recherche dirigée par Li Jiayang de l’Académie Chinoise des Sciences. Les résultats sont publiés dans Proceedings of the National Academy of Sciences USA vont aider à développer des variétés de riz avec un meilleur goût.

Les qualités de consommation et de cuisson du riz sont déterminées par trois propriétés : contenu en amylose, consistance de gel et température de gélatinisation ainsi que par les interactions entre elles. Les mécanismes de ces interactions ne sont pas clairs. L’équipe de recherche a trouvé des interactions parmi les 18 gènes liés à la synthèse de l’amidon qui travaillent ensembles via une approche d’analyse d’association. Les gènes majeurs et mineurs de la synthèse de l’amidon déterminant ces trois propriétés ont été définis ainsi que la corrélation entre eux, qui révèle un réseau fin de régulation qui contrôle les qualités de consommation et de cuisson. Ces résultats ont été vérifiés via une transformation génétique qui repose sur une base théorique pour la conception moléculaire et la modification génétique de la qualité du riz. Les études ont montré que les trois propriétés du riz peuvent être changées simultanément par la biotechnologie ou la sélection assistée par marqueurs afin d’obtenir des variétés de riz de haute qualité à haut rendement.

L’article est disponible pour les abonnés à http://www.pnas.org/content/early/2009/12/11/0912396106.


La recherche révèle un taux rapide de mutation dans le génome des plantes

En utilisant Arabidopsis thaliana, les scientifiques révèlent que dans les plantes, des mutations se produisent qui peuvent changer le génome des plantes après quelques temps. Les chercheurs dirigés par le Dr. Detlef Weigel du Max Planck Insitute for Developmental Biology en Allemagne et le Prof. Michael Lynch de l’université de l’Indiana ont étudié les changements génétiques dans cinq variétés d’Arabidopsis durant 30 générations. Les résultats montrent que, sur plusieurs années, 20 blocs d’ADN ont mutés dans chacune des 5 variétés d’Arabidopsis. «La probabilité qu’une des lettres du génome change en une génération est ainsi d’environ 1 sur 140 millions» a dit le Pr. Lynch.

Les résultats ont montré que, dans les plantules d’Arabidopsis, il y a, en moyenne, une nouvelle mutation dans chacune des deux nouvelles copies du génome dont elles héritent. Chez Arabidopsis, il y a un taux de mutation rapide considérant que la plante produit des milliers de graines en une génération. Les résultats de l’étude vont permettre aux scientifiques de mieux calculer la diversité et la spéciation des génomes, va fournir des indices pour une meilleure compréhension de la manière dont les plantes deviennent résistantes aux herbicides et pour les sélectionneurs végétaux de trouver des mutations pour augmenter les rendements des cultures et augmenter leur résistance.

Pour plus de détails, allez sur : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FP6_NEWS&ACTION=D&DOC=2&CAT=NEWS&QUERY=01260c7ce700:905b:5af061ae&RCN=31626.


Les mauvaises herbes utilisent l’amplification des gènes pour résister au glyphosate

Les mauvaises herbes ont trouvé une nouvelle forme de résistance à l’herbicide le plus important dans le monde, le glyphosate, selon les recherches dirigées par des scientifiques de l’université de l’Etat du Colorado et l’Université de Western Australia. Todd Gaines et ses collègues, étudiant les populations d’Amaranthus palmeri résistantes au glyphosate de Georgia, ont découvert un outil d’évolution utilisé par les Amaranthus pour résister à l’herbicide : l’amplification des gènes. Des détails concernant leur découverte sont publiés dans le numéro actuel de Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Le glyphosate est toxique car il inhibe l’enzyme 5-enolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase (EPSPS). Jusqu’à présent les mauvaises herbes résistantes à l’herbicide avaient soit un gène EPSPS muté soit un caractère qui inhibait le transport du glyphosate dans la plante. La découverte de Gaines et de ses collègues est un cas complètement différent. Le chercheur a trouvé que les génomes des plantes d’Amaranthus résistantes au glyphosate contenaient de 5 à 160 fois plus de copies du gène EPSPS que les plantes sensibles. La surproduction massive d’EPSPS produites par les copies supplémentaires du gène EPSPS permet à la plante de survivre malgré la présence de glyphosate.

Dans un commentaire paru dans le même numéro de PNAS, Stephen Powles, professeur à l’UWA Winthrop et directeur du WAHRI, a noté que «les pertes potentiels de glyphosate sur de grandes superficies cultivées au niveau du monde est une menace pour la production alimentaire mondiale» et avertit que «cette situation nécessite que le glyphosate soit utilisé plus judicieusement et avec plus de diversité qu’actuellement».

L’article publié par PNAS est disponible sur : http://www.pnas.org/content/early/2009/12/10/0906649107 . Lisez le commentaire sur : http://www.pnas.org/content/107/3/955.full .

ANNONCES

Bourses 2010

African Women in Agricultural Research and Development (AWARD), un projet du CGIAR Gender and Diversity Program, reçoit les demandes pour ses bourses 2010. Les bourses de deux ans ont pour but d’accélérer la carrière des femmes africaines scientifiques et professionnelles impliquées dans la recherche et le développement agricole pro-pauvre.

Les détails et les formulaires de postulation peuvent être téléchargés sur : http://www.genderdiversity.cgiar.org/resource/award.asp http://fellowsupdate.wordpress.com/


Conférence agribiotech dans les pays en voie de développement

La conférence internationale technique de la FAO “Agricultural biotechnologies in developing countries: Options and opportunities in crops, forestry, livestock, fisheries and agro-industry to face the challenges of food insecurity and climate change (ABDC-10)” se déroulera à Guadalajara du 1er au 4 mars 2010. Le Gouvernement du Mexique hébergera la conférence qui est co-sponsorisée par le Fond International pour le Développement Agricole.

Pour plus d’informations, envoyez un e-mail à ABDC@fao.org ou allez sur http://www.fao.org/biotech/abdc/en/.


Conférence mondiale sur la recherche sur la dolique

Les chercheurs du monde entier vont converger vers Dakar (Sénégal) du 27 septembre au 1er octobre 2010 pour la 5ème conférence mondiale de recherche sur la dolique. Durant cinq jours, les participants aborderont les questions liées à la rechercher pour améliorer le profil de la dolique en tant que cultures générant des revenus viables et la sécurité alimentaire. Avec pour thème, Improving livelihoods in the cowpea value chain through advancement in science, elle couvrira un grand éventail de sujets, de la sélection génétique et l’utilisation des outils moléculaires, à la nutrition humaine et au développement de transformation et d’entreprises. La conférence est organisée par l’institut international d’agriculture tropicale (IITA) en coopération avec le programme Dry Grain Pulses Collaborative Research Support (Pulse-CRSP), de l’université de Purdue et l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA).

Allez sur http://cowpea2010.iita.org/ pour plus d’informations.

Document Reminders

Impacts socio-économiques de la biotechnologie verte

EuropaBio, l’association européenne des bioindustries, a publié un document sur les impacts économiques de la biotechnologie verte. Il traite de la situation de la biotechnologie verte, les impacts socio-économiques à l'impact mondial et européen, et écologique des cultures biotechnologiques.

Le rapport peut être téléchargé sur : http://www.europabio.org/positions/GBE/PP_080110-Socio-economic-impacts-of-GM-Crops-GMO.pdf


Numéro spécial ISB sur la biofortifcation des plantes par génie génétique

Le « Information Systems for Biotechnology (ISB) News Report » publié par l’ISB, Virginia Tech a publié un numéro spécial sur la biofortification des plantes par génie génétique. Les articles concernent l’accumulation des acides gras oméga 3 dans les plantes transgéniques, la biofortification de la vitamine B6 dans les graines, la biofortification en fer du riz par du génie génétique ciblé et l’alimentation des populations futures avec des plantes nutritionnellement complètes.

Téléchargez la lettre d’informations sur : http://www.isb.vt.edu/


Publications sur la science pour les politiciens

Le bureau des sciences rurales du département de l’agriculture, de la pêche et des forêts d’Australie a publié Science for Decision Makers - Plant Gene Technology: Improving the Productivity of Australian Agriculture. Parmi les sujets abordés, on trouve une introduction de la sélection traditionnelle à la technologie génétique, le statut mondial et australien de la technologie GM, la réglementation des plantes GM en Australie et les bénéfices de la technologie.

Téléchargez une copie sur : http://adl.brs.gov.au/brsShop/data/SFDM_GeneTech_14DecembeR2009.pdf