CropBiotech Update

Chers abonnés,
Voici le Bulletin de décembre 2006
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

décembre 2006

In This Issue:

NOUVELLES:    
Mondiales    
Le rôle des biotechnologies dans le développement national étudié

Conception de bananiers résistants au flétrissement pour l’Afrique
Les nigérians sont susceptibles d’obtenir de multiples bénéfices des biotechnologies
De nouvelles variétés de maïs pour les fermiers kenyans
Des fermiers visitent les essais en champs de coton Bt au Burkina Faso
Maïs résistant au striga pour la dissémination commerciale au Kenya
250m de dollars US pour la gestion sûre des pesticides en Afrique
Un réseau de recherche pour la production durable du cacao en Afrique
Les scientifiques de l’IITA préconisent d’utiliser le concept r4d pour nourrir l’Afrique
De nouveaux légumes offrent un nouvel espoir pour l’Afrique
Le WARDA récompensé    
       

RECHERCHES :

ANNONCES
Implications des plantes biotech crops pour la conservation génétique
MEMENTO DOCUMENT
Transformation multigène des plantes avec le système gateway    

N O U V E L L E S

LE RÔLE DES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL ÉTUDIÉ

Les outils biotechnologiques ont été utilisés pour fournir des aliments et contribuer aux avancées socio-économiques et au développement national ont dit les scientifiques nigérians Iheanyi Okonko et ses collègues. Leur étude publiée par le Journal Africain de Biotechnologie, donne une vue générale de l’état des biotechnologies végétales, animales et microbiennes ainsi que les applications potentielles pour les pays en voie de développement.

Okonko et ses collègues mettent en avant le fait que les innovations biotechnologiques ont spécifiquement contribué à de nombreuses transformations des aliments. Dans ces contributions sont inclus le renforcement de la qualité et de la sécurité des produits ainsi que l’amélioration des ingrédients et des matériaux bruts.

Cependant, quelques questions doivent être étudiées dans les pays en voie de développement : les droits de propriété intellectuelle, les facteurs culturels et l’appropriation de la technologie dans le cadre d’un pays en voie de développement. Surtout, les pays en voie de développement devraient examiner leurs investissements en biotechnologie par rapport aux autres utilisations potentielles de ces ressources.

L’article peut être consulté sur http://www.academicjournals.org/AJB/PDF/pdf2006
/4Dec/Okonko%20et%20al.pdf
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LES NIGERIANS SONT SUSCEPTIBLES D’OBTENIR DE MULTIPLES BÉNÉFICES DES BIOTECHNOLOGIES

La biotechnologie, via les programmes de bio-ressources des biotechnologies, pourrait facilement fournir des bons emplois pour des millions de nigérians non employés, a dit Sam Wuyep, un directeur de l’Agence Nigérienne de Développement des Biotechnologies (NABDA), Abuja, durant un atelier de sensibilisation aux biotechnologies le 14 décembre 2006. Bamidele Solomon, Directeur général du NABDA a ajouté que le gouvernement devrait en priorité initier des étapes pour explorer l’utilisation des biotechnologies pour le bénéfice des nigériens et ainsi s’assurer que le pays devienne un des leaders mondiaux dans le domaine.

Surtout, les applications des biotechnologies dans l’agriculture moderne sont des outils essentiels pour le développement de la sécurité alimentaire via l’agriculture, la production de revenus et la diminution de la pauvreté. Christian Fatokun, de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), a expliqué que, en dépit de plusieurs années de travail de recherche, il a été impossible pour l’IITA et d’autres laboratoires de pointe de développer des doliques et des maniocs résistants à certains nuisibles et maladies via la sélection traditionnelle. Fatokun a ajouté que l’IITA a acquis les connaissances pour utiliser les outils de la biotechnologie afin d’améliorer la dolique et d’autres plantes cultivées sans utiliser des pesticides défavorables pour l’environnement.

L’atelier de travail était organisé par l’IITA en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture de l’Etat de Cross River et le NABDA. Il était sponsorisé par l’Agence américaine du Développement International (USAID). Pour plus d’informations, contactez Taye Babaleye à t.babaleye@cgiar.org ou visitez le site Internet de l’IITA à http://www.iita.org.


DES FERMIERS VISITENT LES ESSAIS EN CHAMPS DE COTON BT AU BURKINA FASO

Le Service International pour l’Acquisition des Utilisations des Biotechnologies Agricoles (ISAAA), en collaboration avec l’INERA (Institut pour la recherche en Environnement et en Agriculture du Burkina Faso) et l’INSAH (Institut du Sahel), a récemment organisé un voyage permettant de visiter deux essais en champs de coton Bt au Burkina Faso. Le principal objectif de l’atelier de travail était de fournir la possibilité aux fermiers et aux journalistes de voir par eux-mêmes les performances des cotons génétiquement modifiés dans les champs. Le coton Bt est génétiquement modifié pour protéger la plante contre les dommages dus au lépidoptère Helicoverpa armigera. L’événement a été suivi par des fermiers et des journalistes du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, du Sénégal et du Togo.

«Au vu des résultats obtenus dans les essais en champs, nous sommes prêts à planter du coton Bt au Burkina » a dit Sessouma Tinder, un fermier de la région de Kénédougou. « Il y a une différence nette entre les champs de coton Bt et les variétés traditionnelles car les plantes transgéniques portent plus de capsules. De plus, les champs transgéniques ne sont traités que deux fois avec des pesticides au lieu de six, ce qui entraîne une réduction importante du coût des pesticides. Ma principale préoccupation actuelle est que les semences transgéniques soient disponibles, à un bon prix ».

Le Burkina Faso est le seul pays en Afrique de l’Ouest qui a adopté un système de réglementation pour la biosécurité et des essais en champs se déroulent depuis quatre ans dans ce pays. Le caractère Bt a été transféré dans des variétés locales burkinabé de coton et les scientifiques du pays ont effectué des études de biosécurité et socio-économiques complètes. Le Burkina Faso devrait commercialiser le coton Bt l’année prochaine et être ainsi le premier pays de la région à adopter la plante biotech.

La visite était financée par l’Agence américaine pour le Développement International (USAID).

Pour des informations supplémentaires, contactez l’ISAAA à : knowledge.center@isaaa.org.   


250M DE DOLLARS US POUR LA GESTION SÛRE DES PESTICIDES EN AFRIQUE

Environ 250 millions de dollars US ont été affectés à l’amélioration de la gestion des pesticides en Afrique. Le représentant régional du WWF, le Dr. Kwame Koranteng a dit que l’argent donné par la Banque Africaine de Développement, le Fonds Mondial pour l’Environnement (GEF), les Pays-Bas et le Canada devrait dans un premier temps bénéficier à sept pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Mali, l’Ethiopie, le Maroc, la Tanzanie, le Nigeria et la Tunisie.

Les officiels du WWF ont fait cette annonce durant la Conférence des Parties à la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et de leur élimination, au siège du Programme Environnement des Nations Unies à Nairobi (Kenya). Koranteng a dit qu’une gestion faible des pesticides a affecté l’agriculture, la santé humaine, l’environnement, la qualité de l’eau, la biodiversité et les sols. La plupart des déchets dangereux sont des pesticides industriels et obsolètes. Le secrétaire permanents du ministère kenyan de l’environnement et des ressources naturelles, George Krhoda, a dit que le Kenya a 10'000 tonnes de pesticides obsolètes et que certains comme le DDT sont entrés illégalement dans le pays via la Tanzanie.

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge du centre africain de l’ISAAA à  d.otunge@cgiar.org.


LES SCIENTIFIQUES DE L’IITA PRÉCONISENT D’UTILISER LE CONCEPT R4D POUR NOURRIR L’AFRIQUE

Pourquoi y a-t-il encore en Afrique des personnes qui se couchent en ayant faim ? Pourquoi l’Afrique est-elle encore dépendante de l’importation d’aliments et de l’aide alimentaire pour répondre aux demandes locales ? Ce sont juste quelques-unes des questions posées lors d’une réunion qui s’est déroulé la semaine dernière auxquelles les scientifiques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), collaborateurs et partenaires, voudraient essayer d’apporter une solution. DG Hartmannn, directeur général de l’IITA, a fait appel aux scientifiques pour inclure le concept Recherche pour le Développement (R4D) dans leurs schémas de recherches. Ce concept R4D met les fermiers au centre de la planification et de l’élaboration de la recherche scientifique.

Cette activité qui s’est déroulé toute la semaine, a permis aux scientifiques de l’IITA et aux administrateurs des recherches d’exprimer librement leurs idées pour inclure les instituts dans le R4D, pour déterminer les bénéfices et les « deliverables » sur les biens publics internationaux (BPI), les avantages comparatifs de l’implication de l’IITA dans les questions de développement et les partenariats avec les secteurs publics et privés de l’économie, les stratégies de sortie.

Les lecteurs peuvent lire le communiqué de presse de l’IITA à : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?
articleid=544&zoneid=342
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LE WARDA RÉCOMPENSÉ

Le Centre Africain du Riz (WARDA) a été sélectionné pour bénéficier de la récompense 2006 des Nations Unies pour le partenariat triangulaire Sud-Sud, une récompense présenté à des individus ou des institutions pour « la direction, la transformation, les moyens d’action, la mobilisation et/ou l’expansion de l’agenda Sud-Sud en augmentant les ressources humaines et financières du sud via des partenariats pour le développement ».

Le WARDA a été récompensé pour son initiative Nouveau Riz pour l’Afrique (NERICA) qui agit comme un intermédiaire pour les partenariats nord-sud afin de créer des variétés hybrides de riz utilisables dans les conditions du sud. Le travail de fond du projet NERICA a été réalisé par une équipe de recherche internationale conduite par l’ancien scientifique du WARDA, le Dr. Monty Jones, le premier scientifique africain à être récompensé par le Prix Mondial de l’Alimentation.

«Cette récompense prestigieuse nous donne des encouragements supplémentaires et des idées pour mieux servir l’Afrique en exploitant le meilleur de la science et de la technologie via des partenariats productifs » a dit le directeur général du WARDA, le Dr. Papa Abdoulaye Seck.

Plus d’informations sur  http://www.warda.org/warda
/newsrel-UNAward-dec06.asp
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CONCEPTION DE BANANIERS RESISTANTS AU FLÉTRISSEMENT POUR L’AFRIQUE

Les revenus de milliers de fermiers en Afrique de l’est dépendent de la banane. Malheureusement, les bananiers de la région sont sensibles au flétrissement bactérien du bananier (BXW), qui attaque toutes les variétés de bananes entraînant des pertes totales de récolte. Les mesures pour gérer le BXW sont toujours en place mais seul un faible pourcentage des fermiers connaît ces pratiques. Ainsi les scientifiques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) dirigent le développement de bananiers résistants au flétrissement pour contrer la dissémination de la maladie. L’IITA va travailler avec l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles de l’Ouganda, la Fondation Africaine des Technologies Agricoles basée au Kenya et l’Académie Sinica à Taiwan pour ce projet.

Une approche à explorer est de transformer les cultivars de bananiers préférés des fermiers en introduisant un gène de résistance provenant du piment doux. La priorité a été donnée aux principales variétés de bananes favorites des fermiers, y compris Kayinja. Les variétés améliorées seront testées de manière rigoureuse pour leur efficacité vis-à-vis du BXW et pour la sécurité environnementale et alimentaire en accord avec les réglementations de chaque pays dans lequel ces bananiers pourraient être cultivés et consommés.

Lisez l’article complet : http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?
articleid=580&zoneid=81
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DE NOUVELLES VARIÉTÉS DE MAÏS POUR LES FERMIERS KENYANS

Pour améliorer le revenu des fermiers africains, des scientifiques basés à l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) et travaillant avec le Réseau des Sélectionneurs de Mais (MBNET) ont développé de nouvelles variétés de maïs pour la commercialisation. Durant une réunion du Comité National d’Essais en Champs à Nairobi (Kenya), dix variétés améliorées de maïs sélectionnées par le KARO ont été recommandées pour la pré-dissémination ou la dissémination. Les variétés produisent des rendements plus élevés que celles couramment utilisées par les fermiers, sont aussi tolérantes à la sécheresse et résistantes au virus de la striure (MSV), aux dégâts du foreur du maïs, de l’helminthosporiose et de la cercosporiose.  

Lisez l’article sur : http://www.africancrops.net/news/dec06/ininda.htm.  


MAÏS RÉSISTANT AU STRIGA POUR LA DISSÉMINATION COMMERCIALE AU KENYA

Suite à de nombreux tests et essais au niveau de la ferme, le maïs résistant au striga, connu sous le nom de Ua Kayongo, est maintenant à la disposition des petits fermiers. Le partenariat pour contrôler le striga au Kenya a organisé une réunion à Kisumu City, Kenya, du 13 au 15 décembre 2006 afin de faciliter la dissémination commerciale du maïs Ua Kayongo. Le partenariat est dirigé par la fondation pour la technologie agricole, BASF, le Centre International d’Amélioration du blé et du maïs (CIMMYT) et le Forum pour la gestion des ressources biologiques et des technologies agricoles (FORMAT) en collaboration avec un réseau d’organisations non gouvernementales, de compagnies de semences, de l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) et des associations de fermiers au Kenya.

Le nouvel hybride de maïs résistant aux herbicides et dont les graines sont enrobées d’herbicides est basé sur une résistance non héréditaire du maïs à un herbicide systémique (imazapyr), un mécanisme largement reconnu sous la dénomination imazapyr-resistance (I-R). Quand les graines de maïs I-R sont enrobées avec l’herbicide, les plants de striga essayant de parasiter les plantes dont elles sont issues sont détruits. L’Imazapyr est commercialisé par les compagnies de semences kenyanes produisant le maïs Ua Kayongo (mixed vernacular for Striga killer) sous le nom commercial de Strigaway.

Les lecteurs ont accès à l’article à http://africancrops.net/news/dec06/index.htm. Les questions peuvent être adressées à Canon Savala (FORMAT), email: format@wananchi.com, Nancy Muchiri (AATF), email: n.muchiri@aatf-africa.org et Fred Kanampiu (CIMMYT), email: f.kanampiu@cgiar.org.  


UN RÉSEAU DE RECHERCHE POUR LA PRODUCTION DURABLE DU CACAO EN AFRIQUE

La culture du cacao est centrale pour l’Afrique de l’Ouest : le Ghana et la Côte d’Ivoire produisent à eux seuls presque 60% de la production mondiale totale et une grande proportion de la population rurale dépend de cette culture pour leurs revenus (6 millions de personnes au Ghana). Cependant, la culture de cacao dans la région vit une période difficile car les sols appauvris en nutriments à cause de la fertilisation insuffisante des cultures précédentes et à cause de la pression croissante des nuisibles et des parasites. Ces difficultés poussent les fermiers à se déplacer vers les forêts à la recherche de terres plus productives, une pratique qui aura des implications économiques, environnementales et sociales graves.

Comment promouvoir la production durable et l’exportation de cette importante culture ? Dans ce but, le CIRAD, un centre de recherches agricoles français travaillant pour le développement international, a établit un réseau africain de recherches sous l’égide de l’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal) et du Conseil ouest africain pour la recherche et le développement agricole (Coraf/Wecard). Ce réseau regroupe 35 chercheurs issus de 32 institutions de recherche et de développement dans les cinq principaux pays producteurs de cacao en Afrique : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Nigeria et le Cameroun.

Lisez l’information complète à  http://www.cirad.fr/fr/actualite/communique.php?id=586   (en français)


DE NOUVEAUX LÉGUMES OFFRENT UN NOUVEL ESPOIR POUR L’AFRIQUE

L’Afrique sub-saharienne est la seule principale région du monde où la pauvreté augmente plutôt que diminue et où les indicateurs du développement humains sont alarmants. Les investissements en agriculture peuvent apporter des améliorations importantes dans les sources de revenus de personnes dans cette zone. Pour aider le développement africain via l’agriculture, le Centre Mondial des Légumes (AVRDC) et la Fondation Bill & Melinda Gates vont s’associer sur un projet dont le but est de produire des nouvelles variétés de légumes et d’établir des secteurs de semences légumières en Afrique sub-saharienne.

«Les légumes ont le plus fort potentiel pour créer des emplois et des revenus supplémentaires parmi les différents types de plantes alimentaires et ils peuvent favoriser le développement rural» a dit Thomas Lumpkin, le directeur général du centre. « Ils procurent une plus grande consommation de légumes et une plus grande diversité de la diète et contribuent ainsi à diminuer la malnutrition en micronutriments, cause de maladies chroniques, de la cécité et de faiblesses immunitaires en particulier chez les enfants et leurs mères. Les légumes sont une des solutions les plus efficaces et durables pour lutter contre les déficiences en micronutriments qui affectent beaucoup plus de personnes que la faim ».

Lisez le communiqué de presse sur : http://www.avrdc.org/news/06BillMelinda_Gates_grant.html.


A N N O N C E S

ATELIER RÉGIONAL SUR LA RECHERCHE EN BIOSÉCURITÉ POUR LA DISSÉMINATION DE PLANTES GM

Le service international pour la recherche agricole nationale (ISNAR) en collaboration avec le Ministère soudanais des Sciences et de la Technologie organise un atelier de travail régional «Principes de la recherche en biosécurité pour la dissémination des plantes cultivées génétiquement modifiées», qui se déroulera du 4 au 9 février prochain. Les participants potentiels peuvent demander des informations et des formulaires d’inscription à i.eujayl@cgiar.org .

Pour plus d’informations : http://www.icgeb.org/MEETINGS/CRS07/Meetings2007.htm.


APPEL POUR DÉVELOPPER UN OUVRAGE DE RÉFÉRENCE SUR LES EXPERTS AFRICAINS EN BIOTECHNOLOGIE

Le centre africain du Service International pour l’acquisition des utilisations de biotechnologie agricole (ISAAA) est en train de développer un ouvrage de référence qui va décrire les expertises, institutions et matériels didactiques disponibles et en voie de constitution sur le thème des biotechnologies en Afrique pour répondre au manque d’information et de réseaux que l’on rencontre actuellement. Le but de ce projet est de faire fonctionner un réseau panafricain d’expert sur le thème des biotechnologies (PANEBI) ayant pour but de renforcer les liens trans-disciplinaires, les réseaux et les collaborations.

Pour plus d’informations, contactez amukuna@cgiar.org ou a.nderitu@cgiar.org.


SOMMET SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE PROGRAMMÉ AU NIGERIA

Un sommet sur la sécurité alimentaire en Afrique se tiendra à Abuja, Nigeria, du 4 au 7 décembre 2006. Ce sommet proposé fait partie des initiatives de l’Union Africaine (UA) et du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) afin d’assurer la disponibilité alimentaire pour la population africaine. Le sommet a pour but d’adopter une déclaration sur la sécurité alimentaire et de lancer une initiative « Green Wall Sahara » pour le développement socio-économique de l’Afrique. Les questions concernant la création d’un marché commun africain et l’adoption de modalités pour la propre surveillance et le renforcement de la sécurité alimentaire des entreprises de l’UA seront discutées.

Plus d’informations (en anglais) sur http://www.nigeria.gov.ng/pressreleasenovember21.aspx
#NIGERIA_HOLDS_SUMMIT_ON_FOOD_SECURITY
_IN_AFRICA_IN_DECEMBER_2006


R E C H E R C H E

IMPLICATIONS DES PLANTES BIOTECH CROPS POUR LA CONSERVATION GÉNÉTIQUE

Beaucoup sont concerné par le fait que l’augmentation de production des plantes biotech puisse poser des problèmes à la biodiversité via le flux de gènes et l’introduction consécutive de transgènes. Pour répondre à cela, des scientifiques de Bioversity International (anciennement Institut International des Ressources Génétiques des Plantes – IPGRI) et du CATIE (Centre de Recherches en Agriculture Tropicale et d’éducation supérieure) ont évalué l’impact potentiel sur la diversité génétique dans les banque de gènes et les champs des fermiers.

Jan Engels et ses collègues ont écrit dans leur article, publié par le journal «Genetic Resources and Crop Evolution», que des mesures de précaution doivent être prises pour réduire ces risques. Il est aussi nécessaire de faire des efforts pour que la conservation des ressources génétiques végétales soit efficace et bien gérée. Les scientifiques mettent en avant que les conservateurs de germplasmes doivent conduire une évaluation de routine pour déterminer l’intégrité des landraces et des espèces sauvages apparentées dans les banques de gènes. Engel et ses collègues utilisent l’Amérique centrale et les centres mexicains de diversité des plantes cultivées comme «une étude de cas».

Leurs recommandations comprennent : l’augmentation de la sensibilisation aux risques potentiels liés à la dissémination de transgènes dans les centres d’origine des plantes cultivées et l’implication d’une organisation internationale des semences (comme l’Association Internationale de test des semences – ISTA) pour superviser les tests des semences et garantir l’adoption de standards concernant le niveau acceptable de transgènes dans les semences traditionnelles.

Le résumé, avec des liens pour l’article complet pour les souscripteurs, est disponible sur http://www.springerlink.com/content/p14600008n77t276.


TRANSFORMATION MULTIGÈNE  DES PLANTES AVEC LE SYSTÈME GATEWAY

Des scientifiques chinois ont rapporté une méthode de clonage modifiée qui va aider à simplifier la transformation multigènes (introduction de plusieurs gènes en une fois) dans les plantes et d’autres organismes. Qi-Jun Chen et ses collègues ont écrit dans le journal «Plant Molecular Biology» que le système modifié, nommé MultiRound Gateway, est simple, efficace et plus flexible que les méthodes actuelles de transformation multigènes. Ils ont pu utiliser la technologie Gateway pour introduire sept gènes fonctionnels dans un vecteur d’expression végétal. Avant eux, personne n’avait été capable d’utiliser le système de vecteur pour relier ou fusionner des transgènes multiples.

La technologie Gateway est une méthode de clonage universelle qui permet d’assembler et de cloner plusieurs segments d’ADN en utilisant le site spécifique de recombinaison du phage ?. Le système modifié, présenté par Chen et ses collègues, suit de multiples tours de clonage de recombinaison de 2 composants. Avec la méthode modifiée, les transgènes multiples peuvent être délivrés dans un vecteur de destination compatible avec la méthode Gateway.

Le résumé, avec des liens pour l’article complet pour les souscripteurs, est disponible sur http://www.springerlink.com/content/n730724570570804.


A N N O N C E S

CONFERENCE PAR EMAIL SUR LA RARÉFACTION DE L’EAU ET LA BIOTECHNOLOGIE AGRICOLE

La 14ème conférence du Forum électronique de la FAO sur les biotechnologies dans l’alimentation et l’agriculture se déroulera du 5 au 30 mars 2007. Le titre provisoire est « faire face à la raréfaction de l’eau dans les pays en voie de développement : quel rôle pour les biotechnologies agricoles ? ». Le Forum de la FAO sur les biotechnologies a pour but de fournir une information équilibrée de qualité sur la biotechnologie agricole dans les pays en voie de développement et de faire une plateforme neutre ouverte aux personnes qui veulent échanger des idées et des expériences sur le sujet. L’inscription est libre et ouverte à tout le monde. Pour plus d’informations et pour les instructions d’inscription, allez sur http://www.fao.org/biotech/forum.asp.


RAPPORT SUR LA BIOTECHNOLOGIE AGRICOLE : « GENES ARE GEMS »

L’Institut International de Recherches sur les cultures pour les Tropiques semi-arides (ICRISAT) et le Service International pour l’Acquisition des Utilisations de Biotechnologie Agricole (ISAAA) ont publié conjointement un livre «Genes are Gems: Reporting Agri-Biotechnology». Le livre qui devrait sortir de presse début décembre 2006, fait la synthèse d’une série d’ateliers de travail destinés aux médias en Asie et en Afrique de l’Ouest organisés par l’ICRISAT et l’ISAAA entre 2004 et 2006 afin de familiariser les journalistes à la science derrière la biotechnologie agricole. Ce livre fournit en premier lieu au lecteur un aperçu des différentes options biotechnologiques permettant d’améliorer la productivité agricole et de promouvoir l’agriculture durable dans les zones tropicales sèches. En même temps, il introduit aussi les journalistes aux nuances pour les rapports et les publications sur l’agri-biotechnologie. Pour plus d’informations, envoyez un mel à Rex Navarro de l’ICRISAT à rex.navarro@cgiar.org.  


DISCUSSION EN LIGNE SUR LES NUISIBLES ET LES MALADIES

Le «African Crops Message and Discussion Board» va héberger une discussion en ligne sur le contrôle des nuisibles et des maladies affectant les cultures africaines. Les discussions seront hébergées par le «Pests and Diseases Forum» et tout le monde est invité à y participer. La discussion se déroulera durant 6 semaines et un résumé comprenant des remerciements pour les contributeurs sera préparé et diffusé. Les sujets de la discussion comprendront la gestion intégrée des nuisibles, la gestion des cultures et les connaissances indigènes, les pertes post récoltes, la gestion des résistances et son développement chez les plantes transgéniques, les transferts de technologie, les biopesticides et les effets des intercultures sur la dispersion des nuisibles et des maladies. Pour plus d’informations sur la discussion allez sur www.africancrops.ipbhost.com ou contactez le modérateur par e-mail : jmsonga@africaonline.co.ke ou l’administrateur à  africancrops@wananchi.com.
 


MEMENTO DOCUMENT

ACCÈS EN LIGNE À LA RECHERCHE ENVIRONNEMENTALE

Un accès en ligne à la recherche environnementale (OARE), un consortium international public-privé, permet aux pays en voie de développement à faibles revenus d’obtenir un accès gratuit à plus d’un millier de titres de journaux scientifiques couvrant un large éventail de disciplines dont la biotechnologie, la botanique, l’écologie, la chimie environnementale, la géologie, la météorologie et de nombreuses autres.

Le portail est disponible à http://oare.oaresciences.org
/content/en/journals.php
.  Pour voir les pays concernés, allez sur http://www.oaresciences.org
/eligibility/en/index.html
.


ATLAS DU SORGHO

Le programme international de soutien des recherches en collaboration sur le sorgho et le millet (INTSORMIL) a publié un atlas du sorgho, un document qui présente des informations sur le sorgho dans cinq pays d’Afrique de l’est afin de répondre aux besoins des chercheurs, des spécialistes du développement rural et de la vulgarisation, des législateurs et du personnel des aides d’urgence. L’atlas présente les informations sous forme de carte et de tables fournissant les contraintes de production, les systèmes de culture, la gestion, l’utilisation, les préférences et la commercialisation. De nombreux chercheurs et d’autres experts du sorgho dans leur pays ont contribué à l’information et donné des avis d’experts pour l’atlas. L’atlas est accessible sur
http://intsormil.org/Sorghum
%20in%20East%20Africa
%20Nv06.pdf


LE PORTAIL DE RECHERCHE ET DE VULGARISATION DE LA FAO

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fournit un accès gratuit à des publications et des bases de données couvrant des sujets relatifs à la réglementation, la construction de capacités, le développement humain et les méthodes pour aider à renforcer la recherche agricole et l’effort de vulgarisation dans les pays en voie de développement. Le portail agit comme un moyen d’accès à une information correcte sur la recherche, la technologie (y compris la biotechnologie) et la vulgarisation. Pour voir les ressources disponibles, allez sur http://www.fao.org/sd
/sdrr/portal
.

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