NOUVELLES

MONDIALES

RAPPORT DE LA FAO SUR LA SÉLECTION ASSISTÉE AVEC DES MARQUEURS

Une évaluation détaillée de la sélection assistée avec des marqueurs (MAS) a été réalisée par l’Organisation Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le but d’évaluer la technologie et de déterminer les raisons qui se cachent derrière cet «échec apparent dans la réalisation de ses promesses». Shivaji Pandey, le président du groupe de travail de la FAO sur les biotechnologies, a mis en avant que bien que la technologie ait le pouvoir de «révolutionner» la manière dont les variétés et les stocks de sélection sont développés, il y a plusieurs points requis qui doivent être en place avant que le potentiel complet des MAS puisse être réalisé. Pandey donne des raisons comme : les coûts élevés des infrastructures de laboratoire, l’équipement nécessaire pour générer des données, la manipulation des données et les capacités de gestion, la présence de personnel qualifié et un financement adapté. De plus, la mise en œuvre de la technologie ne peut être pleinement réalisée que lorsque des programmes de sélection bien structurés sont déjà en place, ce qui n’est pas souvent le cas dans la majorité des pays en voie de développement. Cette technologie ne doit être utilisée que lorsqu’il y a un avantage clair par rapport aux techniques traditionnelles.

Le communiqué de presse concernant ce rapport est disponible à : http://www.fao.org/newsroom/en/news/2007/1000630/index.html

Pour obtenir une copie du rapport, envoyez un mèl à nadia.sozzi@fao.org.

AFRIQUE

DES SOUCHES NON TOXIQUES D’ASPERGILLUS POUR LUTTER CONTRE LEURS COUSINS TOXIQUES

Un ensemble de souches non toxiques (atoxigéniques) d’Aspergillus flavus a été récemment réuni par des scientifiques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) afin de réduire de manière drastique l’aflatoxine présente chez le maïs en utilisant l’approche du contrôle biologique. L’équipe, dirigée par le Dr Ranajit Bandyopadhyay, a utilisé les souches atoxigéniques d’Aspergillus hautement compétitives pour éliminer les espèces apparentées fortement toxiques. «Les souches atoxigéniques sont capables de réduire la contamination d’aflatoxine de 99,8% dans les essais en champs» a dit Ranajit. De plus, les souches atoxigéniques les plus efficaces pourraient gagner la compétition avec les souches toxiques présentes chez les céréales dans 99% des cas lors d’une utilisation en champs. La prochaine étape est maintenant de tester l’efficacité du contrôle biologique après la libération de plusieurs souches à grande échelle lors d’essais en champ dans plusieurs sites au Nigeria.

Pour plus d’informations: http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=1105&zoneid=342.


LA CRISE AFRICAINE DU RIZ QUI SE DESSINE PREOCCUPE LES ECONOMISTES

Durant la récente troisième réunion annuelle du groupe africain de politique de la recherche et de défense au Centre Africain du riz (WARDA), les participants ont exprimé leurs fortes préoccupations à propos de la situation mondiale actuelle du riz et ses implications pour l’Afrique sub-saharienne. La consommation mondiale de riz continue à être supérieure à la production de riz ; les prix du riz augmentent et devraient doubler dans les deux ans à venir. Les réserves mondiales de riz sont à leur plus bas niveau.
Quarante pourcent du riz d’Afrique sub-saharienne est importé et, si elle ne répond pas à sa demande en riz, la région devrait urgemment reconsidérer sa politique d’importation pour éviter la crise qui se dessine a dit le Dr Aliou Diagne, économiste au WARDA. L’Afrique devrait aussi considérer l’exploitation de son immense potentiel pour la production de riz. Selon l’Organisation Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), la production de riz paddy (non décortiqué) en Afrique a augmenté pour la sixième année consécutive, atteignant 21,6 millions de tonnes en 2006.

Les participants de l’atelier de travail ont mis en avant que les gouvernements africains devraient donner un soutien adéquat aux petits fermiers qui forment la majorité des producteurs de riz en Afrique sub-saharienne. La production interne de riz a longtemps été négligée et nécessite une bonne politique pour rendre le secteur riz compétitif en Afrique.

Les lecteurs peuvent lire le communiqué de presse à : http://www.warda.cgiar.org/warda/newsrel-ricecrisis-jun07.asp.


UN MAÏS RESISTANT AU VIRUS DE LA STRIURE

Le virus de la striure du maïs (MSV) est un pathogène endémique du maïs indigène qui est transporté dans le maïs cultivé par les Nephotettix. Malgré des siècles de sélection pour une résistance, aucune plante résistante n’a été obtenue.

Des scientifiques de l’Université du Cap, Afrique du Sud, et la firme «South African Seed», PANNAR Pty Ltd ont déclaré que la modification génétiques des gènes viraux de multiplication et leur insertion dans le génome du maïs confère une résistance au pathogène. Leur maïs transgénique a démontré sa résistance au MSV et le caractère peut être transféré de manière fiable à la génération suivante ainsi que dans les croisements avec d’autres variétés. Des études supplémentaires sur l’efficacité de la technologie dans le champ et ses effets inattendus sur les organismes utiles seront effectuées dans un prochain essai en champ.

Pour des détails, voir http://www.aspb.org/INDEX.cfm.


LE KENYA VA HÉBERGER UN NOUVEL ORGANISME AGRICOLE

L’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) aura son quartier général à Nairobi, Kenya, a dit le nouveau président du bureau, l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, après une réunion avec le président kenyan Mwai Kibaki.

Annan a dit que l’Alliance va travailler avec les gouvernements africains, le secteur privé et les agences de développement pour aider à stopper les cycles de famine et de pauvreté en Afrique via un ensemble complet d’initiatives qui fourniront aux petits fermiers les outils et les potentiels qui leur sont nécessaires pour augmenter leur productivité, leurs revenus et se construire une meilleure vie.
De plus, Annan a dit à la presse à Nairobi après une mission de recherches de données au Kenya qui lui a fait rencontrer en face à face des petits fermiers, que la nouvelle initiative agricole prendra part à des programmes africains ayant pour but de développer des semences meilleures, plus adaptées ; de fortifier les sols épuisés par une utilisation responsable d’engrais et de meilleures pratiques de gestion ; d’améliorer l’accès à l’eau et l’efficacité d’utilisation de l’eau ; d’améliorer les possibilités de revenus via un meilleur apport dans l’agriculture et des marchés ; développer des réseaux locaux d’éducation agricole ; comprendre et partager l’immensité des connaissances des fermiers africains ; encourager les politiques gouvernementales qui soutiennent les petits fermiers ainsi que surveiller et évaluer pour s’assurer que les efforts de l’Alliance améliorent la vie des petits fermiers et aident à construire un futur durable pour tous les africains.  

L’AGRA est une initiative de la fondation Rockefeller et de la fondation Bill et Melinda Gates. Cette dernière a donné 150 millions de dollars pour démarrer la nouvelle initiative.

Plus d’informations sur l’AGRA sur http://www.agra-alliance.org.


ÉTAT DE LA BIOTECHNOLOGIE AGRICOLE EN AFRIQUE DU SUD

Selon le Département américain de l’Agriculture, Service de l’Agriculture à l’Etranger (FAS), les fermiers en Afrique du Sud continuent à planter des plantes cultivées génétiquement modifiées (GM). Environ 92% du coton, 44% du maïs et 59% du soja plantés en Afrique du Sud sont GM. Les fermiers sud-africains préfèrent les plantes GM parce que ces variétés nécessitent moins d’apports extérieurs, ont des rendements supérieurs et sont plus faciles à gérer que les variétés traditionnelles.

Le gouvernement sud-africain soutient généralement la biotechnologie et le pays a une structure réglementaire qui est très en avance. L’Afrique du Sud devrait jouer un rôle clé comme les pays africains qui ont développé une politique concernant la biotechnologie.

Lisez le rapport complet sur : http://www.fas.usda.gov/gainfiles/200707/146291657.pdf.


L’AFRIQUE DU SUD A INCLUS LES BIOTECHNOLOGIES DANS UN PLAN DECENNAL

Le Conseil des Ministres sud-africain a récemment autorisé son Plan décennal d’innovation pour l’Afrique du Sud (2008-2018). La biotechnologie est une partie essentielle de ce plan. Dans «Innovation Towards A Knowledge Economy» durant laquelle le Plan a été présenté, le Dr. Phil Mjawara, Directeur Général du Département des Sciences et des Technologies, a mis en avant le fait que l’Afrique du Sud considère la connaissance et l'innovation comme des ingrédients clés. Les investissements dans la recherche et le développement du gouvernement, a dit Mjawara, étaient importants pour augmenter «à la fois la capacité d’innovation interne et la capacité d’absorber l’innovation externe». Il a identifié les grands défis de la science et de la technologie parmi lesquels le besoin d’augmenter les investissements de la recherche et du développement ainsi que l’accroissement de l’industrie de la biotechnologie.

Les points clés de la réunion du Conseil des Ministres sont disponibles sur http://link2media.co.za/PrView.cfm?id=2328217. Des informations supplémentaires peuvent être fournies par Margaret Karembu du Centre d’information en Biotechnologie d’Afrique de l’est et du centre, à Nairobi.


BIOTECHNOLOGIE EN AFRIQUE DU SUD : RAPPORT ANNUEL

Le Département américain de l’Agriculture, Service de l’Agriculture à l’étranger (USDA-FAS) a publié un rapport complet sur la biotechnologie en Afrique du Sud, y compris l’état et l’étendue des plantations GM dans le pays. Le succès de l’adoption des GM en Afrique du Sud est probablement dû au système innovant de réglementation sud-africain et à la présence des connaissances scientifiques et au soutien financier. Les questions de réglementation des biotechnologies sont discutées et les décisions sont prises par un Conseil Exécutif composé de représentants des 8 départements du gouvernement sud-africain. L’Afrique du Sud peut servir de modèle dans cette partie du monde développant des politiques concernant la biotechnologie. Cependant, comme pour d’autres pays ayant des mouvements anti-GM forts, le processus d’autorisation des nouvelles plantes GM a diminué ces derniers temps.

Le rapport de 21 pages peut être lu en ligne sur http://www.fas.usda.gov/gainfiles/200707/146291657.pdf

AMÉRIQUES

ÉTUDE ARS : LA CULTURE BIOLOGIQUE MEILLEURE POUR LA CONSTRUCTION DES SOLS QUE L’ABSENCE DE LABOURAGE

Les scientifiques du Service des recherches Agricoles (ARS) du Département américain de l’Agriculture ont trouvé que l’agriculture biologique permet une meilleure construction de la matière organique des sols que l’agriculture conventionnelle sans labourage. Les chercheurs ont fait cette découverte lors d’une étude de 9 ans au Centre de Recherches Agricoles Henry A. Wallace à Beltsville (BARC).

De 1994 à 2002, le physiologiste végétal de l’ARS, John Teasdale, a comparé un maïs, un soja et un blé biologique avec un faible labourage aux mêmes espèces cultivées sans labourage mais avec des pesticides et des engrais synthétiques. Dans une étude de suivi de trois ans, le maïs était cultivé avec des techniques sans labourages sur tous les lots pour voir lesquelles avaient le sol le plus productif. Il a trouvé que les lots venant de l’agriculture biologique avaient plus de carbone et d’azote et que le rendement du maïs était supérieur de 18% par rapport aux autres lots.

Plus d’informations sur : http://www.ars.usda.gov/News/docs.htm?docid=1261.


DES SCIENTIFIQUES AMERICAINS AUGMENTENT LA RESISTANCE DE PLANTES POUR L’AFRIQUE

Michael Timko, un professeur de biologie de l’université de Virginie, aide les sélectionneurs africains à développer la résistance de la dolique à la plante parasite Striga en Afrique de l’ouest. Il a, avec d’autres scientifiques, séquencé le génome de la dolique et utilisent cette information pour accélérer et améliorer le processus de sélection par des technologies modernes basées sur le moléculaire.

La dolique est la première source de protéine pour des millions de personnes. Environ 80 pourcent de la dolique mondiale est cultivé en Afrique, principalement par des agriculteurs de subsistance. La totalité de la plante est utilisée pour l’alimentation et pour le foin et le fourrage du bétail. Cependant, le Striga gesnerioides  est si virulent que les fermiers ne peuvent cultiver le même sol que quelques années. L’approche de Timko est d’améliorer les performances de la plante en identifiant les gènes qui contrôlent les caractéristiques clés et ensuite d’utiliser cette connaissance dans des programmes sélectifs d’amélioration qui mettent en avant ces caractères en utilisant les marqueurs génétiques associés. Le résultat est la production d’hybrides améliorés résistants au parasite pour le fermier en un laps de temps plus court.

Lisez le communiqué de presse : http://www.sciencedaily.com/releases/2007/07/070722111035.htm

ASIE ET PACIFIQUE

FLUX DE TRANSGENES VERS LES HYBRIDES DE RIZ ET SES LIGNEES MALES STERILES

Les essais en champ de riz GM ont montré que de grandes distances d’isolement, 200m de la culture de riz la plus proche, sont nécessaires. Une étude impliquant l’Institut de Recherches en Biotechnologie de l’Académie Chinoise des Sciences Agricole de Pékin, l’Académie des Sciences Agricoles Guangdong, Université de Hainan ainsi que le Programme national 863 de Sanya montre que ce n’est pas nécessaire.

Les résultats de cette étude faite en collaboration révèlent que pour des plantations parallèles distantes de 0-1 m de la zone, la fréquence de flux de transgènes dans les lignées mâles stériles est de 3,145 à 36,116 % et est beaucoup plus élevée que celle du cultivar de riz hybride (0,037–0,045%). La fréquence de flux de gène diminue avec l’augmentation de la distance avec un point de rupture net qui se situe à environ 1-2 m. La distance maximum de flux de transgène mesurée était de 30-40 m de la culture de riz et de 40-150 m des lignées mâles stériles.

Les auteurs ont bon espoir que ces nouvelles découvertes permettront un changement des distances d’isolement réglementaires utilisées pour le riz GM et les procédures d’évaluation des risques.

Lisez l’article complet à http://www.springerlink.com/content/6743g630h8632135/?p=af7e52985a8d4fc1937da7dd37f8927f&pi=8


VERS LE DEVELOPPEMENT D’UN BLE TOLERANT AU SEL

Des scientifiques de l’Organisation pour la Recherche Scientifique et Industrielle du Commonwealth (CSIRO) devaient développer des variétés de blé tolérantes au sel qui pourraient accepter les conditions salines de la vaste ceinture sèche de cultures en Australie. Les scientifiques ont découvert deux gènes, Nax1 et Nax2, qui excluent le sel des différentes parties de la plante – un des racines, l’autre des feuilles. Les deux gènes proviennent de l’engrain (Triticum monococcum), un ancêtre perse du blé et ne sont normalement pas présents dans les variétés modernes de blé. Cependant, ils ont été non intentionnellement sélectionnés dans une lignée de blé dur il y a trente cinq ans lors d’un projet de recherche sur la rouille. Les premiers essais ont montré que les variétés contenant «l’ancien gène du blé» avaient une meilleure tolérance au sel mais n’étaient pas aussi productives que les autres variétés de blé dur. Les chercheurs du CSIRO ont dépassé ce problème et les dernières variétés ont maintenant de bonnes performances tant en ce qui concerne le rendement que la tolérance au sel.

Lisez l’article complet à http://www.csiro.au/files/files/pf9k.pdf.  

EUROPE

L’EFSA REAFFIRME L’EVALUATION DES RISQUES POUR LE MAÏS MON 863

En mars 2007, une étude CRIIGEN sur la sécurité du maïs génétiquement modifié (GM) MON863 a été publiée, alléguant que le maïs GM posait des risques pour la santé aux doses expérimentales. La Commission Européenne (EC) a demandé à l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) d’examiner l’analyse statistique de l’étude de 90 jours réalisée sur des rats. Après avoir pris une série de mesures et examiné toutes les preuves disponibles, le groupe GMO de l’EFSA a conclu que l’article ne présentait pas aucune justification scientifique qui permettrait de mettre en doute la sécurité du maïs MON 863. Le groupe GMO ne voit aucune raison de réviser son premier avis selon lequel le maïs MON 863 n’aurait pas d’effets néfastes dans le contexte de l’utilisation proposée.

Lisez le communiqué de presse : http://www.efsa.europa.eu/etc/medialib/efsa/press_room/press_release/pr_efsa_maize-mon863.Par.0001.File.dat/pr_efsa_mon863.pdf.


EVALUATION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES PLANTES GM

L’autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) a récemment hébergé un colloque scientifique de deux jours à Parme (Italie) sur l’évaluation des risques environnementaux des plantes génétiquement modifiées (GM). Les discussions se sont concentrées sur les derniers développement des organismes génétiquement modifiés (OGM), les méthodes et les pratiques d’évaluation des risques environnementaux et sur d’autres thèmes dont le fitness environnemental, les effets sur les organismes non cibles, les effets environnementaux à long terme à grande échelle, les considérations environnementales plus larges et l’évaluation des risques versus les bénéfices environnementaux.

Les participants du colloque se sont mis d’accord sur l’approche actuelle au cas par cas pour l’évaluation environnementale des risques tout en exprimant que des conseils plus spécifiques pourraient être nécessaires pour l’évaluation de l’impact potentiel sur les organismes non cibles en terme de mise en place et d’études statistiques. Les outils de modélisation statistique sont aussi considérés comme utiles pour prédire les effets potentiels que les plantes GM pourraient avoir avec le temps et lorsqu’elles seront cultivées à grande échelle en Europe.

Lisez le communiqué de presse sur http://www.efsa.europa.eu/en/press_room/news/wns_scientifc_colloquium.html.

RECHERCHES

PRODUCTION DE PLANTES TRANSGENIQUES AVEC DES SITES SPECIFIQUES POUR LES MARQUEURS

Des chercheurs japonais ont montré une méthode pour produire des plantes transgéniques avec des sites spécifiques pour les marqueurs. C’est la première fois que ce concept s’est montré réalisable. Enlever les marqueurs de sélection dans les plantes transgéniques sera bénéfique puisqu’ils sont source de préoccupations et de peurs chez les consommateurs dans la mesure où ces marqueurs confèrent souvent une résistance aux antibiotiques. L’intégration à des sites spécifiques va aussi répondre aux questions concernant le manque de spécificité et aux problèmes qui y sont associés comme la variabilité et l’instabilité des transgènes.

Pour plus  d’informations, l’article est accessible aux souscripteurs du journal :
http://www.springerlink.com/content/050441527233w84v/.


ARTICLE DETAILLE : AMELIORER LES STRATEGIES DE CONFINEMENT POUR LE BIOPHARMING

L’article détaillé, écrit par Denis J. Murphy de l’unité de Biotechnologie de l’Université de Glamorgan, Royaume Uni, a examiné le défi de séparer les plantes exprimant des agents pharmaceutiques ou vétérinaires des grandes cultures de plantes, en particulier celles destinées à l’alimentation humaine ou animale. La stratégie consistant à utiliser les principales plantes cultivées pour l’alimentation comme usine de production d’agents pharmaceutiques ou vétérinaires a été analysée de manière critique à la lumière des derniers épisodes de contamination de la chaîne alimentaire humaine par des variétés non autorisées.

Les stratégies commercialement viables pour limiter ou éviter l’intrusion du biopharming dans la chaîne alimentaire humaine nécessitent une séparation rigoureuse des variétés de la même plante cultivée destinées à l’alimentation de celles ayant des utilisations non alimentaires via une série de méthodes physiques ou biologiques. Une séparation plus sûre est possible en utilisant des cultures non alimentaires, des plantes qui ne sont pas des plantes cultivées ou des cultures de plantes in vitro comme plateformes de production pour le biopharming. Dans l’atmosphère actuelle de préoccupations les plus vives concernant la sécurité alimentaire et la biosécurité, l’avenir du biopharming peut être largement déterminé par la capacité du secteur à obtenir la confiance du public via une approche plus étudiée de confinement et de sécurité de son système de production végétale.

Le résumé ainsi que l’accès à l’article pour les abonnés :
http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/10.1111/j.1467-7652.2007.00278.x.

Les questions peuvent être adressées directement à dmurphy2@glam.ac.uk

ANNONCES

LE PORTAIL CENTRAL BIOMED EN ACCES LIBRE POUR LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

BioMed Central vient juste d’introduire une nouvelle information selon laquelle les pays en voie de développement avaient besoin d’un accès libre à la littérature scientifique et médicale. Le site a pour but de fournir des informations sur les accès libres et les technologies Internet dans le Tiers Monde et de disséminer les recherches publiées dans des journaux d’accès libre qui sont importants pour les pays en voie de développement.

Accès au site à: http://www.biomedcentral.com/developingcountries/

MÉMENTO DOCUMENTS

LA VERSION RÉVISÉE DU POCKET K 2: PLANTES ISSUES DE LA BIOTECHNOLOGIE MAINTENANT DISPONIBLE  

La version révisée du Pocket K 2: Plantes issues de la Biotechnologie est maintenant disponible en ligne à :  http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/pocketk/default.html#Pocket_K_No.2.htm


LA LETTRE D’INFORMATION DE L’ABSP II MAINTENANT DISPONIBLE EN LIGNE

Le numéro de juin 2007 de «Agricultural Biotechnology Support Project II Southeast Asia newsletter» est maintenant accessible à  http://www.isaaa.org/programs/supportprojects/abspii/download/ABSP_Newsletter_vol3_no3.pdf. Parmi les informations, la lettre d’information rapporte les derniers développements de l’aubergine Bt et de la papaye résistante au PRSV aux Philippines. L’ABSPII est un consortium d’institutions du secteur public et privé financé par l’USAID qui soutient les scientifiques, les législateurs et le public dans les pays en voie de développement pour qu’ils prennent des décisions en toute connaissance de cause dans le domaine de la biotechnologie agricole.

Pour plus d’informations, visitez le site de l’ABSPII : http://www.isaaa.org/Regional_centers/SEAsiacenter/ABSPII/default.html


PUBLICATION SUR LA SELECTION ASSISTEE PAR LES MARQUEURS EN AGRICULTURE

Le groupe de travail Biotechnologie de la FAO vient juste de publier «Marker-assisted selection: Current status and future perspectives in crops, livestock, forestry and fish». Ce livre est organisé en 6 sections : une introduction sur la sélection assistée par marqueurs (MAS); des études de cas (dont le manioc, le haricot, le coton, les plantes fourragères, le maïs, la tomate et le blé), des études de cas de MAS pour le bétail (dont les vaches, les chèvres, les poules et les moutons) ; des études de cas de MAS dans la sylviculture (dont l’eucalyptus) ; des études de cas de MAS concernant les poissons et les crustacés ; la dernière section est dévolue à une sélection de questions non techniques importantes pour l’utilisation des MAS dans les pays en voie de développement comme les capacités de recherches nationale et les partenariats internationaux, les considérations économiques, l’impact des droits de propriétés intellectuelles ou les considérations réglementaires. Pour plus d’informations, allez sur http://www.fao.org/biotech/news_list.asp?thexpand=1&cat=131.


LES COMPTES RENDUS «DOUBLE HELICE» DISPONIBLES EN LIGNE

Le e-volume des comptes rendus du congrès «In the Wake of the Double Helix: From the Green Revolution to the Gene Revolution» est maintenant disponible à http://www.dista.agrsci.unibo.it/doublehelix/proceedings/. Le volume comprend des sections sur la révolution verte, la biodiversité et le germplasme, les gènes et l’amélioration végétale, le génie génétique, ainsi que la biotechnologie végétale et la société.